Je ne m'en serais jamais cru capable, mais j'ai lu les deux cents pages d'une traite, toute la nuit. Giuliana a raison, c'est un livre génial. Jamais je n'aurais cru prendre autant de plaisir à la lecture d'un livre. Le lendemain, Giuliana ne vient pas au lycée. Elle est absente toute le reste de la semaine. Je suis tellement impatient de lui parler de L'homme qui rétrécit En attendant, j'essaie de me souvenir des autres livres et auteurs dont Giuliana m'a parlé. Je me rends à la bibliothèque, au rayon science-fiction et j'emporte chez moi La machine à explorer le temps de H.G. Wells et Fahrenheit 451 de Ray Bradbury.
Je t'attendais.
Mon bébé, mon enfant, mon tout petit !
Tu es là maintenant.
Avec moi.
Je t'aime.
Car les petits détails ne sont pas fait pour être remarqués.
Ils sont faits pour être découverts.
Il n’y en a pas deux, c’est la Java bleue...
Le deuxième truc qui m'intrigue chez Mathilde, c'est qu'elle est très mystérieuse. Elle parle pas beaucoup. Elle est très polie et très calme. Elle reste dans son coin et elle joue pas tellement avec nous à la récréation. C'est comme si elle était un petit peu triste et très heureuse en silence tout en même temps. On dirait qu'elle est pas tout à fait d'ici et qu'elle vit quelque part dans un autre monde. J'aimerais bien lui demander, mais j'ose pas vraiment. Ça m'intrigue beaucoup cette histoire.
Nous sommes italiens.
Cela doit être important car Madame P., notre voisine du dessus, ne cesse de le répéter sur tous les tons : "Ah! voilà les Italiens... C'est le petit des Italiens... La femme de l'Italien... Le mari de l'Italienne..."
Oui, nous sommes italiens. Notre village s'appellle Gioia Sannitica. Un véritable trou au pied de Monte Erbano, province de Caserta, à quelques kilomètres au nord de Napoli. Madame P. a aussi remarqué que les Italiens du dessous ne parlent pas italien, mais plutôt un genre de dialecte qui, d'après elle, ressemble à de l'arabe, sans doute du napolitain. En réalité, nous parlons le gioiese, puisque nous venons de Gioia. Si nous étions nés quelques kilomètres plus à l'est, à Faicchio, nous aurions parlé le faicchiano, et si nous étions nés quelques kilomètres plus au au sud, à Ruviano, nous aurions parlé le ruvianese. Une chose est sûre cependant pour Madame P. : nous parlons très mal le français.
Un jour, je voyagerai partout. J'irai ici. J'irai là. J'irai là-bas. J'irai partout.
Il vaut mieux, manger des raviolis en famille que de manger du caviar avec des imbéciles !
Le génie : Mais attention, tu n'as droit qu'à deux vœux !
Armand : Comment ça, deux vœux, c'est pas trois normalement ?
Le génie : Non, avec moi c'est deux ou rien du tout !
La première chose dont je me souviens après être né, c'est la voix de la sage-femme qui dit "bambino" ; c'est le goût d'olive du lait de Maman ; c'est le contact des mains calleuses de Papa sur ma poitrine ; c'est l'odeur du printemps par la fenêtre ; c'est le rythme chevrotant d'une tarentelle ; c'est un compartiment de train enfumé ; c'est le vacarme d'une grande ville l'après-midi ; c'est les chiens errants qui prennent possession de la rue quand la nuit arrive ; c'est la douce lumière d'une bougie en forme de bouteille ; c'est le regard mystérieux de mon grand-père ; c'est la tristesse du Volturno ; c'est le vent qui appelle l'ombre des grands arbres ; c'est le froid d'une chaînette en or autour de mon cou ; c'est l'étrange forêt que je découvre en moi lorsqu'on me laisse seul.
J'ai longtemps étudié la question et je vous conseille d'agir uniquement après avoir consulté l'ensemble des autorités compétentes.
Les aventures de Marta sont extraordinaires.
J'hésite entre le voyage dans l'espace et un bon plat de spaghettis.
Ma mère et ma grand-mère disent que c'est impossible de voyager partout. [...]
Ma mère et ma grand-mère disent que c'est déjà tellement difficile d'apprendre à faire le tour de soi-même.
Il prend ses nageoires à son cou et disparaît.
Mais j'étais là, 'Obê'to, dans le livre... Tout simplement !
Cette histoire là.
Elle est un peu particulière.
Mais c´est comme ça.
C´est notre histoire.
Et quand je te l´aurai racontée.
Elle t´appartiendra.
Je suis en manque, je vais plus vite que les autres. Je dévore lettres, syllabes et phrases. Impatient, je développe une écriture de cochon et je fais de l’apnée en lecture.
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