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Citation de GeorgesSmiley


"Dzing !" Le planeur fit un violent bond en avant et roula sur la piste. Il se souleva du sol un instant, comme en apesanteur, puis retomba sur le train d'atterrissage en ballotant les hommes et leur mettant le coeur au bord des lèvres. Il se souleva de nouveau, et cette fois resta en l'air. Edwards ferma les yeux et... se résigna à mourir. "la main du destin m'avait conduit à ce point de ma vie. T'es foutu mon vieux. Plus la peine de t'inquiéter."
Un silence tendu régnait dans le planeur. Ils allaient toucher terre. Le moment tant redouté arrivait. Chacun s'accrocha à son voisin et ils se préparèrent à l'impact. Un grand bruit de déchirure traversa le planeur de bout en bout :"comme une bâche géante qu'on arrache d'un coup sec." Ce bruit fut suivi par un grondement grave et les hommes furent pratiquement éjectés de leur siège. Même l'imperturbable John Howard crut sa fin arrivée. Il y eut "le boucan le plus épouvantable qu'on puisse imaginer." Et puis, dans un terrifiant nuage d'étincelles et de débris, l'épave du planeur stoppa net. Les deux pilotes furent précipités en avant avec une telle violence que leurs sièges furent arrachés aux boulons qui les retenaient au plancher. Ils furent projetés à travers le pare-brise hors du cockpit et se retrouvèrent dans un champ, ce qui leur valut le titre de premiers soldats alliés à débarquer en France le jour J. Malheureusement pour eux, ils touchèrent terre à peine conscients.
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