Sa seule vraie passion, celle qu’il cachait à tout le monde, sauf à sa mère et à Michela, était l’étude de l’astronomie et de la philosophie : deux disciplines assez peu rentables. Il était souvent en déplacement pour son travail, avec des missions très délicates, mais dans sa valise il emportait toujours deux ou trois gros bouquins qu’il n’aurait jamais dû avoir le temps de lire. Et pourtant il le trouvait ce temps, la nuit, souvent jusqu’à ce qu’il fasse jour, et aucun de ses collègues n’aurait imaginé pour quelle raison, parfois, il avait tant sommeil.