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3.68/5 (sur 27 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1953
Biographie :

Philosophe et professeur d'esthétique, Gilles A. Tiberghien enseigne à l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et intervient à l'École nationale du paysage de Versailles ainsi qu'à l'Institut d'architecture de Genève.

Il est membre du comité de rédaction des Cahiers du Musée d'Art Moderne et des Carnets du Paysage. Il a dirigé la collection Arts et esthétique aux éditions Carré, Hoëbeke et Desclée de Brouwer.

Il est l'auteur de divers ouvrages consacrés à l'art dans le paysage, parmi lesquels "Land Art" (Éditions Carré, 1993), "Nature, art, paysage" (Actes Sud/École nationale supérieure du paysage, 2001) et "Notes sur la nature, la cabane et quelques autres choses" (Éditions Le Félin, 2005).

Sur d'autres thèmes, il a écrit sur Marcel Proust, "Les vrais paradis, sont les paradis qu'on a perdus" (Éditions de la Martinière, 2004) ou encore sur le sentiment amoureux, "Aimer, une histoire sans fin" (Éditions Flammarion, 2013).

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Revue de littérature générale 95/1 La Mécanique lyrique éditions P.O.L . revue dirigée par Pierre Alferi et Olivier Cadiot. 420 pages illustrées avec au sommaire notamment: Valère Novarina, Gilles Grand, Georges Aperghis, Jean Echenoz, Harry Mathews, Pascal Dusapin, Emmanuel Carrère, Jean-Luc Nancy, Emmanuel Hocquard, Dominique Fourcade, Rodolphe Burger, Gilles Clément, Anne Portugal, Giorgio Agambem, Michael Heizer, Pascalle Monnier, Jacques Roubaud, Rémy Zaug, Manuel Joseph, philippe le Goff, Michelle Grangaud, Bernard Stiegler, Sylvie Nayral, Gilles A. Tiberghien etc

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Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
C'est curieux d'ailleurs ce pouvoir qu'à la fiction, ou la poésie, dans des périodes de l'existence comme celle que je vis en ce moment. J'y retrouve à chaque fois des échos qui m'aident à mieux comprendre mes sentiments. La littérature a toujours existé sous une forme ou sous une autre, et c'est grâce à elle que le sentiment amoureux a trouvé des degrés de raffinement extrêmes. La psychologie est récente et elle n'est à mes yeux qu'une forme de littérature qui se sépare des oripeaux de la science, n'ayant souvent ni les beautés de l'une, ni la rigueur de l'autre.
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Le manque nous appartient, il est en nous et la raison qui nous le fait ressentir n'est qu'une cause occasionnelle. Nous étouffons ce manque, nous le bridons et toute notre éducation nous a appris à aller dans ce sens. Mais nous sommes ce manque même, et il suffit d'un événement, d'une rencontre, pour qu'il réapparaisse. Bien sur, son intensité varie selon les individus. Certains l'éprouvent tout le temps et, quand bien même il n'en seraient pas possédés à chaque instant, on pourrait dire que la couche sous laquelle il est enfoui resté extrêmement mince.
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Extrait de l'avant-propos

Il n'est guère possible de vivre ou d'avoir vécu sans aimer. Mais cette évidence selon laquelle l'amour est dans la vie de chacun, depuis la plus tendre enfance jusqu'à l'âge adulte, et que tout dans la société rend chaque jour plus manifeste, dispense, paradoxalement, de nous demander sérieusement ce qu'est vraiment aimer. Quand nous parlons d'amour, de quoi parlons-nous ? Que nous racontent ces histoires dont nous sommes abreuvés au cinéma, dans la littérature ou la presse, et dont la peinture ou la photographie emblematisent certaines scènes et certaines figures ? Celles-ci, d'ailleurs, fonctionnent le plus souvent comme des signes de reconnaissance qui réveillent en nous un désir ancien ou évoquent tel ou tel moment du sentiment amoureux.
Dès ses commencements, la philosophie s'est accompagnée d'une réflexion sur l'amour. Que ce soit Parménide ou Empédocle par exemple, chez lesquels l'amour tient une place centrale comme principe opposé à la haine, ou bien Platon, pour qui il est un mode d'accès au Vrai et au Bien. Mais face au logos et au primat de la Raison, l'amour pour les philosophes est un objet de pensée délicat à manier, quelque chose dont on se méfie ou que l'on ne peut accepter qu'à certaines conditions. L'amour sera vite classé du côté des passions, une zone que la philosophie s'efforcera de circonscrire pour mieux l'analyser et la contrôler dans le cadre du discours rationnel qui est le sien.
Mais cela suffit-il pour en rendre vraiment compte ?
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1. « Le monde connu s'étend partout : tout est plein, semblent dire les cartes. Plein de quoi ? De mots et d'images, plein de représentations. Mais des mots et des images peuvent-ils faire un monde ? Est-ce que cela suffit pour en faire un ?
Un monde, qu'est-ce que c'est ? Disons, pour faire simple, que c'est une 'totalité', et pas une simple juxtaposition de choses ; c'est un ensemble organisé doué d'un sens. Celui-ci n'est pas comme une chose parmi les choses ou comme une simple qualité, une couleur, par exemple. Le sens n'est ni une chose ni dans les choses : il leur est donné précisément parce qu'il leur manque. Mais, en le leur donnant, on le récupère aussi au milieu d'elles. Telle est son 'invention'. Ce sens peut être artistique, éthique, épistémologique ou religieux : il requiert à chaque fois une activité particulière de l'esprit qui met en jeu la raison, la sensibilité mais aussi l'imagination sur un plan individuel et collectif. » (p. 28)
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La lecture est au seuil de la vie spirituelle : elle ne la constitue pas.
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8. « Aujourd'hui le nombre des migrants dans le monde est considérable et les raisons de leur exode multiples : économiques, politiques, climatiques, etc. Mais comment les cartographier et que nous disent exactement ces cartes ? Combien de personnes sont passées à un moment, combien se sont installées et pour quelle durée ? À quel moment, en tenant compte de quelles trajectoires individuelles ? Mais aussi pour quels usages ces cartes sont-elles dessinées car ceux qui y ont accès et savent les interpréter sont aussi souvent ceux qui ont intérêt à comprendre, voire à réguler ces flux. Ainsi "Les systèmes d'information géographique, les GPS, et la cartographie en général sont, en effet, des outils mis au service de politique de contrôle et d'exclusion. Dans le registre scientifique, il est donc important de s'interroger sur les usages possibles des cartes produites, hors du monde académique, et sur les liens entre production du savoir et politique. C'est bien ici toute une éthique du travail de représentation qui est en jeu, en lien avec des contextes politiques et idéologiques conflictuels." [Lucie Bacon, et alii, « Cartographier les mouvements migratoires, Revue Européenne des migrations internationales, vol. 32 n° 3-4, 2013.] » (pp. 178-179)
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Il est difficile, quand on a mal, d'oublier sa douleur. Elle focalise toute notre attention et, si infime soit la partie touchée, c'est le corps et l'esprit tout entier qui en sont affectés. Quel puissant calmant peut donc nous en distraire ? Quand le mal est physique, on peut identifier le remède : quand il est psychique, et dans la mesure où l'on ne peut le localiser, on ne sait quelle médecine administrer, et c'est son propre cœur que l'on voudrait arracher, c'est soi-même que l'on aimerait supprimer, pour retrouver cette paix tant désirée.
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La photographie joue un rôle indiciel dans la mesure où elle permet de localiser les oeuvres dans le temps et dans l'espace mais elle a aussi une fonction iconique évidente.
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...Ce qui nous rend libres, ce n’est pas ce que nous savons, mais, ce à quoi nous croyons.
Et tout ce qui est libre est beau, oui, tout ce qui manifeste le mouvement de la liberté à travers
la contrainte même.
Je ne vois pas d’autre philosophie du beau…
…Ne vaut-il pas mieux parler de « conviction « ?
On ne fait rien sans conviction et « rien de grand sans passion »
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L'île

Pleurez, violon, viole
Flûte basse et subtil basson,
Voyez une île enchantée
Part pour la lune sous ses rayons !
En rêve mes pieds les froissent froufroutant
Diaprés par l'ombre et la lumière
Oh que mon âme simplement la supplie
De n'être pas qu'un rêve.

Fernando Pessoa

(in "Aimer, une histoire sans fin", p. 199)

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