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3.86/5 (sur 608 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Kensington, Londres , le 29/05/1874
Mort(e) à : Beaconsfield , le 14/06/1936
Biographie :

Gilbert Keith Chesterton est un écrivain anglais.

Né dans une famille bourgeoise, il étudie à la St Paul's School de Londres, puis à la Slade School of Art dans le but de devenir illustrateur. En 1896, il commence à travailler pour l'éditeur londonien Redway, puis chez T. Fisher Unwin chez qui il reste jusqu'en 1902. Pendant cette période, il se lance aussi dans le journalisme comme pigiste dans la critique littéraire et artistique.
En 1901, il épouse l'auteure Frances Blogg (1869-1938) avec qui il restera marié toute sa vie (ils n'ont pas eu d'enfants). L'année suivante, une chronique d'opinion hebdomadaire lui est proposée au "Daily News", puis en 1905 à l’"Illustrated London News", où il restera pendant trente ans.

Son œuvre est d'une grande variété : il a été en effet journaliste, poète, biographe et apologiste du christianisme. En tant qu'auteur de romans policiers, il est surtout connu pour la série de nouvelles dont le personnage principal est un détective en soutane : le père Brown. Les premières enquêtes du père Brown sont d'abord publiées dans les magazines mensuels "The Story-Teller" et "The Cassell's Magazine", en Angleterre, et dans le journal "The Saturday Evening Post", aux États-Unis, entre septembre 1910 et juillet 1911.

Il est particulièrement renommé pour ses œuvres d'apologétique chrétienne ; même ses adversaires ont reconnu l'importance de textes comme "Orthodoxie" (1908) ou bien "L'Homme éternel" (1925). Membre de la Haute Église anglicane, il se convertit au catholicisme en 1922.
Surnommé "le prince du paradoxe", il utilise abondamment proverbes et dictons populaires, et notamment les lieux communs en les détournant de leur sens. En tant que penseur politique, il dénigre également libéraux et conservateurs.

Chesterton était très grand (1,93 m) et de forte corpulence (il lui est arrivé d'atteindre 130 kg). Sa silhouette et sa personnalité inspirèrent au romancier John Dickson Carr le personnage du détective Gideon Fell. Il portait habituellement une cape, une canne-épée, et avait continuellement un cigare à la bouche.

Chesterton a écrit environ 80 livres, plusieurs centaines de poèmes, quelque 200 nouvelles, 4 000 articles et plusieurs pièces de théâtre. Ses écrits sont pleins d'humour, il utilise la plaisanterie et le paradoxe pour faire des observations profondes sur le monde, la politique, la philosophie, et de nombreux autres sujets.
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"[…] les auteurs d'aphorismes, surtout lorsqu'ils sont cyniques, irritent ; on leur reproche leur légèreté, leur désinvolture, leur laconisme ; on les accuse de sacrifier la vérité à l'élégance du style, de cultiver le paradoxe, de ne reculer devant aucune contradiction, de chercher à surprendre plutôt qu'à convaincre, à désillusionner plutôt qu'à édifier. Bref, on tient rigueur à ces moralistes d'être si peu moraux. […] le moraliste est le plus souvent un homme d'action ; il méprise le professeur, ce docte, ce roturier. Mondain, il analyse l'homme tel qu'il l'a connu. […] le concept « homme » l'intéresse moins que les hommes réels avec leurs qualités, leurs vices, leurs arrière-mondes. […] le moraliste joue avec son lecteur ; il le provoque ; il l'incite à rentrer en lui-même, à poursuivre sa réflexion. […] On peut toutefois se demander […] s'il n'y a pas au fond du cynisme un relent de nostalgie humaniste. Si le cynique n'est pas un idéaliste déçu qui n'en finit pas de tordre le cou à ses illusions. […]" (Roland Jaccard.) 0:14 - Bernard Shaw 0:28 - Julien Green 0:45 - Heinrich von Kleist 1:04 - Georges Henein 1:13 - Ladislav Klima 1:31 - Michel Schneider 1:44 - Hector Berlioz 1:55 - Henry de Montherlant 2:12 - Friedrich Nietzsche 2:23 - Roland Jaccard 2:37 - Alphonse Allais 2:48 - Samuel Johnson 3:02 - Henrik Ibsen 3:17 - Gilbert Keith Chesterton 3:35 - Gustave Flaubert 3:45 - Maurice Maeterlinck 3:57 - Fiodor Dostoïevski 4:08 - Aristippe de Cyrène 4:21 - Générique Vous aimerez peut-être : DICTIONNAIRE DU PARFAIT CYNIQUE #3 : https://youtu.be/A6¤££¤86S'IL N'Y AVAIT DE BONHEUR QU'ÉTERNEL83¤££¤ DICTIONNAIRE DU PARFAIT CYNIQUE #1 : https://youtu.be/PAkTz48qZrw NI ANGE NI BÊTE : https://youtu.be/aBUASQxO9z4 S'IL N'Y AVAIT DE BONHEUR QU'ÉTERNEL... : https://youtu.be/bHCEHBhdLLA LES CHIENS CÉLESTES : https://youtu.be/zZ-0H1qTlJg PETITE FOLIE COLLECTIVE : https://youtu.be/Ge4q_tfPWjM AD VITAM AETERNAM : https://youtu.be/YjvEBidvMXM QUE SUIS-JE ? : https://youtu.be/sbWh58UeGvE LA LUCIDITÉ POUR LES NULS : https://youtu.be/mMXwZq9N2kk Philosophie : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8pT0¤££¤55Attribution-NonCommercial95¤££¤9ptGAv Référence bibliographique : Roland Jaccard, Dictionnaire du parfait cynique, Paris, Hachette, 1982. Images d'illustration : Marquise de Lambert : https://de.wikipedia.org/wiki/Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles#/media/Datei:Anne-Thérèse_de_Marguenat_de_Courcelles.jpg George Bernard Shaw : https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Bernard_Shaw#/media/Fichier:G.B._Shaw_LCCN2014683900.jpg Julien Green : https://www.radiofrance.fr/franceculture/le-siecle-d-enfer-de-l-ecrivain-catholique-et-homosexuel-julien-green-8675982 Heinrich von Kleist : https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_von_Kleist#/media/Fichier:Kleist,_Heinrich_von.jpg Georges Henein : https://www.sharjahart.org/sharjah-art-foundation/events/the-egyptian-surrealists-in-global-perspective Ladislav Klima : https://www.smsticket.cz/vstupenky/13720-ladislav-klima-dios Michel Schneider : https://www.lejdd.fr/Culture/Michel-Schneider-raco

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Gilbert Keith Chesterton
Le monde ne mourra jamais par manque de merveilles mais par manque d'émerveillement.
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Je ne pense pas qu'il y ait rien de stupide dans le fait de hurler à la lune ou d'avoir peur des démons dans les ténèbres...ni que ce soit une preuve d'ignorance. Cela me semble parfaitement philosophique. Pourquoi un homme serait-il considéré comme une sorte d'idiot parce qu'il ressent le mystère et le danger de l'existence elle-même ?
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Etre bon représente une aventure autrement violente et osée que de faire le tour du monde à la voile.

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Le fort ne peut être courageux. Seul le faible peut l'être [...] C'est pourquoi cette sympathie envers les petits et les vaincus, qu'on nous a souvent reprochée, à nous libéraux et nationalistes, n'est pas du tout un sentimentalisme vain, comme l'imaginent M. Wells et ses amis. C'est la première loi du courage pratique. Appartenir au camp le plus faible, c'est appartenir à l'école la plus forte.
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Lorsque j'arrivai, il y avait seulement quatre autres demoiselles avec miss Brett, mais elles étaient en train de coudre avec beaucoup d'activité...Après environ dix minutes de conversation, je me levai pour partir et, à ce moment,... j'ai entendu Miss Mowbray dire à miss James : "vas-y Bill !". Ceci me parut extraordinaire. Je ne comprenais absolument pas...Mon expérience, comme je vous l'ai dit, peut-être incomplète ; il se peut que les demoiselles aient, dans l'intimité et dans des réunions composées exclusivement de célibataires, des coutumes plus déréglées que je ne le sache.Mais cela me parut bizarre....Mais je fus encore plus étonné lorsque...je vis la dame maigre au châle de laine appuyée de toute sa hauteur contre la porte par laquelle j'étais sur le point de sortir.Elle tricotait toujours et je supposai que cette position verticale n'était qu'une excentricité de vieille fille et un oubli de mes intentions de départ.Je dis doucement : "je suis désolé de vous déranger, Miss James, mais vraiment il faut que je parte." Là je m'arrêtais court car les mots qu'elle prononça en réponse furent tels qu'ils rendaient cette interruption de ma phrase naturelle et excusable. ...Elle dit : "la ferme, grosse andouille"...et puis le dernier fil soit de ma propre raison, soit de la raison de tout l'univers, se rompit subitement. Miss Brett, debout près de la cheminée dit : "colle-lui la tête dans un sac et attache-le avant de commencer à gueuler." Était-il vrai, comme j'en avais eu l'impression subite un moment auparavant , que les dames non mariées composaient quelque société spéciale, affreuse et débauchée, dont toute autre personne était exclue ?...Je me rappelais les sabbats de sorcières. J'étais même en train, mon esprit battant complètement la campagne, d'essayer de retrouver quelques vers sur les nymphes de Diane, lorsque Miss Mowbray m'entoura de son bras par derrière...Miss Brett -ou ce que j'avais appelé Miss Brett-était debout devant moi, un gros revolver à la main et un rire satanique sur le visage.
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J'admets qu'il a le léger défaut réel d'avoir, sans discussion possible, perdu la tête.Mais il a surtout de défaut réel, né de l'engouement moderne pour le Progrès et la Nouveauté, de croire tout que tout ce qui est étrange et nouveau est forcément une conquête. Si vous alliez le trouver pour lui proposer de dévorer votre grand-mère, il serait de votre avis, pourvu que vous lui; présentiez la chose sur le terrain de l'hygiène et de l’intérêt général, comme un procédé moins coûteux que l'incinération. Pourvu que vous progressiez en vitesse, il lui importe peu que ce soit vers les étoiles ou vers l'abîme. Il en résulte que sa maison est remplie par un défilé ininterrompu des coteries littéraires et politiques, d'hommes qui portent les cheveux longs parce que c'est romantique et d'autres qui les portent courts parce que c'est hygiénique ; d'hommes qui marchent sur leur pieds dans le seul but de se servir de leurs mains, et d'autres qui marchent sur leurs mains de crainte de se fatiguer les pieds. Mais quoique les habitués de ses salons soient généralement des toqués comme lui, ils sont presque toujours, comme lui, de braves gens.
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Gilbert Keith Chesterton
Le monde s'est divisé entre Conservateurs et Progressistes. L'affaire des Progressistes est de continuer à commettre des erreurs. L'affaire des Conservateurs est d'éviter que les erreurs ne soient corrigées.
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Gilbert Keith Chesterton
Etre dans son lit serait une expérience à la fois parfaite et sublime si l'on pouvait avoir un crayon assez long pour dessiner sur le plafond.
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Le prêtre lui aussi sembla un peu embarrassé, comme s'il n'arrivait pas à débrouiller ses propres pensées. Il réfléchit un instant, les sourcils froncés et reprit brusquement.

— Il est si facile d'être compris de travers. Tous les hommes ont de l'importance ; vous, moi, tous. C'est le fait théologique le plus dur à avaler.

L'inspecteur ébahi le regarda sans comprendre, mais le Père Brown poursuivit :

— Nous sommes tous chers à Dieu. Dieu seul sait pourquoi. Mais c'est la seule justification possible de l'existence des policiers.

L'inspecteur ne parut pas frappé par cette justification cosmique de sa propre existence.

— Ne voyez-vous pas que la loi à sa manière a raison ? Si tous les hommes ont leur importance, tous les assassinats ont la leur. L'oeuvre si mystérieuse créée par Dieu, nous ne pouvons pas permettre qu'elle soit mystérieusement détruite.
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Non seulement cette silhouette lui était étrangère, mais elle était étrange en elle-même. C'était celle d'un homme encore jeune, qui semblait d'ailleurs plus jeune que ses habits, qui n'étaient pas seulement élimés mais depuis longtemps démodés-des habits d'une étoffe assez commune, mais portés de façon peu commune. Il était vêtu en effet d'une sorte d'imperméable léger, qu'il avait peut-être mis pour aller en mer, mais qui, retenu au cou par un seul bouton, avec les manches qui ballaient au vent, ressemblait plus à une cape qu'à un manteau. Il s'appuyait d'une main osseuse sur un bâton noir, et de son chapeau à large bord s'échappaient une mèche ou deux de cheveux noirs. Il avait un visage basané mais assez beau, sur lequel flottait une sorte de sourire embarrassé, à moins qu'il ne s'agît de l'esquisse d'un ricanement.
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