Gilles Bachelet a un chat. Un éléphantesque chat très gentil, très paresseux et très joueur (après tout, c’est un chat). Nous faisions connaissance avec lui dans Mon chat le plus bête du monde (« Un ami m’a offert récemment un ouvrage sur les chats. Je ne suis pas arrivé à déterminer exactement à quelle race appartient le mien. »), nous en savions un peu plus dans Quand mon chat était petit. Cette fois, le matou est amoureux…
Le chat et son maître viennent d’emménager à la campagne, l’occasion rêvée de découvrir les joies du jardinage…
et les minettes du quartier. Enfin La Minette, parce que ça y est, Monsieur a une fiancée. Une chatte très chatounette (entendez pas très éléphantesque), tout aussi espiègle que son compagnon, et câline avec ça. Qu’il est bon de découvrir à deux la vie au grand air, la cueillette des mûres, la chasse aux escargots, les parties de cache-cache… et partager les siestes dans des postures improbables.
Les nouvelles sont donc bonnes, le chat va (très) bien, son maître aussi, qui ne manque visiblement pas d’inspiration.
Plonger dans un album de Gilles Bachelet, c’est accepter de basculer dans un monde parallèle où le loufoque est un fait établi. Une fois de plus, l’illustrateur en robe de chambre croque avec précision et cocasserie le quotidien. Des scènes truculentes prises sur le vif, figées dans des dessins à la fois très décalés et très expressifs (si vous avez un chat, vous aurez l’impression d’y voir le vôtre…).
Si vous ne connaissez pas encore son univers, foncez, découvrez, vous allez vous marrer !
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