Giovanna Zoboli

Chhhut... ne fais pas de bruit, approche toi tout doucement et tu les verras tous dormir : Renard, chien, ours, poule, poisson, et tant d'autres, chacun a choisi un lit ou un couchage différent... De page en page, écoute ces petites poésies qui te prépareront toi aussi à aller retrouver le pays des songes et des rêves...

Mon avis : Cet album grand format est à utiliser juste avant l’heure cruciale, celle pour l’enfant d’aller se coucher. Un album poème (composé de quatrains aux rimes suivies), un album berceuse, tout en douceur, tout en tendresse et en murmure, qui nous montre des animaux abandonnés dans leur sommeil, pouvant dormir dans le couchage qu’ils se sont choisi – certes assez contre-nature pour eux - presque à côté de celui qu’ils chasseraient dans un moment de veille et de grande faim ! Les illustrations privilégient des teintes sombres ou peu contrastées, toutes en nuances, comme pour assister discrètement les textes et leur laisser apaiser sereinement celui qui les écoute. Et puis, accompagner son enfant pour la nuit en l’initiant agréablement à la musique de la poésie, ça ne peut que porter ses fruits… Je vous souhaite à tous une douce et paisible nuit et je m'en vais retrouver ma chambre, sur la pointe des pieds...

Public : à partir de trois - quatre ans

Un plaisir de retrouver le chat loufoque de Giovanna Zoboli découvert dans « la souris qui n’existait pas ». La chat tigré et son amis et compère la souris - un duo très Tom et Jerry -decident de partir en vacances. A travers les situations loufoques, l’album traite des désillusions entre rêve et désirs projetés et réalité. Un sujet de société intéressant et ouvrant au partage et à la discussion adulte-enfant. Les illustrations toujours aussi efficace sensibilisent le lecteur à une lecture hypertexte de l’album renforçant l’humour et le décalage.
Lien : http://www.liresousletilleul..

Elle est délicieuse la soupe de Mr Lepron. Il adore la faire. Il adore la partager. Il a aussi un rêve Mr Lepron : devenir le meilleur cuisinier du monde. Oui mais voilà, lorsque le rêve se confronte à la réalité d'un pays capitaliste, ça peut piquer.



J'ai beaucoup aimé cette histoire qui s'ancre bien dans notre réalité. Est-ce bien nécessaire de produire beaucoup, de rechercher la gloire et la fortune, si on passe à côté de l'essentiel, si on ne prend plus plaisir à ce que l'on fait ?

La famille, la simplicité et le partage sont au coeur de cet album jeunesse dont le message sonne juste et dont les illustrations au style vintage sont ravissantes.

Un superbe album animalier, joliment illustré et bien écrit, avec humour, un concept original et simple mais aucunement simplet.

Dans un premier temps cette histoire à chute drolatique invite son lectorat à explorer les thématiques des métiers, du quotidien, de la ville, des animaux. Mais un second niveau de lecture nous invite également à questionner les relations entre êtres humains et animaux, la condition de ces derniers et notre action sur leur bien être.

Un petit coup de coeur donc, pour cet album délicat et fin, plus profond qu'il n'en paraît.

Vous cherchez un nouveau métier ? Avec cet album, découvrez la profession de Crocodile. Si, si, je vous assure, c'est un métier ! Regardez cet album pour en savoir plus. J'ai bien dit "regardez" et non pas "lisez", car c'est un album sans parole.



On suit donc notre personnage principal en route vers son lieu de travail, et finalement, c'est plus un album sur la vie quotidienne, que sur ce métier à proprement parler, puisque l'arrivée sur le lieu de travail ne se fait que dans les dernières pages...nous n'apprendrons donc pas grand chose sur cette profession.

Un histoire de soupe qui n'aura pas le goût de cailloux. Bien au contraire.

Une histoire qui évoquera le bon manger autour d'une table, mettant de côté son symbole populaire, soupe du pauvre qui câle, réchauffe, faite de tout ce qui s'est trouvé sous la main et qui fera tenir jusqu'aux lendemains.

Ici nous serons dans la pure gourmandise avec la soupe de Monsieur Lepron ( et bien plus: la petite entreprise).

Nous serons au début dans le plaisir du goût, le plaisir du légume, de la bonne préparation, nous parlerons cuisine.

Quel est donc le secret de Monsieur Lepron pour faire de sa soupe d'Automne un rendez-vous gustatif incomparable qui met tout le monde d'accord?

Il y met du coeur dedans mais quoi d'autres?

Carottes, pommes de terre, blettes, haricots verts, haricots blancs, choux, qu'est ce qui est si bon?



Nous sourirons de ce petit moment de grâce avec des belles nappes à niveau d'animaux de la forêt.

La soupe est une affaire sérieuse et Monsieur Lepron en rêvera même chaque soir, il va vivre cette expérience intensément.

Monsieur Lepron sera vêtu avec distinction comme pour rendre l'accueil de sa cuisine aussi sérieuse que dans un grand restaurant d'humains.

Même les humains s'accorderont à dire qu'il n'y aura pas meilleure recette secrète ( dans quel tiroir est-elle?).



Mais si elle est si bonne, pourquoi ne pas en faire profiter au monde entier?

Nous ne nous attendions pas vraiment au récit d'une Success Story avec une soupe en conserve et la suite ne manquera pas d'humour et de mésaventure ordinairement épuisante.

Et l'auteure Giovanna Zoboli et l'illustratrice Mariachiara Di Giorgio promettra de la passion, de l'abnégation, du stress et encore plus de réaction du public.

Comment Monsieur Lepron vivra t-il cette aventure qui va finir par le dépasser d'une tête et bien plus?



Où seront passés la passion, le temps de prendre le temps et de profiter?

Nous aimerons un peu cette morale suggérée que ce qui faisait le secret du bon goût de la soupe, c'était de la partager simplement et généreusement en famille et entre amis, de vivre le moment présent. Ainsi les auteures pointeront un peu sur l'essentiel de la vie: faire fortune ou vivre de sa passion et en faire profiter les autres simplement: il faudra un jour choisir.

On aime bien.

Mr Crocodile se lève et se prépare à partir travailler. On suit le début de la journée de notre ami, de son levé à son arrivée au travail (surprenant finalement).

Crocodile vit dans une grande ville, et profite de sa journée dès le matin. Il fait ses petites courses, flâne quelque peu, prends le métro. Il vit parmi les gens, les hommes, normalement. Quelques uns le regardent un peu bizarrement, mais pas plus que ça. Nous croisons également d'autres animaux, et ce mélange crée une impression étrange et sympathique.

Ce qui étonne, c'est qu'on suit cette journée sans aucun texte. Les illustrations, magnifiques, se suffisent à elle-même. Les couleurs, à l'encre, sont à la fois douces et chaudes. Cela fourmille de détails, on se prend à observer les carrelages du métro, les visages des passants, les plantes qui ponctuent la ville, les affiches de films...

Le format à l'italienne, la mise en page dynamique façon bd participent à faire de cet album une très belle réussite.

C’est le soir, chacun est dans son lit : les ours, le coq, la poule, le lion même les dromadaires dans leurs lits jumeaux… Tout le monde dort, bercé par les quatrains en rimes de Giovanna Zoboli.

Le texte est musical bien sûr mais surtout le vocabulaire est riche et précis. J’aime les albums qui, même s’ils sont destinés aux tout-petits (ici à partir de 2 ans), témoignent d’une certaine exigence d’écriture. Même si les enfants ne sauront peut-être pas ce qu’est un mandrill, un étourneau ou un tapir, ça éveille leur curiosité et leur imagination.

La richesse du texte et les dimensions généreuses de l’album invitent à être attentif aux superbes illustrations de Simona Mulazzani. Elles sont propices à des jeux d’observation et de comptage : y a-t-il bien sept chevreaux et huit bassets dans leurs lits bateaux ? Le loir et le blaireau ont-ils le même pyjama ? L’éléphant a-t-il une couette étoilée ?

Cet album est une petite merveille de douceur et de tendresse et un gros coup de coeur pour moi.
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Ah, la soupe de Monsieur Lepron ! Elle est tellement bonne, cette soupe qu’il ne prépare qu’une fois par an, que de plus en plus de personnes accourent pour la goûter. Face à la demande toujours croissante, Monsieur Lepron ouvre une usine chargée de fabriquer sa soupe en grandes quantités. Les clients sont au rendez-vous, de plus en plus nombreux. Mais monsieur Lepron, lui, voit sa santé se dégrader. Il fait des cauchemars, qui l’épuisent…



***



Voila un album aux illustrations délicieusement rétro qui donne envie de cuisiner quelques légumes et d’en faire une bonne soupe à partager entre amis. Un album qui dénonce le toujours plus, et nous donne envie de revenir à la simplicité.



La soupe Lepron pointe aussi du doigt la mondialisation, le capitalisme, l’industrialisation de l’alimentation, la surconsommation. En effet, le pauvre Monsieur Lepron, qui aimait tant cuisiner sa soupe, qui la « rêvait » - j’aime d'ailleurs beaucoup cette image , est ensuite soumis au stress, au diktat du chiffre et du rendement. Il en perd son latin, et se perd au passage. Il lui faudra alors savoir revenir à l’essentiel : lui-même...



La soupe Lepron est donc album au charme désuet (les illustrations on t un aspect délicatement suranné et obsolète), avec un message on ne peut plus clair : il est temps de retrouver le plaisir des choses et des saveurs simples, d’une compagnie agréable. A méditer !

Un joli petit album jeunesse illustré sur le thème "il n'est jamais trop tard " avec de belles illustrations.

Partons à la découverte de ce qui se passe sur le sol et sous le sol.



J'aime beaucoup les dessins de cette série de livres. Ils sont vraiment envoutants. Le texte quand à lui est descriptif à première vue - une image, une définition - mais a un aspect très chantant lorsqu'on lit toutes ces petites phrases à la suite.

Un album étonnant, la 1ère de couverture ne laisse pas supposer du tout ce qui suit.



Nous voyons un crocodile qui croit nous tromper en faisant la planche. Il est tout sourire et il est à penser que la profession de Crocodile est la plus cool qui soit.



On ouvre l'album et les bras nous en tombent.







Nous entrons dans l'intimité du crocodile et de sa journée type.



Oubliez la savane et le marigot, notre héros se réveille dans lit en pyjama, gagne les toilettes comme nous le faisons pour marquer la nouvelle journée et gagne les transports comme les parents des jeunes lecteurs.



Mais alors?



Une profession de crocodile, qu'est-ce?







Nous sommes dans un univers entre crédibilité et fantaisie, les animaux côtoient les hommes et la routine file son train.



Mariachiara di Giorgio apporte un soin particulier au décor et cette vie quotidienne nous parle.







L'album est absent de dialogues, nous n'entendons pas Mr. Croco dans ses différents états.



La ville, dense, tatouée de pancartes publicitaires et de tags, viendra compenser, s'exprimer par ses murs affables.



Giovana Zoboli maintient le mystère jusqu'au bout.



Où cela nous mène t-il, les personnages ne se parlent pas et suivent leur bonhomme de chemin.



Sommes-nous là à proposer aux jeunes lecteurs une histoire sans paroles sur le sens de la vie?



Pas très réjouissant tout ça.



La présence du croco emmitouflé dans son pardessus et protégé de son écharpe va heureusement nous faire sourire, contrecarrer ce train-train sans saveur par sa présence décalée et ses attitudes semblables aux nôtres.



Il ne sera pas le seul à singer les humains et faire son cinéma, observez bien.







Le mystère restera entier jusqu'au bout et finalement nous rirons un bon coup lorsque le personnage déposera ses affaires au boulot.



La chute tient de l'évidence mais jouera encore d'un nouveau décalage délicieux.



Très amusant et chouette pour l'idée et les illustrations.

Une petite pépite d'humour faisant réfléchir.



On suit les pas d'un crocodile. Il se lève, se brosse les dents, s'habille et part travailler. Il prend l'ascenseur, salue une voisine, prend le métro... comme papa, maman, tonton... sauf qu'il se rend au parc zoologique où son travail est... d'être crocodile...



Splendidement dessiné, ce qui ne gâche rien, ce livre est une vraie perle.

Dans son appartement, un crocodile se prépare pour son travail : il fait sa toilette, prend son petit déjeuner, s'habille... Il sort et dans la rue, il croise des humains et toutes sortes d'animaux. On le suit sur son trajet dans la rue, dans le métro et il arrive au travail...



Un album sans texte surprenant. On plonge tout de suite dans le quotidien de ce crocodile. Une fois dans la rue, on s'amuse de ce mélange entre les animaux qu'on peut s'amuser à repérer et les humains dans une ville assez réaliste. On oublie finalement cette population un peu surprenante pour revenir à notre crocodile et à son trajet. On a vraiment l'impression d'accompagner le crocodile tant tout est réaliste. J'ai été vraiment surprise par la profession du crocodile. Le temps de tout observer, j'avais oublié le titre pour me consacrer à l'observation de tous les petits détails.

L'album est vraiment riche. Dans le métro, les affiches sont détaillées, on voit le carrelage du mur, la tête des gens dans le métro, leurs vêtements, leur livres... J'aime beaucoup les illustrations et il y a de très nombreuses choses à observer. L'album est découpé en case comme une bande dessinée. Les couleurs sont chaudes, magnifiques.

Un bel album étonnant et passionnant. Une fois fini, on a envie de le reprendre au début pour voir les indices que l'on a manqué à la première lecture.


Lien : http://bloguiblogas.blogspot..

Monsieur Lepron est un lièvre rêveur. le premier jour de l'automne, il apprécie préparer une bonne soupe avec les légumes du potager des fermiers. Il se fait aider de sa très nombreuse famille avec qui il aime partager ce mets. Au fil du temps, la soupe du lièvre connaît un succès grâce au bouche-à -oreille.

La succulente soupe de Monsieur Lepron devient célèbre et face à la demande, ce dernier ouvre une usine pour fabriquer son plat en quantité plus importante et l'exporter dans le monde entier.

Mais très vite, le lièvre ne trouve plus le sommeil et fait des cauchemars. Les clients commencent à se plaindre de son produit. Alors, un beau matin, Monsieur Lepron prend une décision radicale.



« La soupe Lepron » est un album magnifique qui fustige l'industrialisation et le capitalisme à hauteur d'enfant, sans aucune lourdeur et avec beaucoup de justesse. Les illustrations à l'aquarelle sont splendides. le lecteur prend le temps de contempler chaque page, les légumes sont mis en avant et donnent envie d'être dégustés. Les références (soupes Campbell de Warhol) et les univers de l'illustratrice ne manquent pas. L'alternance des couleurs entre teintes chaudes et froides, particulièrement travaillée, met en valeur les différentes émotions qui nous traversent à la lecture de l'album.



« La soupe Lepron » se veut un ouvrage engagé et poétique. le texte intelligent et sensible fait réfléchir sur la surconsommation et nous rappelle que le bonheur se trouve souvent dans les choses simples de la vie.

Nous avons raté la 1ère aventure, "la souris qui n'existait pas", mais nous aimons les vacances ainsi n'hésitons nous que peu de temps à le lire cet album.



Partir avec "une souris qui n'existe pas" importe peu, c'est la destination qui compte, répondrions nous sur la bonne perspective.







D'autres vous répondraient que la destination importe bien moins que le voyage lui-même, c'est aussi une citation "Dans un voyage ce n'est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout". L'expérience, les expériences acquises en somme, qui feront de nous ce que nous sommes.





Nos détours seront ici dans le bon temps qui passe, au carrefour des pages tournées,le chat sort déja de sa valise à perspectives son excitation et son espoir d'un séjour inoubliable chez les cousins chats des montagnes.







Toujours peu averti de ce qui s'est passé dans la première histoire, nous nous demandons, nous lecteurs, si être accompagné d'une souris ne posera pas de soucis, voire même si elle existe bel et bien cette souris (elle s'appelle "la souris qui n'existait pas tout de même").







Que cela ne gâche pas le séjour, nous nous en tiendrons à l'essentiel, les illustrations des verts pâturages de Lisa D'Andrea sont superbes, les bouilles des chats hôtes sont attachantes, nous sommes globalement en bonne compagnie.



L'auteure Giovanna Zoboli nous donne le goût du voyage, les personnages profitent du moment présent et de ses charmes, autant que nous.







Et pourquoi choisir, pourquoi s'arrêter en si bon chemin après tout si les moyens et le plaisir sont là?



Il n'y aura pas de jaloux et nous partirons aussi à la mer.







Le jeu de calligraphie qui dynamise la page est joli et amusant, offre une autre raison de se réjouir.



Cet album de voyage donne des idées sur la façon dont on peut passer agréablement le temps le temps de la lecture finie.



Profiter du moment présent sera vraiment le maître mot, même si il est passé en compagnie d'une souris qui n'existe pas très très amicale.

Crocodile, c'est tout un métier ! C'est ce que nous apprend cet album sans texte. Notre ami crocodile évolue dans un milieu urbain, assez peuplé et mouvementé. Comme tout le monde, il se prépare le matin pour sa journée de travail, il prend le métro, il fait du lèche-vitrine, il a des petites attentions pour ses collègues,...



Les illustrations sont richement détaillées, on en oublie parfois presque le personnage central. Certaines images sont séparées en cases, comme dans une BD. D'autres s'étalent sur une double page et dégagent une impression de mouvement. Personnages animaux et personnages humains se côtoient comme si de rien n'était. Cette originalité me plaît beaucoup.



C'est un superbe album à l'italienne, qui intrigue son lecteur dès les premières pages !

Dans la série " Lisez aussi les livres de vos petits-enfants", un album hautement recommandable, un conte en forme d'apologue, qui illustre la triste destinée d'une vie entraînée dans la dynamique du capitalisme, la montée en puissance d'une petite affaire familiale, devenue locale, puis internationale et mondiale... Une montée en puissance faramineuse, avant l'effondrement, quand le bon grand-père liévre, expert en soupe, se retrouve grand patron et en perd le sommeil, ce sommeil qui était le meilleur ingrédient du délicieux breuvage, jusqu'à entraîner la chute de son nouvel empire industriel... A mettre entre toutes les mains, de sept à sept fois septante ans, pour nous enjoindre à limiter nos rêves de croissance infinie !

Sur le sol – Philip Giordano, Giovanna Zoboli – seuil jeunesse 2020

sur le sol Philip Giordano, Giovanna Zoboli, seuil jeunesse



L’escargot, la graine, la souris, nous montrent les chemins.

Sur ou sous le sol, si on les suit, on traverse tous les éléments : minéraux, végétaux, eau, animaux, petits comme gros.



Dans cet imagier, agréablement cartonné à l’italienne, on y a trouvé :



Un style authentique, épuré voir rustique,

une impression de gravure,

une façon de tampon,
Lien : https://lireaparis.wordpress..

La saison plébiscitée par l'album sera l'été mais à la fin nous la soumettrons à un examen fasse à son inverse, l'hiver.



Pourquoi?



Et bien parce que ce livre pourrait se lire des deux côtés, "En été" pour l'aller, "En hiver" en reprenant la lecture à l'envers.





C'est un bel album d'ambiance où nous nous sentirons dans un cocon d'effets agréables.



Les visuels et les situations, page par page, en appelleront à nos sens et à notre mémoire.



Que ressentons-nous lors de ces situations? 



A l'écoute d'un orage qui éclate ou d'un coucou qui chante? 



Les grands lecteurs auront certainement aussi l'odeur- nous avons une plus grande mémoire-, celle de l'herbe mouillé ou celle des bois.



Grâce aux tons de couleurs et aux situations choisies par les auteurs Philip Giordano et Giovanna Zoboli, nous reviendrons sur des impressions de conforts avec les petits de plein été, des douceurs à découvrir, des saveurs connus ou à reconnaitre plus tard, des expériences dans le froid ou le chaud, le jour ou la nuit.





"En été" est un imagier qui jouera sur les contrastes colorés, du bleu au rouge, du brun au doré, pour rythmer son exploration avec les petits lecteurs.  Nous en apprécierons autant le travail graphique que l'onirisme des instants. Seuls ses deux opposés seront comparés, excluant les saisons transitoires de l'Automne et du Printemps.



Contrairement à ce que l'on aurait pu supposer, l'Hiver ne sera pas déprécié, cela est clairement différent et cela a ses charmes.



Leurs oppositions feront leurs qualités, observer les branches qui se dépouillent de neige, la cheminée qui fume. Sommes-nous tentés de rentrer nous mettre au chaud ou profitons-nous d'être bien couverts  et de nous amuser à souffler le chaud dans le froid?



Avez-vous vu le loup qui se cache dans le tapis de neige des images?



Un imagier carton renforcé qui éblouit les yeux et donne le bon frisson.