Il saisit son fusil, le posa sur ses genoux, le caressa. Il retrouvait par ce geste tous ceux que font les trappeurs qui sont seuls dans le Wilderness et qui éprouvent pour leur arme une affection aussi réelle que celle portée à un animal domestique. Geste prouvant leur reconnaissance, car il est vrai que le fusil est pour eux le protecteur contre les bêtes féroces et tous les ennemis.
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