Histoire découverte au hasard en chinant le mois dernier.
La guerre dure depuis bien longtemps entre deux pays, au point que les munitions viennent à manquer. Plus le choix, il faut faire fondre les cloches pour créer des obus... Mais le résultat ne sera pas celui escompté !
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Une histoire adorée par les kids, même si je ne suis pas sûre qu'ils en aient saisi toutes les subtilités. Une représentation humoristique d'un conflit qui pourrait être n'importe lequel.
La guerre des cloches, c'est un album qui caricature la guerre et en dénonce l'absurdité. Tout est extrême dans cette histoire, les noms des personnages, les décisions, les expressions des visages. Et cela fonctionne. Si je ne suis pas fan des graphismes, ils collent bien à cette satire de la guerre.
Une lecture intéressante, même si je ne l'ai pas adorée.
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Une énorme soucoupe volante, cachant le ciel de Rome et semant la panique, se révèle être une pâtisserie pleine de crème cachant le savant qui l'a créée.
Dans ce livre, avec un humour déjanté, l'auteur s'amuse avec les stéréotypes du monde des adultes.
C'est une farce qui donne la parole aux enfants et à leur imagination et qui s'oppose au sérieux des parents ou des autorités.
Le sujet loufoque et la couverture m'ont bien amusée.
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Vous connaissez mon penchant pour les éditions "Rue du Monde".
Cet album au format à l'italienne s'adressant à la jeunesse est un recueil de poésies et de comptines illustrées par la dynamique Silvia Bonanni.
Le poète , Gianni Rodari est un italien qui se penche sur notre monde avec des yeux remplis d'étoiles pour notre plus grand bonheur. Même l'humour et l'absurde font acte de présence : preuve que la poésie n'est pas un sujet redondant.
" question
Un jour, quelqu'un m'a demandé :
combien de fraises poussent dans la mer ?
J'ai répondu sans hésiter :
autant que de sardines dans la forêt. "
La nostalgie aussi s'invite dans les comptines avec les vieux métiers: ramoneur, balayeur ou rémouleur.
Poèmes d'espoir, d'optimisme et d'enfance , de vastes sujets sont à lire avec délectation.
Alors si vous avez la chance de trouver cet album d'une belle fraîcheur , ne passez pas à coté. D'ailleurs la couverture avec l'enfant couronné de roses ne passe pas inaperçu sur les étalages des libraires.
Un livre tendre, un régal pour les yeux.
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À la sortie d'un village, il y a trois chemins : l'un mène à la mer, un autre à la ville et l'autre… nulle part. Évidement, personne ne s'est jamais aventuré sur ce chemin mystérieux, sauf Martino qui décide un jour de découvrir ce qu'il se cache au bout de ce chemin…
J'ai trouvé l'histoire intrigante et finalement assez réussie. Mes enfants ont d'ailleurs été intrigués par la fin de l'histoire ; sans vous gâchez la fin, la conclusion n'est pas époustouflante, on reste sur une histoire pour les enfants…
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Ou quand se tromper devient la meilleure manière de créer de nouvelles histoires.
Alors c’est l’histoire du petit chaperon jaune, euh non rouge, racontée par un grand-père à sa petite fille. Le petit chaperon va porter une pelure de patate à sa grand-mère, euh non une galette et un petit pot de beurre, et rencontre un cheval, mais non, un loup ! Et il lui dit de prendre le bus 75. Mais pas du tout ! Bon et puis il y a aussi une pièce de monnaie et un chewing-gum…
Vous avez suivi ?
Rodari propose ici une histoire drôle et tendre qui fait la part belle à la relation grand-père/petite fille et à l’imagination grâce à la répartie pétillante de la petite fille qui corrige, parfois avec agacement, les erreurs de son papi. Un album qui crée également d’emblée une connivence avec le jeune lecteur qui connaît par cœur le conte de base, et génère le rire et la rectification même si les erreurs n’ont pas forcément besoin d’être toujours corrigées.
Les erreurs du grand-père lorsqu’il raconte le plus célèbre conte de la tradition orale peuvent ainsi être interprétées soit comme la volonté du papi de s’amuser avec sa petite-fille soit comme des pertes de mémoire et dès lors on comprend que cet album fasse partie de la sélection Prix Chronos Alzheimer 2022.
Quant à l’ingéniosité de la petite-fille à la toute fin de l’album pour obtenir sa petite pièce pour s’offrir un chewing-gum, elle est d’une tendresse et d’une drôlerie infinies et marque une fois de plus la complicité indéniable entre nos deux personnages emplis d'espièglerie.
Les illustrations de Beatrice Alemagna, qu’on ne présente plus, sont aussi loufoques que le texte, et ajoutent à la facétie des personnages en empruntant à l’univers de la BD, ses bulles. Du meilleur effet.
Rires garantis !
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première expérience sur ce site. Une amis vient de me faire partager ces histoires à la courte paille. Pour aider mon petit fils à développer sa créativité et son imagination, j'ai décidé de l'inscrire . Je suis impatiente de lire ce début d'histoire avec lui pour observer sa réaction. Il a 4 ans et s'attend certainement à une chute de l'histoire. Mais je suis convaincue que cette nouvelle façon de lire des histoires va profondément l'intéresser.
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Chacune de ces cinquante petites histoires très courtes est un ravissement. Elles sont agréables à raconter aux enfants. Ces « histoires au téléphone » ont été publiées il y a presque trois décennies, au temps des téléphone filaires. L’auteur les a calibrées pour qu’un père en voyage appelle sa fille chaque soir, partageant une communication brève mais de qualité. Ces contes, n’ont pas pris la poussière et certains permettent encore de rêver d’une vie pleine de fantaisie, accompagnée de bon sens pour vivre ensemble.
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Ici, nous découvrons un album très poétique sur la ce qu'il faut pour faire une table. C'est très rythmé grâce à la répétition du texte et ça offre une grande fluidité lors d'une lecture à voix haute. Le format de l'album permet une bonne prise en mains avec les enfants. Les illustrations sont très jolies et utilise un système de récupération de matériaux (un peut comme Christian Voltz avec les objets).
Par contre, je dois avouer qu'à la première lecture, j'ai dû réfléchir pour comprendre la fin ...
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Un concept intéressant que cette adaptation d'un poème italien dans un petit album jeunesse.
La traducton/adaptation est bien sûre très fidèle et les illustrations saturées de roses et autres couleurs berlingo flashy transcrivent parfaitement ce trop plein de sucre qui en écoeure le personnage lorsqu'il arrive dans ce drôle de pays tout en sucre sorti tout droit d'un rêve d'enfant - un peu comme celui de Pinocchio, mais pour les gourmands !
Le tout sur un ton espiègle et savoureux !
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C'est l'histoire d'un distrait, d'un petit enfant tête en l'air, qui peut la perdre la-haut et aussi perdre un bras en bas en se promenant.
Se perdre en pensée et en anatomie, c'est le petit lot de Giovanni.
Sa maman lui recommande à chaque fois d'être plus attentif pour ne pas égarer un bout de lui-même mais il est difficile pour le petit Giovanni de ne pas se trouver distrait par tous les détails qui l'entourent.
Il est comme ça, Giovanni, l'oeil vagabond tout en se promenant et ainsi perd-il sa concentration ainsi qu'une main, puis un bras et un pied.
"Giovanni!! Ton bras!!" , lui crie une amie de sa maman tandis que le petit s'étonne de ce qu'il y a par terre puis en l'air.
Le garçon nous amuse de son caractère très très distrait n'ayant pas conscience de se semer sur le chemin comme une route de cailloux d'un Petit Poucet.
Gianni Rodari et Beatrice Alemagna mettent en commun leur talent et leur fantaisie, un imaginaire et une esthétique tordus, décalés et drôles.
L'histoire de ce petit bonhomme en kit se prète bien à l'art du collage d'Alemagna.
Le candide se mèlera à l'ironie grâce à Rodari.
À découvrir.
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Un album adapté à partir d'une histoire courte de Rodari. C'est de facture classique mais j'ai passé un bon moment. C'est une construction très proche du conte avec le chemin comme lieu initiatique.
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"Le triomphe du zéro"!
Une bonne nouvelle qui laisse des perspectives d'ambitions pour tous.
Nous apprécions les bonnes histoires qui partent de rien et qui se terminent bien.
Pour l'opération d'une bonne fin, tout est dans la bonne équation et le calcul juste, jeunes lecteurs.
Oui, mais " 0+0= la tête à Toto !?!", me répondriez-vous effrontément, signe que l'on ne peut refaire l'histoire et que le 0 n'est pas un nombre.
Mais sans le 0, jeunes lecteurs de peu de foi, que serait le 10, le 20?
Qu'on se le disent enfin, le 0 est celui qui enclenche, le 1er de file, celui qui montre la voie pour composer à deux puis à trois et plus.
Et puis, d'ailleurs, ne décrions pas trop vite, Toto ne nous fait-il pas mourir de rire, n'est-il pas cité dans les récrés pour les meilleurs blagues?
Le regretté Gianni Rodari rend hommage à ce grand petit personnage tout rond et c'est succulent.
Certains pourraient avoir en mémoire "la guerre des nombres", avec ce jeu de chiffres personnifiés et le jeu de calcul intégré à l'histoire.
Rodari n'ira pas aussi loin dans le second degré que Juan Darien, l'auteur laissera son propos à une hauteur d'associations de nombre et de valeur, une dimension plus douce, le sens est toujours fort pour l'histoire et il remettra en question la valeur de l'individu et du collectif avec humour.
Et oui comme dit plus haut, dès lors que les nombres ont réalisé la valeur ajouté du 0 à leur côté, tout le monde se l'arrache pour figurer dans son entourage.
Les métaphores de Rodari sont délicieusement spirituels et les petits vont sourire de ce paradoxe.
Une morale qui pourrait rester à hauteur de tout-petits lecteurs sur cette vraie valeur du chiffre mais relisez l'album à des lecteurs qui commencent à savoir lire et vous aurez une autre analyse, une qui revient à la vraie valeur de l'amitié.
Et ça c'est intéressant.
Le choix graphique ajouté par Elena Del Vento en impressions de peinture est amusant et donne des idées de patouilles de couleurs. Une autre valeur ajoutée.
C'est à découvrir.
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Bon...les illustrations me plaisent moyen. J'ai du mal avec ce papier découpé peint dans des couleurs franches à grands coups de pinceaux pas délicats. Mais j'aime bien l'idée de départ : un grand-père qui raconte "Le petit chaperon rouge" à sa petite fille, qui se trompe tout le temps sur tout et que la gamine doit reprendre constamment parce qu'il raconte n'importe quoi. C'est très drôle.
Mais je n'aime pas la fin. Je trouve qu'elle tombe à plat, après, justement, un passage que j'aime beaucoup sur des indications de direction qui me font particulièrement rire.
Donc une bonne idée, mais décevante au final, pour moi.
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Ce livre est l'un des premier que j'ai lu, il m'a fait découvrir la lecture et aimer celle-çi.
Il s'agit des plusieurs histoire toutes plus folles les unes que les autres.
L'histoire du monsieur qui a perdu son nez, où celle des rues avec tapis roulant, ou encore cet enfant qui inverse les phrases: "pourquoi les tiroir ont-il des bureaux?"
où encore de cette ville que l'on peut manger :)
je m'en souviens encore pourtant c'était il y a 22 ans que j'ai lu ce livre :)
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Un très beau livre pour parler de la différence. L'histoire de 7 enfants à travers le monde, qui malgré les particularités de chacun, sont si similaires qu'ils ne sont qu'un enfant. Le texte est court, poétique, les illustrations très belles et le papier de qualité. L'histoire est très douce, peut-être même un peu trop, j'ai trouvé un petit manque de punch, mais c'est aussi de ce fait une très belle histoire pour le coucher. À partir de 3-4 ans.
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Les dessins sont réalisés en papier prégouachés et découpés, agrémenté d'un minimum de traits. C'est l'histoire du petit Chaperon Rouge que raconte un grand-père à sa petite fille, il la raconte très mal, et la petite fille ne cesse de le corriger. C'est drôle, un peu iconoclaste et très dynamique. Un petit livre plein d'énergie, aussi bien du côté de l'histoire que des illustrations.
-"Il était une fois une petite fille qu'on appelait Chaperon Jaune.
- Non, rouge !"
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