Giorgia Marras

J'ai encore l'image de la belle et jeune Romy Schneider en Sissi ce qui correspondait à un conte de fée bien naïf mais qui faisait consensus à une certaine époque. Il est vrai que la récente version de Sissi qui s'apparente selon certains à 50 nuances a jeté un véritable trouble. Les puristes se sont d'ailleurs étranglés.



Moi, je vis avec mon temps et j'ai beaucoup aimé car cela donnait un côté moins conte de fée correspondant d'ailleurs à la réalité historique. Cela tombe bien car c'est également l'objectif de l'auteure Giorgia Marras mais avec les scènes de sexe en moins.



J'ai retenu qu'elle a beaucoup souffert du protocole à la cour comme une autre princesse du nom de Diana. Il est vrai que devenir impératrice n'est pas chose facile et qu'il faut faire des sacrifices dans un monde où l'homme domine. Pour autant, elle va oeuvrer à la sauvegarde de l'Empire en tenant un rapprochement avec la Hongrie au bord de l'insurrection.



Elle va perdre sa première fille Sophie puis le jeune héritier du trône Rodolphe par la suite à Mayerling. Bref, il y aura beaucoup de drame personnel qui vont l'amener à s'écarter des intrigues de la cour afin de se détacher. Elle sera tout de même rattrapée par un anarchiste italien qui attentera à sa vie dans la ville de Genève en 1898. Triste fin pour une femme exceptionnelle qui a marqué son temps. Oui, on est loin de la romance de cinéma.



Au final, une BD loin des clichés qui a su me convaincre.

Ce joli petit album nous raconte Edvard Munch et nous donne un bon aperçu de sa vie, de ses joies mais surtout de ses souffrances.

Le dessin, noir et blanc, d'aspect crayonné, colle parfaitement au sujet et à l'oeuvre de Munch.

Le récit est assez classique mais m'a semblé fidèle à ce que j'ai déjà lu sur le peintre.

En résumé c'est un bon petit livre, pour les fans de Munch, de peinture, ou d'histoire de l'art.

Quand j'ai vu la couverture et Sissi écrit en grand, j'ai poussé un soupir et je me suis dit que cette BD n'était pas pour moi.

Bercée par les films quand j'étais petite, comme beaucoup, la prise de conscience, quelques années plus tard de la "vraie" vie de l'Impératrice Elizabeth d'Autriche m'avait porté un sacré coup, finissant de tuer ma naïveté et mes illusions quand à l'existence des contes de fées.

Puis, j'ai lu le sous-titre et je me suis dit, pourquoi pas, tentons le coup.

Et bien, je dois dire que cette BD est plutôt intéressante car, en ôtant tout le côté romantique et conte de fée de l'histoire de Sissi, elle risquait de tomber dans l'excès inverse, celui de l'hagiographie, et de la présenter comme une martyre. Or, ici, le piège est évité et l'Impératrice est présentée avec ses défaillances et ses défauts : son égoïsme, sa soif débridée de liberté, son narcissisme et son manque d'intérêt pour sa famille.

L'histoire est intéressante mais tire un peu en longueur et évite tout de même certains sujets 'sensibles' qui sont juste suggérés ou passés sous silence.

Le dessin, rond et un peu enfantin, est en total décalage avec le propos ce qui est un choix intéressant et plutôt réussi. Par contre, je regrette de nombreuses inégalité qui rendent les personnages parfois méconnaissables, le personnage principal notamment change parfois de traits d'une case à l'autre

Nous sommes à Oslo aux environs de 1880. Le jeune Edvard Munch se partage entre une famille rigide et puritaine, et des amis artistes comme lui. Les soirées sont arrosées, les jeunes bohèmes se lancent dans des discussions sans fin. Edvard commence à faire parler de lui, et à exposer des œuvres que les norvégiens bien-pensants, à la recherche de jolis tableaux pour leurs salons chics, considèrent avec mépris.

Cette bande dessinée de l’auteure italienne Giorgia Marras est inspirée des journaux, notes et carnets de Munch. Les 1300 pages lui ont donné énormément de matière, et on sent qu’elle s’est profondément attachée au peintre et à son mal-être permanent.

Si j’ai beaucoup apprécié ce que les citations choisies, les moments vécus, et leur mise en images apprennent sur le peintre norvégien, je suis restée un peu dubitative quant au dessin et à l’adéquation entre le texte et le dessin. Sans doute ce trait un peu trop sage convient-il bien au Munch coincé dans sa famille stricte, mais un peu moins au jeune homme qui fréquente les cafés, qui voyage, qui tombe amoureux. Un autre léger bémol est que trop de personnages apparaissent, qu’on n’identifie pas forcément tout de suite, mais fort heureusement une galerie de portraits est présente à la fin du livre ; elle présente sur une dizaine de pages une biographie de tous les personnages rencontrés, la vie et les œuvres de Munch, les lieux où il a vécu. C’est un complément très utile, pour qui veut mieux connaître le peintre.

J’ai beaucoup aimé les planches de paysages, de lieux où Munch est passé, l’ambiance des années de la fin du XIXème siècle est vraiment bien rendue.

Au final, j’ai lu cette BD avec intérêt et curiosité, mais en n’étant que partiellement touchée par les choix d’illustration. J’admets pourtant que c’est un beau travail pour un début, Giorgia Marras est une jeune auteure pleine de promesses !
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A la découverte du peintre au travers de sa vie par le biais d'un roman graphique reçu dans le cadre de Masse critique sur Babelio. Un grand merci aux éditions Steinkis.



Un roman graphique en noir et blanc, qui sera teinté de bleu pour nous raconter les souvenirs de Munch. A la fin de la lecture, je comprends mieux l'oeuvre et le côté torturé de l'artiste qui à travers ses oeuvres nous livre sa détresse.



Norvège, le 08/11/1880, Munch a 17 ans et il décide qu'il sera peintre.



Il n'a pas eu la vie facile. Il était enfant lors de la mort de sa mère et de sa soeur emportées par la tuberculose. C'est un homme qui souffre. Les femmes en général l'obsèdent. Il aura une maîtresse mariée, il souffrira énormément de la jalousie. Sa soeur en psychiatrie et le décès de son père le feront sombrer un peu plus dans le chagrin.



A Paris, l'alcool le poussera encore un peu plus à la dérive, lui qui depuis la plus tendre enfance avait déjà une santé fragile s'enfoncera dans la dépression. Il ne supporte pas la joie de vivre des parisiens, il vit entouré de ses fantômes.



Il peint et pour lui la peinture ne doit pas être esclave des détails, c'est l'émotion qui doit être la plus forte, et la lumière et l'ombre organiseront ses toiles.



Il sera rejeté par ses pairs, il faudra du temps pour qu'il sorte de l'ombre. Sa rencontre avec Ibsen - qui dit de lui qu'il secoue les consciences comme aucun autre - sera prépondérante.



Munch d'une sensibilité rare est angoissé et nous livre des tableaux beaux ou laids reflétant ses fantômes.



La fin du roman graphique reprend des informations sur son entourage et des informations complémentaires sur l'artiste.



J'ai passé un bon moment.



Ma note : 7/10

J'ai découvert à travers cet album, l'autre facette de la célèbre Impératrice Sissi. On observe cette dernière évoluer dans son rôle de femme et de mère mais aussi dans son engagement dans la politique menée par son mari. Les dessins ne sont pas très jolis, on a tous en tête la beauté de Romy Schneider. Mais au fond cela n'a pas d'importance puisque, comme le titre annonce la couleur, l'auteur veut nous brosser un portrait de l'Impératrice plus en profondeur.

Edvard Munch, fils d'un médecin militaire, perd très jeune sa mère de la tuberculose, puis sa soeur, et un peu plus tard son frère. Très tôt il développe des dons pour le dessin mais sa sensibilité extrême le rend malheureux et inapte à un bonheur simple. Quant à l'amour, il ne peut être que passionné et donc malheureux. C'est dans ce contexte que se développera son art très particulier où il tentera de faire jaillir des sentiments du tréfonds de l'âme.



C'est d'après les journaux intimes de Munch que Giorgia Marras a fait cette bande dessinée au scénario fouillé et au dessin très précis (noir et blanc). Une belle manière de nous faire découvrir la naissance de cet artiste torturé jusqu'à la création de son oeuvre phare, "Le cri".

C'est une biographie parmi d'autre sur un peintre suédois qui a déjà fait l'objet de plusieurs bd notamment Munch que je n'avais pas aimé. J'aime bien son fameux tableau expressionniste à savoir le cri. Pour autant, je n'arrive pas à aimer véritablement les bds qui parlent de lui. Le ton de celle-ci est résolument sombre.



Le trait crayonné donne un bon rendu à l'ensemble de la bd bien que je trouve que c'est un peu figé. C'est également bien d'avoir tout de suite précisé que les vignettes en bleu correspondent aux souvenirs d'Edvard car sans cela, je me serai perdu.



Au final, un travail honnête qui explore les obsessions intimes d'un peintre qui a marqué son époque et qui continue à faire parler de lui à travers le monde.

Ce roman graphique est très beau et agréable à parcourir avec son noir et blanc délicat teinté de légères touches bleutées.

Il est surtout passionant de découvrir la vie du peintre de génie Edvard Munch dans la Norvège, puis l'Europe, du XIXème siècle. L'ébauche de réflexion sur le sens de son œuvre donne envie d'approfondir le sujet, certainement riche d'enseignements.

Merci aux Editions Steinkis qui ont participé au dernier Masse Critique et m'ont donnée l'occasion de découvrir cet album, et par là-même celle d'en savoir plus sur Munch.

Derrière chaque oeuvre il y a un artiste et s'intéresser à la vie de ceux ci est parfois profondément important dans la découverte de leurs tableaux. Ou d'ailleurs de leurs oeuvres en général, car cela ne s'arrête pas aux peintres. Et ce n'est pas une vie simple que celle de ce pauvre Munch: sa mère meurt de la tuberculose quand il est enfant, puis la maladie semble décidé à faire passer de vie à trépas la moitié de sa famille en sus, tandis que son père sombre dans la religion comme d'autres sombreraient dans l'alcool. Sa maîtresse est mariée et ne supporte pas sa jalousie, le public semble trouver ses tableaux atroces et sa santé n'est pas des plus brillantes...

On pourrait penser que cela en fait un album déprimant, mais non, entre autre parce que le dessin, ce gris relevé de bleu, est vraiment plaisant et sait entraîner le lecteur.C'est ce genre d'albums où on a envie d'enchaîner avec des recherches plus approfondies sur l'époque et sur les personnes qu'ils croisent.

A ce propos, signalons l'excellente idée d'inclure une série de mini-biographies à la fin sur les proches/artistes du même cercle de Munch: cela facilite grandement la compréhension et sans cela l'album serait plutôt hermétique.

C'est plutôt pour amateurs du genre biographie, mais ceux là se régaleront.

Je n’ai jamais vu les films avec Romy Schneider, mais j’ai vu les dessins animés et la dernière série sortie y a quelques mois. Après avoir vu la série, j’étais curieuse sur cette femme qui avait l’air en complet décalage avec son époque.



Dans cette bande-dessinée, nous sommes vraiment loin du conte de fée et du romantisme qui imprègne nos imaginaires concernant la vie de l’Impératrice.



Sissi est présentée comme une femme avec des défauts et des qualités. Elle est forte, persévérante et va tout faire pour que l’Autriche et l’Hongrie parviennent à un accord diplomatique. Mais c’est également une femme éprise de liberté qui n’a que faire du protocole, elle est égoïste par certains de ces choix, et avec des relations familiales compliqués. La perte de sa première fille ainsi que de son fils dans des circonstances suspectes, va la pousser encore plus à prendre des distances avec la cour.



J’ai trouvé cette BD vraiment intéressante par rapport à ce que je connaissais de sa vie et ça remet un peu les idées en place. Le seul point négatif que j’ai trouvé, ce sont les illustrations, je n’ai pas vraiment accroché et j’ai trouvé que des fois les traits mélangés certains personnages et j’étais un peu perdue.
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⁣Une sublime BD en noir et blanc qui retrace de manière condensée la vie de cette femme affirmée ! Par rapport aux films, j'ai aimé le fait qu'elle aborde un peu plus le destin de ses enfants. La BD se prolonge dans le temps et l'on en apprend davantage sur la fin de sa vie. Les notes biographiques pour chaque protagoniste, à la fin de l'ouvrage, sont très utiles pour replacer chaque personnage dans son contexte. C'est une BD aux illustrations magnifiques qui est aussi instructive sur la vie de Sissi. Une belle lecture !⁣

La femme derrière l’icône



[Résumé] Après le remarquable album consacré à Edvard Munch, la jeune et talentueuse autrice Georgia Marras se propose de nous raconter la femme qui se cache derrière l’icône romantique qui revêtit les trait gracieux de Romy Schneider sous la direction d’Ernst Marischka.



Avec délicatesse elle esquisse le portrait complexe d’une femme insoumise devenue impératrice malgré elle, mettant en lumière les forces et les fragilités de cette jeune femme, ses moments de bonheur, les drames et les deuils qui émaillèrent sa vie jusqu’à ce jour funeste du 10 septembre 1898 où elle périt sous les coups de Luigi Luccheni…



Solidement documenté, Sissi, une femme au-delà du conte de fées est un album historique édifiant qui nous entraîne dans l’intimité d’une femme profondément humaine…
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Munch est un des peintres que je préfère. Ce roman graphique, prêté par une amie libraire à qui j'avais parler de cette oeuvre, a été un pur bonheur. On raconte dans ce roman graphique la vie de Munch avant ses grands succès, ses premiers émois, ses influences.

Un superbe récit, bien illustré et qui nous fait comprendre la noirceur qui habite le célèbre peintre, les événements de sa vie l'ayant mis dans un état de dépression quasi-continuel.

Donc, un roman graphique à ce procurer si l'oeuvre de Munch vous intéresse et pas nécessaire d'être un grand connaisseur de son histoire dés le départ pour apprécier. Comme le bon vin, à déguster.

J'ai découvert Sissi récemment, grâce à la très documentée biographie de Jean Des Cars. Avant cette lecture que j'ai beaucoup apprécié, je ne connaissais que les films qui passaient tous les ans et dont Romy Schneider était la fantastique interprète.

Quand j'ai aperçu cette bande dessinée, Sissi, une femme au delà du conte de fées , dans les rayons de ma bibliothèque municipale, c'est tout naturellement que j'ai foncé dessus pour l'emprunter.



Je reconnais qu'il est difficile de raconter toute la vie de cette impératrice d'Autriche tant elle est dense. L’auteure , Giorgia Marras, a donc choisi de n'aborder que succinctement chaque préoccupation de Sissi. Elle survole les relations compliquées que Sissi a entretenues avec sa belle-mère, son obsession pour son poids, son mal-être quand elle est à la cour, ses longs voyages loin de la cour... et sa relation avec son cousin Louis II de Bavière est complètement occultée.



Cela pourrait être dommage, me direz-vous. Mais il faut faire des choix et Giorgia Marras réussit, malgré cela, à nous embarquer facilement dans la vie de Sissi. Ses dessins, en noir et blanc, sont très réussis. Ses nombreuses pages sans bulles amène un bon rythme au récit. Et au bout du compte, la lecture de cet album se fait d'une traite, sans ennui. Une fois refermé, celles- ceux qui connaissent déjà Sissi auront eu plaisir à passer du temps avec cette impératrice. Et pour les autres, cela leur donnera forcément envie d'en découvrir plus.



Je terminerai avec une mention spéciale pour les dernières pages où Giorgia Marras nous fait un récapitulatif de chaque personnage croisé dans sa bande dessinée.

Dans cette BD, nous suivons Munch jeune quand il choisit de se consacrer à la peinture. On découvre le milieu de l'avant garde de l'époque et la situation familiale et amoureuse de Munch qui influencera tout son art.

J'ai bien aimé les dessins, par contre c'est une BD qui se lit vite, on a donc pas vraiment le temps de beaucoup s'imprégner des situations et des personnages.

Le parti pris de Gorgia Marras est de s'intéresser à la vie sentimentale de Munch, le peintre norvégien, pour éclairer ses œuvres. Elle utilise un style graphique en noir et nuances de gris qui n'est pas déplaisant. La narration est porté par les dialogues ce qui peut être un peut lourd parfois. A rester très proches des faits quotidiens, le récit s'enlise un peu tout en restant instructif.

Un roman graphique sur la célèbre Sissi plus qu'intéressant. Un portrait un peu moins romantique que celle incarnée par la magnifique Romy Schneider. Cette impératrice insoumise, moderne mais aussi inadaptée à cette vie de palais. ⁣

On découvre une impératrice avant gardiste. Très attachée à sa liberté elle est souvent en voyage et ne voit peu ses enfants.⁣

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Un récit instructif, joliment illustré. Même si selon moi ça manque un peu de couleurs et de détails. L'auteure utilise un dégradé de gris tout au long de l'album. Cela rend l'ensemble un peu éteint et qui parfois m'a donné un peu de fil à retordre à reconnaître et distinguer certains personnages notamment les personnages masculins. ⁣

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Grâce à cet album j'ai pu redécouvrir un personnage alambiqué, attrayant et éternel. Le petit plus c'est qu'à la fin vous trouverez une gallerie de personnages rencontrés au cours de votre lecture. C'était très appréciable en quelques lignes d'en savoir un plus sur eux.⁣

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Solide biographie d'Eisabeth d'Autriche, dite SIsi ou Sissi, écrite sans fioritures ni romantisme. Il dépeint le caractère parfois ambigue de cette jeune femme, impératrice à 15 ans, mère sans enfants à élever, en but à l'étroitesse d'esprit de sa belle mère, qui craignait si fort pour la vie de son fils, qu'elle ne lui autorisait aucune vie privée.

Le dessin est simple sans en faire trop.

Résultat, c'est un peu longuet mais complet.

Giorgia Marras nous propose une biographie de Sissi de son mariage à son assassinat. Belle, jeune, intelligente et fougueuse, l'empereur François-Joseph la choisi comme femme plutôt que sa sœur. Prise au dépourvu elle a l'impression de perdre sa liberté mais par amour elle intègre la cour autrichienne. Malheureusement sa vie n'a pas été tous les jours emplis d'amour, de joie, de tendresse et de sérénité. Quotidiennement elle se bat, pour sa famille, ses droits d'impératrice, le bien-être de son peuple, sa santé, ses envies... Jusqu'à la fin de sa vie elle fuit le carcan de la cour, se cache, voyage mais toujours se questionne sur sa société.



Cette BD aux teintes sépia offre des illustrations simples et douces. Les dessins de paysages, de vêtements, architecture sont sobres, de même que les corps, les visages, le tout est harmonieux.



Tous les grands moments de la vie de Sissi sont abordés. L'impératrice a eu une vie tellement riche que l'auteur a du tout traité rapidement, j'aurai aimé plus, beaucoup plus... C'est le seul bémol que je trouve à cet ouvrage.



Avec ce livre on est loin de la femme belle au destin merveilleux incarnée par Romy Schneider qui fait rêver. Giorgia Marras ne fait pas l'impasse sur les douleurs et les injustices de son personnage. Ne fait pas l'impasse non plus sur l'Histoire et les difficultés de Sissi à trouver sa place dans celle-ci sans se perdre elle-même. Non plus sur la femme forte, son caractère et son charisme.
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