Durant ce combat électoral, Michel Debré bénéficie de nombreux soutiens. Soutien direct du Président de la République qui se voit à travers l’exceptionnelle autorisation donnée par le Général d’utiliser sa propre image sur les affiches. Soutien gouvernemental ensuite : par l’intermédiaire de Jacques Foccart et de Raymond Marcellin, ministre de la Santé Publique et de la population, l’ancien Premier ministre adresse un certain nombre de demandes à Louis Jacquinot, ministre des DOM-TOM, à Edgard Pisani, à l’Agriculture, ou à Valéry Giscard d’Estaing aux Finances, pour obtenir les moyens de la politique de développement qu’il envisage. Il contacte par exemple Claude Condamine, directeur de cabinet du Ministre de l’Information, car il voudrait annoncer dans sa campagne la création de la télévision.
Évoquer la vie d'Anne Mousse (1668 - 1733), première Réunionnaise de l'histoire, c'est aborder la question des origines de la population insulaire. C'est aussi souligner la complexité de la société coloniale et esclavagiste qui se met rapidement en place. C'est enfin mettre en évidence le rôle fondamental tenu par les femmes dans la création et dans le développement d'une population dont les origines sont caractérisées par un métissage entre trois continents.
Ma vie n’a pas été que fleurs
Et dans les plus grandes douleurs
Des mains de toutes les couleurs
Sont venues essuyer mes pleurs
- Célimène
Liberté su zaile tec-tec
La Nouvelle République du centre, le 20 mai, rassure avant tout les administrés d’Indre-et-Loire sur le fait que « l’ancien Premier ministre ne sera pas candidat aux législatives mais conservera tous ses mandats locaux… et continuera à intervenir ».
Enfin, en septembre 1989, Michel Debré effectue son dernier voyage à la Réunion. Le Monde du 29 septembre rapporte le caractère pathétique de cette rupture définitive entre le territoire insulaire et l’ancien député : « Les adieux de M. Debré à la Réunion. ‘Oublie pas nou !’ L’ancien Premier ministre embrasse la petite foule du regard. Sans doute cherche-t-il la présence de ces jeunes, ces ‘enfants de la départementalisation’, comme il aime à dire. Mais la jeunesse réunionnaise n’est pas là. Seuls les anciens ont répondu à l’appel, ceux qui ont vu le général de Gaulle et son Premier ministre débarquer un jour de juillet 1959 dans le département de l’océan Indien ».
Juliette Dodu (1848 - 1909) mérite de retenir l'attention. (...) Elle est une des rares Réunionnaises à avoir laissé son nom dans l'histoire de France. Elle témoigne à ce titre d'un moment clé de la fin XIXe siècle : la défaite de la France face aux Prussiens en 1870, qui ouvre le passage du Second Empire à la troisième République.