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Critiques de Gilles Delabie (17)
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Les communiants de Rouen

« Ville au sang clocher »



Dans l’ambiance dès le premier chapitre, pas le temps aux présentations, ce sera pour plus tard. Première scène, le commissaire est en action. Soucieux et inquiet le commissaire Bouvier a une enquête qui arrive pas à pas et je commence à être prise par l’atmosphère du roman. Bam ! Un événement survient, je suis loin de l’avoir vu venir. L’auteur m’a attrapé dans son récit. Je m’attendais à plus d’actions, plus de suspense, il y avait tous les ingrédients pour que je passe à fond dans l’histoire. Des éléments inattendus se manifestent de temps en temps qui permettent de dynamiser l’histoire qui suit son cours. En parallèle, une personne m’intrigue… Retournement de situation, révélations, tout n’est jamais tout blanc ni tout noir. Je ne m’attendais pas à cette fin.

J’ai beaucoup aimé les références historiques liées à la ville de Rouen, ma ville natale. Je me voyais marcher dans ses rues d’une autre époque.

J’ai rencontré l’auteur par hasard lors d’une séance de dédicace à Barentin (76), merci le hasard et merci Gilles pour ta dédicace.
Lien : https://www.facebook.com/Par..
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Les communiants de Rouen

Genre: Roman policier.

Un petit roman acheté et dédicacé par son auteur ,au magasin Cultura près de chez moi.



Nous sommes en 1956,à Rouen, le président Coty doit venir inaugurer la réouverture de la cathédrale, autant vous dire que les services d'ordre sont sur les dents,mais là une drôle de découverte ,d'un genre macabre, va faire intervenir le commissaire .Bouvier.Un drôle de pavé dans la mare, qui va faire grincer des dents pour certains.

Si pour moi ,le début fut laborieux et un tantinet longuet,il y a ,à la fin de l'enquête ,tout un concours de circonstances qui pimentent enfin le dénouement.

Une lecture détente,agréable qui m'a permis de me plonger dans les préparatifs de Noël ,sereinement et calmement.

- Les communiants de Rouen est le 1er d'une trilogie(2012).

-le 2ème paraît en 2014: La part du mal

-Le 3ème paraît en 2018: le gendre idéal.,

Toujours sous la houlette du commissaire Bouvier.⭐⭐⭐



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Les communiants de Rouen

Excellent petit polar de 158 pages ! Idéal pour glisser dans un sac ou dans une poche (comme les autres livres de cet éditeur dont je vous recommande le catalogue). La construction de ce polar peut ressembler parfois à des polars nordiques : les petites victimes s'expriment en tête des chapitres et l'enquête avance doucement mais sûrement. Les personnages sont bien campés. Ni tout blancs ni tout noirs, tous ont leurs zones d'ombre, leurs petits secrets qu'ils ne veulent pas voir dévoiler au grand jour, tant Kléber Bouvier que son principal protagoniste, Monseigneur Glâtre, l'évêque de Rouen. Bouvier est plutôt calme, la cinquantaine juste dépassée, mais il peut parfois s'emporter violemment dans un langage très imagé

L'intrigue tient la route, l'époque de l'après-guerre permet de jouer sur l'opposition collaborateur/résistant, mais là encore tout n'est pas si simple qu'il y paraît. Pas de manichéisme chez Gilles Delabie, et c'est très bien ainsi, l'inverse eût été trop "facile", trop évident. Enquête linéaire mais qui réserve quelques rebondissements lorsqu'on croit que tout est calé, fini.



Le contexte est intéressant : je ne connais de Rouen que les boulevards extérieurs qui permettent d'éviter son centre (sauf l'an dernier ou par la faute -ou grâce- à un maniement de GPS de débutant je me suis retrouvé en plein centre de la ville alors que je voulais la contourner). Ville détruite pendant la guerre, elle est, dans ce roman, en pleine reconstruction, en rénovation nécessaire, notamment pour ses quartiers insalubres

En bon anticlérical que je suis, j'ai ouvert ce polar avec un a priori positif (Les communiants de Rouen, ça devait forcément taper sur l'Institution religieuse) et l'ai refermé avec beaucoup de plaisir -non pas celui de l'avoir enfin fini, mais au contraire celui d'avoir lu un très bon roman policier. Et comme je le disais plus haut, point de manichéisme chez l'auteur, mon anticléricalisme dût-il en prendre un coup, Gilles Delabie sait jouer avec les stéréotypes pour mieux les dynamiter.
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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Les communiants de Rouen

Un vrai coup de coeur pour ce "petit" polar de 157 p. très bien ficelé,



comme quoi il n'est pas toujours nécessaire d'écrire des pavés de 500 pages pour passionner le lecteur.



L'action se situe dans le Rouen d'après-guerre et j'ai aimé l'atmosphère dont l'auteur a su envelopper son histoire.



Une atmosphère sombre pour une période trouble où chacun à quelque chose à se reprocher, à commencer par le commissaire Bouvier lui-même.



Un livre très bien documenté qui sert une intrigue originale avec une fin particulièrement touchante.



Après avoir lu ce livre je ne regarde plus la cathédrale de Rouen de la même manière !



Pour un coup d'essai, c'est un coup de maître et c'est avec une grande impatience que j'attends de lire un second titre de Gilles Delabie !
Lien : http://jazz-crime.over-blog...
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La part du mal

Deuxième aventure du commissaire Kléber Bouvier déjà rencontré dans Les communiants de Rouen. En relisant ce que j'avais écrit du premier tome, je m'aperçois avec grande joie que Gilles Delabie change la construction de son roman, non que le premier fût mauvais, bien au contraire, mais de cette manière, on n'a pas l'impression de lire le même livre. Et il est bon ce polar, excellent même. D'abord l'intrigue est suffisamment alambiquée pour tenir la route jusqu'aux ultimes lignes, pour nous embarquer sur de mauvaises pistes, des mauvaises intuitions. Ensuite, une belle part est faite aux personnages, Kléber Bouvier en particulier, mais aussi Gustave Malet, le père du défunt, un très riche propriétaire terrien qui a bâti sa fortune pendant la guerre.

Peu d'humour dans ce roman, une ou deux saillies de-ci de-là :

"Péqueri s'empressa de prendre le chargement et monta les marches quatre à quatre.

- Tu parles d'une flèche ! Ils sont tous comme ça les nouveaux cette année ? ironisa Marini.

- Non, lui il est exceptionnel, il a un an d'avance..." (p.40)

Non, le ton est lourd, l'ambiance noire et glauque, le froid extrême de l'hiver 54 (celui de l'appel de l'Abbé Pierre qui l'a rendu célèbre) n'allège pas l'ensemble, au contraire. Le commissaire Bouvier se débat dans cette enquête dont il ne voit pas l'issue, il faut dire que dans la campagne du pays de Caux, les têtes sont dures et les gens taiseux (et on dit des Bretons, les Normands n'ont pas l'air en reste). Chacun sait une bribe -ou plusieurs- mais personne ne dit rien par peur des représailles de l'homme fort du canton, Gustave Malet qui est un type odieux (et le terme est faible). Bouvier patauge et sa vie personnelle n'est pas idyllique non plus, partagé qu'il est entre Clémence sa femme et Suzanne sa maîtresse. C'est aussi le moment ou surgit du passé un homme, Leperron, ancien milicien qui, pendant la guerre, a tout fait pour emprisonner Kléber et Clémence qui étaient dans la Résistance. Des révélations sur ses pratiques déstabilisent le couple Bouvier qui n'a pas particulièrement besoin de ça.

Un polar social et historique, drôlement bien fichu, bien écrit ce qui rajoute au plaisir de le lire, maîtrisé de bout en bout qui fourmille de considérations politiques, historiques, sociales, philosophiques : "Il existe un état supérieur à tout sentiment, dévorant les rêves, les envies, les joies, les peines, les êtres tout entier, un état tout puissant, invincible : la honte. Lorsqu'elle nous traque, on a beau user de subterfuges, brosser son âmes à l'eau bénite, la camoufler sous l'alcool, la jeter en pâture à la folie, la claquemurer dans l'oubli, elle finit toujours par nous anéantir, à l'aide d'une corde, d'une balle ou d'un précipice..." (p. 162). Un polar qui ne peut laisser indifférent, qui ne fait pas dans l'anecdotique, mais dans le lourd. Faites connaissance avec Kléber Bouvier, vous ne le regretterez pas, et même si je puis me permettre un conseil, comme il n'en est qu'à deux enquêtes, commencez par la première -Les communiants de Rouen- et continuez avec celle-ci, La part du mal ; n'hésitez pas, vous ne prenez qu'un risque, celui de vouloir le suivre dans ses autres aventures.

En plus, le livre est en format poche, comme toujours chez Ravet-Anceau, pratique donc sur la plage ou dans les transports en commun pour ceux qui ont déjà repris le travail.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Boulevard des monstres

Découvrir ce qu'était la Continental-Films, dite Continental, "société de production cinématographique française, active durant l'occupation, financée par des capitaux allemands. Créée en 1940 par Joseph Goebbels dans un but de propagande, elle est cependant dirigée par le francophile Alfred Greven qui tiendra peu compte des ordres politiques reçus de Berlin. La société produit ainsi entre 1941 et 1944 une trentaine de longs-métrages de qualité, dont certains comme La main du diable, Au bonheur des dames ou Le corbeau sont devenus des classiques français. La Continental disparaîtra à la libération. Pierre Fresnay fera un séjour au dépôt, Ginette Leclerc, un an de prison et Clouzot devra attendre trois ans pour sortir du purgatoire et tourner Quai des orfèvres en 1947."



Un roman qui nous permet d'explorer ce que furent les années 40 dans le cinéma, le milieu qui flirta au milieu du conflit entre les dominés et les dominateurs.

Un roman qui nous raconte une histoire d'aujourd'hui piégée par les années d'occupation.

On en sort un peu plus instruit sur l'histoire du milieu du spectacle de ces années là, pas forcément à la gloire de ces acteurs et actrices qui ont surnagé au milieu d'un marécage nauséabond. C'est un éloge au marivaudage ou au feydeauisme, on s'amuse, on crie, on a peur ....

L'auteur est un romancier, qui a écrit des polars et des pièces de théâtre, il s'essaie au roman ... un roman qui nous raconte .... à vous de voir le final est surprenant !
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La part du mal

Quand ?

L'hiver 54 ...

Mejesaistout nous rappelle celui où l’abbé Pierre a acquis sa notoriété en parlant du très froid hiver meurtrier pour les sans abri. Il a lancé le 1er février un appel mémorable sur les antennes de la radio. Le lendemain, la presse titra sur « l’insurrection de la bonté ». L’appel rapportera 500 millions de francs en dons (dont 2 millions par Charlie Chaplin qui dira à cette occasion : « Je ne les donne pas, je les rends. Ils appartiennent au vagabond que j'ai été et que j'ai incarné ».



Où ?

Dans le pays de Caux ...

Encore une fois, Mejesaistout éclaire notre lanterne, c'est une région naturelle de Normandie. Un plateau délimité au sud par la Seine, à l’ouest et au nord par les falaises de la côte d'Albâtre, à l’est par les hauteurs dominant les vallées de la Varenne et de l'Austreberthe. Son territoire occupe toute la partie occidentale du département de la Seine Maritime. Le nom du pays de Caux provient d’une tribu celte, les Calètes, qui ont peuplé le territoire dès l'âge du fer.



Soyons plus précis ... où...

dans Rouen, place du vieux marché et dans les faubourgs de Martainvillle ...

"Ici, la misère s'offrait à vous comme une putain moyenâgeuse. Elles vous sautait aux yeux, à la gorge, aux oreilles… Elle règnait ! On n'y parlait l'argot de toutes les nationalités. On avait remisé là les Arabes, les Noirs, les Slaves, les Jaunes… Tout ce que le pauvre monde avait su mettre bas s'était donné rendez-vous dans ce quartier aux murs rongés par la lèpre. Tous vivaient là, dans ces immeubles dévastés, ces masures délabrées."

Et maintenant quartier plutôt bobo !





Un polar qui nous emmène dans les bas fonds de Rouen, avec comme histoire, celle d'hier, celle des restes de l'occupation, du marché noir, le temps des combines en tous genres et ...

Celle d'aujourd'hui avec la peur de manquer, le besoin d'emmagasiner de faire prospérer et surtout de ne pas partager.

Un polar du terroir bien glauque dans cette région si verdoyante mais aussi si redoutable de par ses traditions et ses conditions climatiques hivernales si rigoureuses.

On ne s'ennuie pas, on est surpris, amusé par ces seconds rôles qui gentiment rentrent dans le droit chemin pour une happy end qui sauve la morale de l'histoire.
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Les communiants de Rouen

J'ai été très agréablement surprise par ce roman policier normand! L'intrigue tient la route et nous surprend par une série de rebondissements bien menés. Il y a du suspens jusqu'au dénouement. La psychologie des personnages est fouillée et on se régale avec l'inspecteur Kléber Bouvier. On est tout de suite embarqué dans cette enquête où s'entremêlent drames personnels et faits historiques. Gilles Delabie a vraiment un style propre et une belle écriture. Il s'est bien documenté au niveau historique et parvient à installer un décor et une atmosphère particuliers. Et quel plaisir de reconnaître les rues de Rouen quand on est familier de la ville! Voilà qui donne envie de lire le deuxième volet des aventures de Bouvier...
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Bouvier et les Communiants de Rouen

Un polar qui nous emmène en plein centre de Rouen dans les années 50 après la guerre . Une lecture très facile et agréable , on se prend vite d'amitié avec tous les personnages. J'ai dévoré ce premier roman de cet auteur et comme tous les autres par la suite.
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Les communiants de Rouen

J’ai découvert cet auteur sur le marché d’Etretat en été

Il m’a parlé de ses romans avec tellement de passion et de sympathie que je lui ai acheté

Je n’ai pas regretté car l’écriture est fluide avec des pointes d’humour

Lecture facile et passionnante
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Boulevard des monstres

Ce roman, c'est bien du Gilles Delabie. En l'écrivant, il y a mit une part de lui même qu'on reconnaîtrait entre toutes. Son don pour le suspens est toujours bien présent....et la fin..... incroyable ! Inattendue, certes, mais incroyable ! L'intrigue se développe tout le long de la lecture, et on n'est pas déçus. Ce livre fait partie de ceux qu'on dévore d'un coup d'un seul. Il fait partie de ceux qu'on ne peut lâcher, de ceux qui nous captivent de la première majuscule au point final. Champlain, Carole, Sophie Goldman, Cécile, et même Fébure ont le don de faire réfléchir. Et ce que j'applaudis, c'est le talent dont a fait preuve Mr Delabie à nous transporter dans cette époque toute autre, dans ce monde du cinéma jusque là inconnu. Ce livre, lisez le. Vous ne pourrez qu'en ressortir grandis !
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La part du mal

C’est un polar : Hiver 54 , un homme Vivien Malet est retrouvé mort dans un camion. Nous retrouvons le commissaire Bouvier qui va enquêter de Rouen Martainville jusque dans les campagnes Cauchoises

Vivien est retrouvé mort avec 300 000 francs sur lui et 1 bague de belle facture.

Une petite amie Mariette aux mœurs douteuses

Bogdan Mekavic un maquereau

Casteloup adjudant chef a Doudeville

Clémence la femme du commissaire

Suzanne sa maitresse

Leperron

Pequeri et Chartier



un père Gustave MALET (qui a été marié à une russe).

Un frère François

Une soeur

Une tante Catherine

Il y a Michel le Palefrenier

Et…

Héritage ? règlement de compte ?

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Les communiants de Rouen

Bonne intrigue
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Le gendre idéal

Dès les premières pages nous sommes happés par cette ambiance … par ce saut dans le temps !!

Les années 60 … la guerre d’Algérie, enfin, les « événements » d’Algérie !! (p 30)

Ces « événements » vu de la Normandie, de Rouen puis … en parallèle tous ces meurtres qui s’enchaînent …



On se laisse embarquer par une écriture pertinente et vive …

Un récit ou les protagonistes s’entrechoquent … et se percutent !!

Un monde où l’on se remet tout doucement de la grande guerre … où les « Boches » sont encore bien présents dans les esprits !!

Une « balade » entre roman historique … « conflit » politique … et polar !!



Une « dénonciation » de la haine … de l’abject … de la bêtise humaine … du « patriotisme fou » … avec un brin de fatalisme !! ou de réalisme !??

Un livre fort qui bouscule les convictions …

avec un petit clin d’œil au « Radeau de la méduse » de Géricault !!



Quel vrai bonheur de retrouver le style très particulier de Gilles Delabie !!

Je me suis délectée de cette rage … et de cette indignation !!
Lien : https://lespatchoulivresdeve..
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Le gendre idéal

Résumé : À l’aube des Trente glorieuses, dans cette France qui balance entre twist et java, un jeune homme bien poli fait son apparition devant des millions de Français : le gendre idéal.



Le commissaire Bouvier aura le privilège de le croiser dans une enquête aussi tordue qu’un twist, aussi poisseuse qu’une java, sur un fond de cha-cha-cha oriental.



Ah oui… J’oubliais… C’était la guerre.



Commentaires : Découvrir un nouvel auteur est toujours agréable. Un auteur qui a du style et qui ne mâche pas ses mots. Car le genre polar se prête à merveille pour confronter le lecteur avec une réalité historique dont les détails les moins glamour ont toujours été balayés sous le tapis.



Avec Le gendre idéal, on est au cœur d’une enquête policière qui se déroule à Rouen, la ville natale de Delabie : « Un univers 1950-1960 poignant et drôle aussi naïf que désabusé » comme on peut lire sur la couverture de quatrième. À juste titre. Je dirais même avec un titre à l’eau de rose, mais qui nous plonge, dès les premiers chapitres, dans une série de meurtres inexpliqués avec comme cadre les débuts de la télévision – et son vedettariat qui se croit au-dessus de tout soupçon – et la guerre d’Algérie – et ses abjections. Une histoire corrosive et critique qui dénonce les travers de la société française, toutes classes sociales confondues, la haine, le racisme, les abus d’autorité, les faux semblants, la sexualité du clergé, les crimes contre l’humanité. Une thématique qui rejoint des préoccupations très contemporaines.



Une intrigue bien ficelée dans une langue à la fois régionale et universelle. Un polar original et intelligent. Deux mots qui qualifient ce 3e roman de Gilles Delabie que j’ai eu le plaisir de rencontrer à Québec.



Une belle découverte. À commander dans une librairie près de chez vous.



Ce que j’ai aimé : La critique sociale, voire politique, qui cimente le récit.



Ce que j’ai moins aimé : -
Lien : http://avisdelecturepolarsro..
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Le gendre idéal

Quelle belle découverte surtout que je ne suis pas vraiment une lectrice de polar. Une écriture fluide, des références historiques, des personnages vivants et attachants même les plus sombres de belles descriptions, une envie de tourner chaque page pour connaître la suite. Une intrigue bien menée. Ce livre m'a réconciliée avec le polar. À lire sans modération.
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Les communiants de Rouen

Au vu du résumé, je craignais que le récit soit trop porté sur la religion, avec des références qui m’échapperaient. Heureusement, cela n’a pas été le cas, et j’ai suivi Kléber sans encombre. Court, ce livre se lit rapidement, mais j’ai néanmoins été déçue par l’enquête : je m’attendais à plus de personnages, de suppositions, d’erreurs, de rebondissements et de surprises. J’ai eu l’impression que l’affaire se résolvait petit à petit, sans réelles difficultés, et j’aurais apprécié naviguer d’un personnage à l’autre en me perdant en conjectures. Malgré tout, le personnage principal, malmené par la vie, m’est apparu sympathique, et j’ai apprécié être à ses côtés lors de son investigation, seul contre tous.



Rendez-vous sur mon blog pour la suite de ma chronique :)
Lien : http://healingwords.fr/les-c..
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