Pour Lartigue cependant, le monde se divisait entre ceux qui exercent le pouvoir et ceux qui l'incarnent. L'exercer, c'était décider, mettre en place, exécuter. L'incarner, c'était faire des papouilles aux électeurs, prononcer des discours écrits par d'autres, déposer des gerbes le 11 novembre. Et tous ceux qui délaissaient le premier monde, où, dans la discrétion, on gouverne la France, pour rejoindre le second, dans lequel prévalent l'hystérie et petits phrases, le laissaient franchement dubitatif.