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Critiques de Gilles Paris (661)
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L'été des lucioles

Les romans d'apprentissage ne sont habituellement pas ma tasse de thé (et pourtant, j'adore le thé).



Pourtant, ce roman-çi m'a plu pour divers raisons. D'abord parce que le récit se teinte de mystère, avec la présence des jumeaux, dont on devine qu'ils ne sont pas fait de chair et d'os (un peu comme dans les histoires que l'on se racontaient, enfants, pour se faire peur ; vous savez, ces apparitions au bord des routes....).



Il y a ensuite la mère libraire, et qui lit, toujours et encore. Forcément, on se retrouve un peu dans ce personnage.



Il y a également le secret qui plane autour de la jeunesse de Félicité, la tante de Victor. Que sait-il vraiment passé ?!



Et puis il y a le Cap-Martin, son soleil et ses orages ; et les lucioles, qui éclairent la nuit.



Pourtant, j'ai eu un gros doute en commençant ce roman : l'auteur allait-il nous décrire le même papa que celui du pays des kangourous ? Heureusement non, cela aurait été dommage.



Au final, un roman tendre et frais, à déguster sur une chaise longue, un soir d'été après une journée au soleil.



L'image que je retiendrai :



Celle des villas cossues abandonnées que visitent les enfants, et dont les jumeaux ont les clefs....



Une citation :



"Si les mots doux sont importants quand on aime quelqu'un, se toucher et ne faire qu'un est comme une clé qui doit ouvrir toutes les portes." p.73
Lien : http://motamots.canalblog.co..
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Au pays des kangourous

Tout passer par le prisme d'un enfant permet de dédramatiser, de mettre de l'humour, du sourire là où un avis d'adulte appesantirait le message. L'écueil, c'est de paraître un peu lisse, un peu trop léger et c'est vrai que malgré des situations lourdes, comme dans son roman précédent, Gilles Paris écrit un roman optimiste ; mais l'optimisme ne signifie pas forcément légèreté. Pour ma part, étant persuadé que le rire ou le sourire voire l'optimisme permettent de faire passer autant voire plus de messages que la noirceur ou la tristesse, j'avoue m'être plusieurs fois interrogé sur telle ou telle situation décrite par l'auteur. Dois-je revoir parfois la hiérarchie de mes priorités quotidiennes ? Et si je tentais moi aussi de voir mes pratiques par l'oeil des enfants présents chez moi, qu'est-ce que cela pourrait changer ? En outre, je peux sans souci m'identifier à Paul étant moi-même père à la maison et donc astreint aux mêmes contingences quotidiennes, aux mêmes tâches et devoirs mais aussi et surtout aux mêmes plaisirs de pouvoir profiter des enfants, grands et petits pour moi.

Mon petit -tout petit- bémol viendrait des rêves de Simon, un peu longs à mon goût et trop présents, mais bon, c'est vraiment mon côté mauvais esprit qui me titille et m'empêche d'adhérer en totalité au livre, parce que c'est une toute petite remarque comparée à tout ce que j'ai aimé dedans. Notamment les personnages : Lola, la grand-mère est haut-en-couleur, très atypique. J'ai très envie de la rencontrer elle et ses copines, "les sorcières" ainsi que Fortuné, tous personnages secondaires certes, mais très présents -et heureusement pour Simon et Paul.

En résumé, si vous avez aimé Autobiographie d'une courgette, vous aimerez Au pays des kangourous, on y retrouve la même tendresse, la même candeur, la même innocence enfantine qui permet de décrypter les attitudes des adultes ; si vous n'avez pas lu Autobiographie..., eh bien, vous avez tort, mais vous pouvez vous rattraper avec ce roman. Bonne lecture détente -mais pas que- à vous.
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Autobiographie d'une courgette

De l'incipit, "Depuis tout petit, je veux tuer le ciel", à la fin du livre, "J'ai plus envie de tuer le ciel. J'ai trouvé plus grand sur terre.", Gilles Paris nous embarque dans un tourbillon de larmes, de drames et d'émotions.

La Courgette, c'est Icare, un petit garçon de 9 ans qui tue accidentellement sa maman, par inadvertance, sans le vouloir, sans même s'en rendre compte et qui est placé Aux Fontaines, une Maison d'accueil.

Roman initiatique, d'apprentissage, qui nous confie les pensées intimes, les secrets, les réflexions souvent cocasses et incongrues, d'un adorable et attachant bambin, innocent et quelque peu crédule qui accorde aux mots couleurs, odeurs, chaleur et soleil.

Un roman pétri d'optimisme, d'amour, comme un ciel bleu, pur, brillant qui rien ne vient entacher et qui resplendit inéluctablement et courageusement.

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Autobiographie d'une courgette

Une brassée de bonheur ,d'émotion sans guimauve que de cotoyer ces enfants malmenés par la vie confiés à un foyer et une poignés de zéducs bienveillants et vigilants .Dans un style dépouillé et un vocabulaire restreint comme celui des enfants ,ce l ivre fait du bien et nous rend humain.

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La lumière est à moi et autres nouvelles

Gilles Paris en version courte. 19 nouvelles en version culottes courtes, comme dix-neuf émotions à travers les yeux et l’âme d’un personnage donné.



Des histoires de jeunes personnages, mais globalement un peu plus âgés que dans les premiers livres de l’auteur. Les adolescents, leurs premiers émois et leur entrée dans le monde des adultes.



Ces histoires, plus ou moins courtes, risquent fort de vous toucher, par la grâce de la plume pleine d’émotions de l’auteur. Ces enfants, bientôt grands, sont en plein questionnement et traversent des circonstances complexes à gérer.



Des situations difficiles, certaines vies bouleversées, où souvent l’un des parents est absent ou malade. Le poids des adultes pèse souvent lourdement.



Voici des récits qui parlent de l’enfance qui se termine parfois brutalement ; une fin quelquefois intentionnelle, d’autres fois imposée par les circonstances.



A travers le monde, on retrouve les mêmes sentiments, les mêmes douleurs, les mêmes espoirs. Avec chaque protagoniste qui possède sa propre lumière intérieure, celle qu’on ne peut lui prendre.



Les récits de Gilles Paris ont toujours cet air de mélancolie et ses thématiques communes qui sont sa patte propre. Des histoires à la fois réalistes, mais toujours avec cette touche enfantine et parfois même un brin fantastique.



Pas facile de se frotter à l’art complexe de la nouvelle, où il faut construire un univers de la richesse d’un roman ou d’une vie en quelques pages. L’écrivain s’y est bien adapté, toujours avec ses mots tendres et émouvants, et ses atmosphères sombres et lumineuses à la fois. J’aurais sans doute aimé un peu plus de variété dans les thèmes, mais l’auteur est parfaitement dans son champ émotionnel.



La lumière est à moi est un recueil de nouvelles douces-amères que Gilles Paris a construit avec sa sensibilité exacerbée, et avec des mots plein de poésie. Qu’y a-t-il mis de lui ? Sûrement beaucoup puisque tout sonne juste.


Lien : https://gruznamur.com/2018/1..
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L'été des lucioles

L’été des lucioles ou comment replonger dans les étés de notre enfance grâce à Victor Beauregard, 9 ans. Les premières vacances près de Roquebrune-Cap-Martin, dans un appartement hérité par François, le père de Victor de sa sœur Félicité sont l’occasion pour Victor de trouver de nouveaux camarades, une mignonne petite copine, des gens différents qui suscitent de nouvelles escapades.

Le récit est écrit avec toute l’innocence de l’enfance. Victor ne comprend pas toujours les amours adolescentes de sa sœur Alicia, les blessures de jeunesse de Pilar, exilée de son Argentine natale et surtout la séparation de ses parents.

" - Et qu’est-ce que tu ne comprends pas ?

- Ben, pourquoi papa ne vit plus avec nous, pourquoi maman ne répond pas à toutes mes questions, pourquoi Alicia aime tous les garçons de son âge, surtout Lorenzo qui n’est pas le bon, pourquoi Pilar ne peint pas d’humains dans ses tableaux, enfin tout ça, quoi! "

L’auteur nous remémore toute la tendresse de l’enfance, l’époque où un baiser sur la joue vous fait changer le cœur de place, où faire des choses en cachette vous donne le frisson. Une époque où même si nous n’y étions pas insensibles, nous ne comprenions pas les douleurs des adultes.

Pourquoi, son père qui refuse de grandir, ne veut-il plus venir à Roquebrune ? La vieille baronne esseulée donnera peut-être quelques pistes à Victor. Ou est-ce la magie des lucioles, ou ces papillons téméraires qui se posent si souvent sur Victor?

Au moment où j’aurais pu me lasser de la douceur de l’enfance, Gilles Paris relance mon intérêt en laissant présager un orage menaçant.

L’intérêt de donner la parole à un jeune garçon, en plus adorable, est d’avoir un style touchant grâce à la naïveté, la curiosité et l’impertinence de l’enfance. Victor est mignon lorsqu’il tombe amoureux de Justine, lorsqu’il discute avec la vieille baronne.

Cette histoire se place au cœur d’une belle région et nous aussi fait découvrir la promenade Le Corbusier avec ses magnifiques villas.

Et puis, nous grandes lectrices qui avons toujours un livre à la main, comment ne pas être touché par la maman de Victor:

" C’est simple, maman lit tout le temps, sauf sous la douche ou quand elle dort."
Lien : http://surlaroutedejostein.w..
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Au pays des kangourous



Gilles Paris dessine une histoire chamarrée, tendre et drôle à la fois, avec un fond un peu triste, ce qui donne une saveur particulière. Le mélange d’humour et de gravité est bien conduit, il m’a rappelé Cauvin, dont on sait la capacité à conjuguer la joie et le drame. La maladie et la mort sont en quelque sorte dédramatisées, et même magnifiées, par le ton léger en apparence. Ce qui n’empêche pas profondeur et pertinence. L’auteur fait très bien parler l’enfance, avec conviction, exercice plus difficile qu’il ne parait.



Quête de vérité, croisement de générations, apprentissage de la vie, confrontation à la maladie… « Au pays des kangourous » est toutes ces choses à la fois. Une histoire habillement menée, un peu lente toutefois. Une fois sur cent, il y a un bouquin qui me fait verser une larme de tristesse. Une fois sur mille, il y en a un qui me fait verser des larmes de tristesse et de bonheur. Youpie snif youpie !
Lien : http://livrogne.com/2012/01/..
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Autobiographie d'une courgette

Livre choisi surtout pour son titre, sans rien en connaître ! Sa couverture m'avait également bien plu...

Eh bien, choix judicieux ! Pas d'ennui, ni de longueurs, un langage qui me plaît, de l'émotion sans mièvrerie.

Et je marche toujours aux histoires d'enfants racontées par des enfants.

Le précédent livre de Gille Paris : "Papa et Maman sont morts"... Tout un programme !
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Les 7 vies de Mlle Belle Kaplan

Belle Kaplan est une des nombreuses identités de l’héroïne. Ce nom est celui qu’elle a pris dans une de ses vies : celle d’actrice. Elle est adulée pour son talent, mais sa personnalité est énigmatique. Elle a passé son existence à se fuir, à changer d’apparence, d’activités et de nom. Seul Ben, celui qu’elle considère comme son frère de cœur, connaît une grande part de ses secrets. Il est une des deux seules personnes qu’elle ne veut pas quitter. Or, il se cache d’elle. L’autre homme qu’elle ne veut pas oublier est Pierre.



Belle Kaplan déroule celle qu’elle représente maintenant et toutes celles qu’elle a été. Malgré ses confidences, elle reste mystérieuse. Elle dévoile l’enveloppe, mais celle-ci demeure cachetée : par pudeur et par protection, elle ne livre que des bribes de son passé. Ses sentiments sont entourés de silence, ses mots, pour parler d’elle, sont choisis, avec soin, pour ne pas révéler son moi profond. Chaque nouveau rôle semble retirer une part d’elle-même. Elle ne sait pas aimer : elle est étrangère à ceux qui aimeraient la découvrir, elle est invasive avec ceux qu’elle chérit. J’ai ressenti cette dualité : j‘étais captivée par son (ses) histoire(s), mais je ne parvenais pas à déterminer si je ressentais de l’attachement, de l’agacement ou de la compassion pour elle.



J’ai, aussi, éprouvé cette sensation de déstabilisation au sujet du roman. En effet, j’ai adoré le lire, j’étais fascinée par sa teneur, cependant, j’ai eu l’impression de ne pas en avoir saisi son essence, de ne pas l’avoir complètement compris. J’ai saisi le fil conducteur, sans en appréhender, véritablement, l’arrivée, car la fin ouverte m’a perturbée. Après avoir écrit ma présentation, j’ai lu des avis d’autres lecteurs et je me suis aperçue que je n’avais pas décelé certains messages qu’ils décrivaient. C’est comme si j’avais accepté de ne connaître de Belle Kaplan que ce qu’elle voulait me livrer, alors que d’autres avaient cherché à comprendre ce qu’elle cachait au fond d’elle-même.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Le bal des cendres

Très déçue par ce roman.

Déjà j'y ai vu de nombreuses fautes d'orthographe et d'accord, j'ignore si l'auteur est très mauvais ou si l'éditeur n'a pas fait son travail de correction. Parfois plusieurs grosses fautes sur la même page, cela me choque.



Il s'agit d'un roman choral qui se passe sur l'île de Stromboli un été. Un petit groupe de touristes réunis dans le même hôtel, ils vont effectuer une randonnée sur le volcan.

Des couples se font ou se défont, certains personnages portent de lourds secrets. Rien de très original, beaucoup de clichés et un côté roman à l'eau de rose qui m'a agacée.



Bref je n'ai pas aimé !
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Le bal des cendres

De l'auteur, je n'avais lu que le célèbre "Autobiographie d'une courgette" que j'avais littéralement adoré. Ici, rien n'à voir. Le registre est totalement différent et le ton plus grave. Peut-être que ce livre est celui de la maturité, d'un temps où, à l'image des personnages, on se retourne sur le passé pur essayer de l'apprivoiser.

Dans ce roman choral, où l'île de Stromboli est un personnage à part entière, tant sa force et son mystère agissent sur chacun, Gilles Paris nous entraîne dans la tête de ses personnages. Ils sont nombreux. Tant et si bien que j'ai eu la tentation au début de ma lecture de réaliser une petite fiche pour me souvenir de tous. Mais passé ce petit moment de confusion, je suis finalement entrée dans l'histoire de chacun, parvenant à faire les liens au fil des pages. Et à partir de cet instant, le voyage fut intense. Entre ombre et lumière, chacun se dessine avec ses failles mais aussi avec ses espoirs. Il y a du beau et du tragique dans chacun d'eux, des blessures aussi. Du genre qu'une seule vie ne peut effacer. Alors il faut les apprivoiser ses peines ou les faire taire en utilisant la vengeance, en se noyant dans l'alcool ou dans des amours éphémères. C'est tout un panel de l'humain qui nous ait donné à voir dans ce livre. Gilles Paris signe ici un roman où la qualité de l'écriture n'a d'égal que la profondeur de son histoire. Le temps d'une lecture, il nous emmène loin, dans un paysage abrupte et sauvage où tous les possibles peuvent éclore. Un très beau roman.

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Le bal des cendres

Je ressors de ce roman comme ensorcelée. L'écriture et le style de l'auteur sont remarquables de sensibilité et de poésie, sa capacité à nous transporter sur la petite île volcanique de Stromboli, territoire âpre et magnifique, où vont se rencontrer de nombreux protagonistes. La présence du volcan en activité qui se fait entendre régulièrement et l'insularité apporte une tension qui verra son point culminant lors de l'éruption. Un roman chorale qui fait apparaître quelques autochtones, Guillaume et sa fille Giulia propriétaire de l'hôtel Strongyle et de nombreux touristes. On peut être dérouté par tous ces personnages qui se présentent chapitre après chapitre mais rapidement, ils prennent corps et on entre alors complètement dans l'histoire. Vont ainsi se côtoyer tous les petits drames de la vie, les deuils « non faits », les adultères, l'alcoolisme, mais aussi laisser la place au renouveau, à la seconde chance. Des portraits tracés avec soin dans la précision et la justesse qui dévoilent les blessures, les non-dits. Lorsque vient le jour de la grande excursion du Stromboli, nombreux sont les participants qui souhaitent se rapprocher du sommet pour admirer le spectacle incroyable qu'offre le volcan le soir. Tout bascule, lorsque des explosions de pierres en feu sont projetées de toute part. Les caractères se dévoilent pour le meilleur et pour le pire. Une lecture facilité par des chapitres courts et l'emploi de la première personne qui donne au lecteur le sentiment d'une certaine proximité. Des personnages touchants auxquels on a tôt fait de s'attacher que ce soit le jeune Tom et Gris, Thomas ou Abigale, une seule est venue poser son empreinte sur moi, il s'agit d'Elena. Le chemin que lui fait prendre l'auteur est vraiment puissant. Un coup de cœur pour ce roman humain où la force de la nature se dévoile sans prévenir pour nous offrir un conte aux multiples facettes que je vous recommande. Bonne lecture.


Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Autobiographie d'une courgette

Sans être une lecture extraordinaire, elle se lit très bien et nous transporte dans la vie de cette "courgette" qui n'a pas été gâtée par la vie des sa naissance avec un père absent et un mère alcoolique qui lui met pour un oui ou pour un non "la raclée du siècle".

Écris dans un style très enfantin et raconté directement par ce bonhomme qui se nomme Icart nous suivons son évolution en passant un très bon moment rempli dexpression et d'incompréhension enfantine du haut de ses 10 ans.

A découvrir, à l'occasion.
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Autobiographie d'une courgette

J'ai plus qu'adoré ce livre...



Il est à la fois assez simple pour qu'un enfant (aux alentours de 9 ans) le lise et tellement touchant, drôle, émouvant ... Ce roman est un vrai bijoux !



L'auteur à réussi à concilier plume simple mais agréable, style "mots d'enfants" avec la fluidité qu'on les auteurs confirmés.



A découvrir d'urgence !



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Le vertige des falaises

Un roman difficile et beau à la fois. Après la mort de son grand-père et de son père, Marine, adolescente, se retrouve avec les femmes de sa famille. Mais n'en a t-il pas été toujours ainsi ? Les chapitres alternent les récits des différents personnages et dressent un état des lieux complet de la famille, des secrets qui l'entourent et de la place des femmes en son sein.
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Autobiographie d'une courgette

Icare, alias Courgette, 9 ans, tue sa mère. A partir de ce drame commence sa nouvelle vie, en foyer.



On suit a travers son regard d'enfant cette arrivée, sa découverte d'un nouveau lieu, de nouveaux compagnons.

On lit ces liens forts qui se créent entre Courgette et ses nouveaux amis, Simon, Béatrice, Ahmed, .... Camille, etc.. Mais aussi les liens qu'il créer avec ses Zéducateurs, avec les adultes de manière générale, et surtout avec Raymond.



Raymond est le gendarme ayant amené Courgette vers son nouveau lieu de vie. Il est celui qui finalement change sa vie.



Bref, un livre rempli d'émotions, de douceur malgré des sujets sensibles et terriblement vrais développés.



Je pense que le point a mon sens le plus important et qui a rendu ma lecture si agréable, est le fait que tout au long de notre lecture, c'est le regard d'un enfant que l'on perçoit, mais aussi son langage, son expression, et surtout, sa sincérité et son innocence.
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Autobiographie d'une courgette

Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2016/02/autobiographie-dune-courgette-ecrit-par.html



Extrait de mon avis:

Courgette, de son vrai prénom Icare, vit seul avec sa maman depuis que son papa est parti faire le tour du monde avec une poule. Les journées d'Icare ne sont pas toujours très rigolotes, du haut de ses 9 ans, notre petit narrateur doit veiller sur sa mère qui est très souvent ivre, ranger les bouteilles de bière qui traînent près de la télé (objet vénéré par cette dernière) et monter bien vite au grenier afin d'éviter de prendre des coups. Jusqu'au jour où il trouve un revolver et tue sa maman par inadvertance alors qu'il voulait "tuer le ciel". Placé dans un foyer, Courgette nous raconte ses journées, ses rencontres, son amour pour Camille et sa vision de la vie avec ses mots d'enfant.

Un récit touchant, mignon et intergénérationnel qui ne peut que plaire aux jeunes lecteurs comme aux plus grands.

C'est le deuxième roman de Gilles Paris que je lis et dans ces deux lectures le personnage principal est à chaque fois un enfant. Si dans L'été des lucioles, j'avais trouvé que la patte de l'auteur était très personnelle, dans Autobiographie d'une Courgette, j'ai clairement trouvé un petit quelque chose du Petit Nicolas, pas dans l'histoire, mais dans la façon dont le texte est écrit. C'est un récit fluide qui se lit extrêmement vite et durant notre lecture, un attachement particulier avec le personnage de Courgette se crée.[...]



Pour lire la suite rdv sur mon blog www.leslecturesdelily.com
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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L'été des lucioles

J'ai neuf ans et je m'appelle Victor, je suis en vacances au Cap-Martin. Mes parents sont séparés, papa a le même âge mental que moi et maman vit avec Pilar, une artiste peintre d'origine sud-américaine. Ma sœur ne s'intéresse qu'aux garçons et moi j'ai rencontré Gaspard en sortant les poubelles, j'aime bien partir à l'aventure sur le chemin des douaniers, surtout si Justine est là.



Le monde de l'enfance avec un regard sur les adultes que nous avons oublié (enfin pour ceux qui ont dépassé l'âge de douze ans). On y retourne tout doucement à pas feutrés. L'écriture au début perturbe puis au fur et à mesure que l'on progresse et que l'on retrouve le chemin de nos tendres années, elle devient évidente.

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L'été des lucioles

Voici le 4ème roman de Gilles Paris, j'ai fini de le lire ce matin même. Je m'empresse de vous écrire mon avis, le roman sortant dans les librairies aujourd'hui même.





Encore touchée ! Que j'aime l'univers enfantin de cet auteur, ses mots simples, la façon dont il retranscrit la vision naïve de la vie vue par un enfant.



Dans ce roman c'est Victor 9 ans qui vit avec sa mère séparée de son papa, un papa qui a le syndrome de Peter Pan, un papa qui n'arrive pas à grandir...



Il y a le soleil, la plage, la mer, les vacances... Alicia sa soeur, Justine son amoureuse, Gaspard son meilleur ami, Pilar sa 2ème maman et tout plein d'autres personnages (la baronne, les jumeaux... ). Je n'ai pas envie de vous raconter trop de l'histoire sinon il n'y aurai plus de découverte - et des surprises il y en a dans ce roman - le résumé en dit déjà beaucoup trop.



Victor est très attachant, c'est lui qui nous raconte cet été particulier, je me suis beaucoup attaché à lui, tout comme à Icare et Simon, personnages des précédents romans de Gilles Paris ("Autobiographie d'une courgette" et "Au pays des kangourous").



Ce roman est un coup de coeur, tout comme les 2 autres romans que j'ai lu de cet auteur, il m'en manque un en fait ("Papa et maman sont morts").



Je me suis laissée embarquée par la magie des lucioles, une lecture si agréable, j'ai eu 9 ans à mon tour, merci à l'auteur Gilles Paris, très jolie histoire, j'ai adoré la dernière partie de l'histoire (on nage dans le fantastique), la fin est magnifique !
Lien : https://influensmans.com/let..
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Autobiographie d'une courgette

"Le dimanche, on lit au lit, et le samedi aussi".



Ce livre à la couleur du citron est paru il y a plus de dix ans déjà. Fort de ses 150.000 exemplaires vendus, le revoici en version améliorée, avec interview de l'auteur, infos utiles et petits exercices à la fin, puisqu'il est également destiné aux adolescents.



Moi chuis adulte, et j'ai adoré découvrir la vie de Courgette, qui tue malencontreusement sa mère d'un coup de revolver, oups. Bon, c'est pas drôle, je sais, tout comme la vie que menait courgette avant le drame, avec un père parti pour une poule et une mère qui ne parle qu'à son téléviseur et à ses cannettes de bière. Et cette vie pas drôle va changer du tout au tout, puisque Courgette se retrouve placé en maison d'accueil, où il découvrira, grâce à son optimisme indécrottable, l'amitié, l'amour et, qui sait, le bonheur.



Diantre comme j'ai pleuré en lisant cet ouvrage, dès la page 30 (mais il commence réellement à la page 17, passqu'avant y'a une longue intro). Et pourtant, immédiatement, il m'a fait penser au Petit Nicolas, avec l'émotion en plus. Donc c'est drôle, très drôle, mais hyper touchant, tout ça parfois sur la même page. Passer du rire aux larmes de façon incessante, en étant scotchée à ce livre, lu d'une traite, car c'est comme les M&Ms, une fois qu'on commence, on peut plus s'arrêter.



Un magnifique livre qui, l'air de rien, ouvre à la discussion et à la réflexion, à l'émotion et à l'hilarité.



Je retiendrai le plaisir de Courgette à fabriquer des cœurs ou des balles en pâtes à modeler, chez sa psy, et à les faire passer les uns pour les autres, tout espiègle qu'il est.



"Je termine mon cœur de pâte à modeler que j'offre à Camille.



Je me dis que Madame Colette n'y verra qu'une très jolie balle.



- Alors Courgette, on offre son cœur à Camille ?



- N'importe quoi, c'est une très jolie balle".





Je retiendrai la grosse patoune d'un gendarme pas comme les autres, blessé par la vie, mais plein d'amour au fond de lui. "j'attrape sa grosse main dans la mienne et je la porte à mon visage" (rhaaaa, c'est là que j'ai pleuré la première fois)







Je retiendrai qu'on peut faire pousser les fleurs avec la musique :



"Elles poussent comme des herbes folles à cause de papa qui leur fait écouter du jazz. Elles adorent ça, le jazz.



- Je savais pas que les fleurs aimaient la musique, je dis.



- Oh si, maman elle leur mettait de la musique classique, mais là, elles poussaient bien sagement.



Et vous avez essayé le disco, je demande."







Je retiendrai cette poétique différence entre l'enfance et la vieillesse :



"(…) l'âge est comme un élastique, les enfants et les gens très âgés tirent dessus, chacun à un bout, et il finit par craquer et c'est toujours les gens âgés qui se prennent l'élastique dans la figure et après ils meurent".







Je retiendrai qu'on peut pleurer et lire tout à la fois, et que c'est bon.



Et je retiendrai qu'un lapsus peut être joli, puisque je voulais écrire "pleurer et rire", mais que j'ai écrit "pleurer et lire", et c'est très bien aussi...
Lien : http://www.le-celibat-ne-pas..
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