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3.35/5 (sur 10 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Canandaigua, New York , le 20/11/1922
Mort(e) à : St. Petersburg, Floride , le 9/01/1983
Biographie :

Gil Brewer est un écrivain américain de roman policier. Il publie parfois sous les pseudonymes Harry Arway, Al Conroy, Elaine Evans, Hal Ellson, Eric Fitzgerald, Bailey Morgan et utilise le nom maison Ellery Queen.

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, Brewer combat en Belgique et, pendant deux ans, en France, où il est blessé. Démobilisé, il est successivement pompiste, ouvrier dans une fabrique de conserves et libraire.
Il publie plus de 400 nouvelles dans divers pulps, dont Black Mask. Il faut attendre le début des années 1950 pour le voir aborder le roman qu'il ne délaisse plus pendant vingt ans, écrivant plusieurs romans noirs
Alcoolique invétéré, il meurt des suites d'un coma éthylique en 1983.

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
- Je suis ici chez moi, reprend Sam. Et maintenant, foutez le camp !
Il fait quelque pas en direction d’Angers. Angers saisit le Luger sur la télévision. Sam s’arrête au milieu de la pièce et le regarde. Il est devenu très rouge et il sue à grosses gouttes. Il n’est plus très sûr de lui. Il se conduit comme un imbécile, mais comment l’en empêcher ?
- Vous avez entendu ? demanda Sam à Angers. Je suis ici chez moi.
Je supposais que Sam s’était rendu compte, dès son arrivée, qu’il avait affaire à un cinglé. Je m’aperçois maintenant qu’il n’en est rien. Sam n’a aucune idée de la situation. Et bien que nous ayons abordé divers sujets devant Angers, je me demande comment il réagirait s’il s’entendait traiter de fou. C’est un mot que nous avons tous soigneusement évité.
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Ce matin-là, j'avais sauvé une vie humaine. Celle d'un passant anonyme et étourdi, qu'un autobus allait écraser. Il a voulu me payer un verre. On a donc été boire un verre. Sa main tenait un Luger. Il a appuyé le Luger contre le rebord du comptoir et il a tiré. Le patron du bar s'est abattu comme un arbre. La balle lui était entrée entre les deux yeux. Puis l'homme s'est tourné vers moi, le Luger au poing.
– Tu m'as sauvé la vie, camarade, a-t-il dit. Faut pas que je l'oublie
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- Steve, dit Lilian.
Je me retourne vers elle. Elle est debout, près de la fenêtre, et me fait signe de la rejoindre. Angers ne lève pas les yeux quand je traverse la pièce.
- Regardez, chuchote-t-elle.
Une voiture de police vient de s’arrêter devant chez moi. Deux flics en descendent et s’immobilisent au bord du trottoir. Ils discutent un instant, puis examinent la maison. La nuit commence à tomber et les contours des choses s’estompent.
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- Je vous demande de sortir de cette maison, lance Sam derrière nous. Vous avez peut-être tué deux personnes, mais vous ne me faites pas peur.
- Il ne pourrait pas la boucler, cet imbécile ! murmure Lilian.
Les deux flics se dirigent vers le perron. L’un d’eux appuie sur la sonnette.
Sam, dans notre dos, continue à sommer Angers de sortir. Angers n’a pas ouvert le bec. Je préfère ne pas le regarder.
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Sans espoir, comment continuer à vivre ? Parce que sans espoir, sans lendemain, à quoi bon aller plus loin ? Et l’on peut toujours aller plus loin, toujours au-delà, jusqu’au lendemain final. Alors seulement, il n’y a plus d’espoir.
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Et le voilà pris au piège, garrotté, alors qu’il sait pertinemment qu’il ne l’aime pas. Que le désir, la convoitise seuls le pousseront jusqu’à la folie la plus noire, vers le spectre grimaçant de la démence.
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Angers, dans son fauteuil, a posé le Luger sur ses genoux. Il fixe d’un regard intense les pieds de Sam Graham.
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Quelque chose m’a atteint le cœur, lentement, comme un fil noir s’enroulant au ralenti autour d’une bobine.
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Elle prend trop de place ici. Elle est malheureuse comme la pluie et n’a plus rien à attendre de la vie.
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