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3.36/5 (sur 20 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Gilles Babinet passe son baccalauréat en candidat libre à l’âge de 20 ans. Plus tard, il crée 9 sociétés dans des domaines variés.
Le 27 avril 2011, Gilles Babinet est élu premier président du Conseil national du numérique.
Le CNN a pour charge d'éclairer les pouvoirs publics sur les enjeux de l'économie numérique et d’améliorer le dialogue entre le gouvernement et le secteur de l'Internet21. Sous sa présidence, il oriente le CNN sur des travaux de réforme de l'État et de compétitivité ; en particulier, le CNN s'est engagé sur le développement de « l'e-éducation », du financement de l'innovation, de la fiscalité du numérique, et de l'open-data.
En janvier 2014, Gilles Babinet publie un premier ouvrage, intitulé L'Ère Numérique, un nouvel âge de l'humanité, dans lequel il met en avant l'impact des technologies, des concepts ainsi que des modes de pensées issus de la sphère numérique sur le monde tel qu'il existe aujourd'hui29.
En identifiant cinq domaines dont l'évolution en cours, intrinsèquement liée à celle du numérique, va changer toute notre vie, il démontre que nous sommes à l'aube d'une révolution sans précédent, d'un changement de paradigme profond pour l'humanité. Ces domaines sont la connaissance, l'éducation, la santé, la production et l'État.

Site : http://www.gillesbabinet.com

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Source : Wikipédia
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"Les systèmes d'IA dotés d'une intelligence capable de concurrencer celle de l'homme posent de graves risques pour la société", indique une lettre ouverte publiée la semaine dernière par plus de 1000 signataires, parmi lesquels Elon Musk. L'IA est-elle véritablement un danger pour l'humanité ? Pour en parler, Guillaume Erner reçoit : - Chloé Clavel, professeure associée en informatique affective à Telecom ParisTech - Gilles Babinet, entrepreneur, vice-président du conseil du numérique et conseiller de l'Institut Montaigne sur les questions numériques #ia #chatgpt #intelligenceartificielle ___________ Découvrez tous les invités des Matins de Guillaume Erner ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDroMCMte_GTmH-UaRvUg6aXj ou sur le site https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins Suivez France Culture sur : Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture TikTok : https://www.tiktok.com/@franceculture Twitch : https://www.twitch.tv/franceculture

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Les machines ont été initialement pensées pour nous servir et vont devoir le faire plus encore, pour répondre aux défis posés par l’alimentation, l’environnement, l’organisation urbaine et sociale du monde qui vient.

Mais l’organisation des sociétés doit être faite pour remettre les choses à leur place : à l’humanité la transcendance, l’art et la poésie ; aux machines la production, l’efficacité. On peut en tout cas se demander si c’est avec la prescience de tout cela que Malraux aurait prononcé sa célèbre phrase « Le XXIe siècle sera mystique ou ne sera pas » Car c’est en regard du risque de sur rationalisation du projet humain que Malraux s’exprimait.
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Il est impossible de passer sous silence le fait que l’énergie dévolue au numérique représente déjà 10 % de la consommation totale d’énergie électrique, en prenant en compte la consommation des réseaux de télécommunications. C’est plus que toute l’énergie que consomme l’industrie aéronautique, et l’équivalent de ce qu’utilisait toute la planète pour s’éclairer en 1985. Il y a là de quoi se demander si les gains de productivité que l’on escompte des données ne sont pas en grande partie annihilés par cette consommation débridée. Cela est d’autant plus une interrogation que la consommation issue du numérique, mais également des centres de données où se déroulent les opérations de traitement de type Big Data, connaissent un développement effréné, qui n’a d’égal que le développement des usages que chacun constate tout autour de soi. Si l’on considère qu’environ 2 milliards d’êtres humains « seulement » ont accès aux services digitaux, on peut assez aisément escompter que les 5 autres qui n’y accèdent pas encore le fassent dans un futur proche et créent une demande supplémentaire en proportion. Si l’on ajoute à cela que le numérique consomme de l’énergie électrique principalement produite à partir de charbon, la première photographie de l’ère des données n’est pas particulièrement écologique et bénéfique à la planète.
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Il faut l’admettre : la santé dans l’ensemble des pays riches (ceux de l’OCDE) ne se porte pas au mieux. Plusieurs études pointent du doigt le fait que dans certaines catégories sociales, on observe une diminution de la durée de vie en bonne santé ; une première depuis l’émergence de la médecine moderne. De nombreux signes montrent que le système est à bout de souffle. Malgré des budgets de plus en plus importants, la qualité ne suit pas. Au sein de l’OCDE, on estime que de 10 à 17 % des diagnostics médicaux sont tout simplement erronés, avec tous les risques que cela induit pour les patients.
En France, nous dépensons près de 12 % du PIB dans le système de santé – 240 milliards – une somme à rapprocher de ce que coûtent les services de l’Etat (360 milliards). La principale différence entre les coûts de l’Etat et du système de santé c’est que l’un n’augmente que de 0.8 % par an tandis que l’autre augmente de 4 % par an ; une augmentation tout simplement insoutenable sur le long terme, surtout lorsque l’on sait que la croissance économique n’est, depuis quelques années, que rarement supérieure à 1 %.
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Le pire serait d’avoir une approche manichéenne des données et de les considérer a priori, juger qu’elles sont un outil d’oppression et rien d’autre. Cela reviendrait à nous couper du progrès au sens large et d’une occasion inégalée de progrès social, d’une société qui reste à définir. Rappelons-le encore une fois : les données ne sont qu’un outil. A nous de décider ce que nous voulons en faire.
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On ne peut écarter d’un revers de la main la possibilité qu’émergent des services en ligne de diagnostic et de suivi qui soient sensiblement plus efficaces que ceux disponibles par le biais de la médecine officielle. Qu’il s’agisse de dispositifs utilisant des capteurs ou mettant en œuvre des stratégies d’analyse de données, il y a peu de doute que ceux-ci pourront, à brève échéance, nous prévenir de l’imminence de toutes sortes de maladies. Sceptiques ?

Il est probable que l’on verra bientôt des gens arriver chez leur médecin uniquement dans le but de lui demander une prescription médicale que leur service numérique de santé aura concoctée.

en 1999, fut mis en place le Système national d’information inter-régimes de l’Assurance maladie (Sniiram), une base de données unique au monde alimentée par les feuilles de soins des Français, qui contient, entre autres informations, leur consommation de médicaments.
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Quatre questions émergent :
1. La propriété sera-t-elle toujours une valeur phare de la société de demain ?
2. L’espace géographique sera-t-il toujours le fondement sur lequel s’appliquera le droit ?
3. Les lieux de savoir vont-ils disparaître ?
4. Les systèmes politiques fondés sur la représentation auront-ils toujours un sens ?
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Car pour atteindre cet objectif d’univers « hyper scientifique » régulé par les données, les sociétés deviendront non seulement beaucoup plus normatives qu’elles ne le sont déjà, mais probablement eugénistes. C’est l’essence même d’une société performante : l’élimination des défauts par sélection génétique (ce qui a déjà largement commencé) et la rectification des tendances asociales. Il y a dans ce projet un risque de rectification morale dont l’enjeu interpelle déjà les chercheurs en neurosciences : doit-on corriger les aspérités cérébrales ? S’il y a des avantages à se conformer au projet, il existe un risque que les éléments déviants soient rééduqués par la machine.
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L’entreprise de demain est une plateforme d’intelligence collective. C’est une interface d’échange de données et de mise en œuvre du potentiel d’expertises distribuées ; un facteur d’aplatissement et de fluidification des processus.
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Depuis une dizaine d’années les tracteurs embarquent désormais des capteurs qui scrutent les caractéristiques des champs en temps réel. Tout cela crée un volume de données tel qu’il n’est plus possible de l’analyser soi-même. Aussi, de nombreux acteurs se tiennent-ils en embuscade, au premier rang desquels la très célèbre firme Monsanto.
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2012 aura marqué l’histoire de l’humanité pour être la première année où plus de 50 % de la population mondiale vit désormais dans les villes, soit environ 3.6 milliards de personnes. …. Selon l’ONU, d’ici 2040 ce seront les deux tiers de l’humanité qui vivront dans des villes.
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