Je n’ai pas vu Verdun. Je l’ai à peine senti, respiré.
En revanche, j’ai vu les regards des soldats. Ceux qui avaient survécu, qui avaient attendu la relève. Des yeux qui n’avaient plus rien d’humain : ouverts, écarquillés, apeurés, vidés. Ce n’étaient plus des soldats, ce n’étaient plus des hommes.