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Citation de gabrielleviszs


Quand il ressortit de l’écurie, tenant Athéna par les rênes, Julien avait le cœur lourd. C’était toujours difficile de partir et de laisser ceux que l’on aime derrière soi, mais cet après-midi, cela prenait une tout autre dimension. Quand il repartait à Saint-Cyr après une permission, il avait rarement le sourire tout en conservant le moral. Aujourd’hui, il se sentait vide et seule la peur demeurait en lui. La peur du lendemain ou justement, la peur qu’il n’y aurait peut-être pas de lendemain. Il contempla son grand-père, assis sous le chêne, et fit mine de ne pas remarquer le mouchoir qu’il portait à ses yeux. Serrant les dents, il commença à embrasser ses amis. André s’était levé et s’approchait à pas lents. Il embrassa Camille sur la joue et ils échangèrent un long regard. La jeune fille voulut dire quelque chose et un sanglot l’en empêcha.
— Ne pleure pas, Camille, sinon je n’aurais pas la force… Je t’en prie.
Eugénie s’approcha du couple.
— Camille, il reviendra… Ils reviendront, tous les trois !
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