Gilles-William Goldnadel est l'invité de Frédéric Haziza.
Depuis qu’il y a le vivre ensemble, il y a moins de savoir vivre !
C’est ma vie de savoir et aimer me battre sur plusieurs champs de bataille contre finalement un unique adversaire : l’injustice. L’injustice du nombre. L’injustice de l’idéologie. L’injustice de la méchante bêtise.
Mettez vous le bien dans la tête : l’information que vous recevez massivement est largement malhonnête. Principalement lorsqu’elle provient de l’audiovisuel de service public. Que j’appelle de sévices publics. Et ce pour des raisons idéologiques. Je ne prétends pas que tous les journalistes de l’audiovisuel public français sont tous des escrocs intellectuels malhonnêtes, mais dans le meilleur des cas, ils sont victimes de manière pavlovienne de leur propre idéologie sommaire.
Le Juif israélien ou français assassiné, le petit Blanc agressé dans sa banlieue, les Français envahis et impuissants...
Nous sommes en guerre.
Le wokisme est le dernier avatar du gauchisme barbare.
Non, l’État d'Israël que l'on dépeint désormais en Europe avec les couleurs fantasmatiques de l'antisémitisme masqué n'est pas celui du réel.
Les soldats de Tsahal ne tuent pas les enfants par plaisir. Ils détestent cela. Ils le font, parce que ceux du camp d'en face, je devrais dire des camps d'en face, veulent que cela se fasse et que cela se sache.
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La grande, l'immense différence entre les parents de Palestine et les parents d'Israël réside dans le fait qu'une mère de Palestine qui envoie son enfant à l'école plutôt que contre les soldats est beaucoup plus sûre de le retrouver après la classe.
Je veux bien qu'un Arabe de Palestine me raconte des histoires de guerre, à mourir debout. Des comptes pour enfants martyrs.
Mais je n'accepte pas l'arbitrage de téléspectateurs voyeurs, zappeurs qui ne savent rien, ni de la Judée, ni de la Palestine, ni d'Oslo, qui se contentent de répéter les coquecigrues de José Bové, roi des nouveaux beauf.
Je ne préfère pas mon lointain à mon prochain, sans pour autant le répudier.
La bataille des idées, la gauche sait qu'elle l'a perdue depuis quelque temps.
La rue arabe ne décolère pas sur Gaza. La presse de gauche non plus. Elle n'a pas fait le millième pour les Ouïgours, qui sont mille fois plus morts pour mille fois moins. Ni pour les Rohingyas de Birmanie. pas un mot pas une lettre, pas un cri pour la destruction par Bachar el Assad de Yarmouk, immense cité palestinienne au sud de Damas, au début de la guerre civile syrienne. Silence de dizaines de milliers de morts. Il n'y aurait pas fiocus sur la Palestine sans focus sur le Juif. le Juif est le centre du monde. Jérusalemn est le centre du monde. (p. 193)