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Citations de Gillian Flynn (515)


Et les filles cool sont encore plus pathétiques : elles ne font même pas semblant d'être la femme qu'elles voudraient être, elles font semblant d'être la femme qu'un homme voudrait qu'elles soient.
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Les médias ont saturé l'univers juridique . Avec Internet , Facebook , YouTube , les jurys impartiaux , ça n'existe plus . On ne part jamais de zéro . 80 , 90 % d'une affaire se décide avant même d'entrer dans une salle d'audience .
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J'ai fait des efforts démesurés pour être facile à vivre. Mais c'était intenable.
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Main dans la main, mes parents se mêlent aux invités - leur histoire d'amour fait toujours partie de la légende (...). Ames soeurs. Ils emploient vraiment ce terme pour se décrire, ce qui est assez logique, car je pense que c'est ce qu'ils sont. Je peux en témoigner, les ayant étudiés, dans ma solitude d'enfant unique, pendant de nombreuses années. Ils n'ont pas d'impatiences l'un envers l'autre, pas de conflits larvés, ils traversent la vie comme deux méduses jumelles - d'instinct, ils s'étalent et se contractent, remplissent leurs espaces respectifs de façon liquide. Avec eux, ça avait l'air facile, le truc des âmes soeurs. On dit que les enfants de familles éclatées en voient de toutes les couleurs, mais les enfants d'unions bénies ont leurs propres défis à affronter. (p. 47)
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C'est une responsabilité injuste qui accompagne l'état d'enfant unique - vous grandissez en sachant que vous n'avez pas le droit de décevoir, vous n'avez même pas le droit de mourir. Il n'y a pas de remplaçant pour accourir après vous ; c'est vous, et point. Ca vous donne un besoin irrépressible d'être parfait, et vous vous enivrez du pouvoir qui va avec. C'est de cette étoffe-là qu'on fait les despotes.
(p. 364)
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C'était idiot, mais incroyablement touchant, ces gens qui dépensaient une telle énergie à essayer de me comprendre.
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Cela n'a pas d'importance parce que j'ai trouvé mon homme. C'est Nick, décontracté et calme, intelligent et drôle, et pas compliqué. Pas torturé, joyeux. Beau gosse. Gros pénis.
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Il m'a fait entrer dans un salon sobre, l'image de la virilité telle que la conçoit un décorateur d'intérieur. Beaucoup de cuir foncé et inconfortable. Il m'a indiqué un fauteuil au dossier particulièrement rigide ; j'ai essayé de me mettre à l'aise, comme il m'y invitait, mais la seule posture autorisée par ce siège était celle d'un écolier puni : écoute et tiens-toi droit.
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Je ne me souciais jamais de la suite. Rien n'avait de conséquence, je vivais dans l'instant, et je me rendais compte que je devenais superficielle et idiote. Mais heureuse, aussi.
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Ma femme n'était plus ma femme mais un nœud de fil barbelé qui me mettait au défi de le dénouer - et je n'étais pas à la hauteur de la tâche, avec mes doigts épais, engourdis, nerveux.
...
Mon ancienne Amy, putain, elle était cool. Elle était drôle.
Elle n'était pas cette chose qu'elle était devenue, la chose que je redoutais le plus : une femme en colère.
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Ma mère nous disait toujours : si vous vous apprêtez à faire quelque chose et que vous voulez savoir si c'est une erreur, imaginez l'effet que ça ferait si on l'annonçait noir sur blanc dans le journal.
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Il y a une différence entre aimer vraiment quelqu'un et aimer l'idée qu'on se fait de quelqu'un.

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Un temps à se balader en bras de chemise, un temps à veste, un temps à pardessus, un temps à parka - l'année se décline en termes vestimentaires. Pour moi, cette année, ce serait un temps à menottes, puis peut-être un temps à survêt orange de prisonnier. Ou un temps à costume d'enterrement, car je n'avais pas l'intention d'aller en prison. Je me tuerais avant.
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Ce matin, je suis allée au bureau de Dorothy pour chercher un soda. C'est une petite pièce lambrissée. Le bureau paraît avoir pour toute fonction de porter la collection de boules à neige que Dorothy a ramenées de villes qui semblent peu dignes de commémoration. Gulf Shores, dans l'Alabama. Hilo, dans l'Arkansas. Quand je vois ces boules à neige, je ne vois pas le paradis, je vois des ploucs avec des coups de soleil qui traînent des gamins maladroits et geignards, et s'arrêtent pour les gifler d'une main, un énorme gobelet en plastique non biodégradable de boisson au sirop de maïs dans l'autre.
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Lorsque les gens me posaient la question que pose tout le monde : " Qu'est ce que vous faites dans la vie ? ", je répondais : "Je suis chargée de clientèle", ce qui était vrai. Pour moi, quand je fais sourire un maximum de clients, c'est une bonne journée de travail. Franchement, je préférerais être bibliothécaire, mais je m'inquiète pour la sécurité de l'emploi. Les livres , ça pourrait bien être temporaire ; les bites sont éternelles .
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A chaque fois que je lis des articles sur des enfants assassinés par leurs parents, je me dis : Mais comment est-ce possible? Ils se souciaient suffisamment du môme pour lui donner un nom, il y a eu un moment où il ont passé en revue toutes les possibilités et choisi un nom spécifique pour leur bébé, décidé comment ils allaient appeler leur bébé. Comment peut-on tuer un être qu'on a pris la peine de nommer?
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Rien de mal ne peut arriver à la courageuse BABY DAY, la Petite Fille perdue, la pathétique petite rousse de sept ans aux grands yeux bleus, la seule survivante du MASSACRE DES PAIRIES, des MEURTRES DEMENTS DU KANSAS, du SACRIFICE SATANIQUE A LA FERME. Ma mère, mes deux soeurs aînées, toutes abattues par Ben. Moi, la seule survivante, je l'avais désigné comme le meurtrier. J'étais l'adorable gamine qui avait traîné son adorateur de Satan de frère devant la justice. J'ai fait les gros titres. Le magazine People a mis en couverture une photo de moi en larmes, avec pour manchette : TETE D'ANGE.
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Un enfant nourri au poison considère que faire du mal participe au bien-être.
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Je ne me souciais jamais de la suite. Rien n'avait de conséquence, je vivais dans l'instant, et je me rendais compte que je devenais superficielle et idiote. Mais heureuse, aussi.
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Je devrais ajouter, pour la défense d'Amy, qu'elle m'avait demandé par deux fois si je voulais parler, si j'étais sûr de vouloir faire ça. Il m'arrive d'omettre ce genre de détails. C'est plus commode pour moi. En vérité, j'aurais voulu qu'elle lise dans mes pensées afin que je n'aie pas besoin de m'abaisser à l'art féminin de l'expression verbale. Parfois, j'étais tout aussi coupable qu'Amy pour ce qui est de jouer au petit jeu de Devine ce que j'ai dans la tête. Cette information, je l'ai omise également.
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