Il faut toujours lever le conflit avant de vouloir déterminer les causes qui ont amené votre enfant à s'opposer.
Comme d'habitude, nous utiliserons la formule du koala. Le "je" montrera que vous parlez de vous sans remettre en cause votre interlocuteur. Il ne se sentira pas agressé. L'expression de vos sentiments exprimera que vous tenez sincèrement à être respecté dans vos désirs.
Ils constatent qu'un événement ne doit pas être analysé en le personnalisant ou en le généralisant mais en tenant compte des critères de la situation. Dans le premier cas ils se découragent et se replient sur eux-même, dans le second ils adoptent un comportement adapté permettant d'avoir des réponses effectives face aux circonstances.
La thérapie d'estime et d'affirmation de soi (TEAS) est issue des thérapies émotionnelles, cognitives et comportementales. C'est une évolution de l'utilisation depuis des années de thérapies d'apprentissage d'habiletés sociales menées par notre équipe.
Si vous l'autorisez, malgré le risque d'échouer, à faire du vélo, c'est que vous lui faites confiance. Ainsi, vous lui dites implicitement que vous êtes sûrs qu'il saura surmonter les difficultés, qu'il a les moyens physiques et psychologiques pour le faire. Votre croyance en ses potentiels est le plus puissant stimulant de la confiance en soi pour vos enfants.
Ainsi vous pouvez constater que les auto-critiques généralisées ou personnalisées sont aussi néfastes pour vous que pour les autres. Elles empêchent de changer et d'avoir une attitude adaptée à la situation. Elles vous isolent de la réalité et vous donnent une mauvaise opinion de vous, non seulement sur le moment mais aussi à plus long terme. Vous vous sentez découragé et vous ne voyez as comment résoudre votre problème.
Lorsque votre critique ne porte que sur une situation ou un comportement, elle n'est certes pas agréable mais elle n'entrave pas votre futur et vous trouverez les moyens de résoudre vos difficultés à l'avenir. D'autodestructrice, elle est devenue constructive et vos erreurs servent d'expérience.
Les enfants présentant un trouble oppositionnel (ceux que la langue courante qualifie de "difficiles", voire de "tyrans") souffrent souvent d'un réel manque d'estime de soi. Craignant de ne pas être à la hauteur, ils s'opposent à toute situation quotidienne ou sociale qui pourrait dévoiler ce qu'ils perçoivent comme une faiblesse. Ils s'enferment dans des schémas comportementaux négatifs et des conduites visant à être rejetés dont ils ne parviennent pas à s'extraire: leur comportement provocateur entraîne un rejet qui les consolide dans l'idée qu'ils sont moins forts que les autres.
N’envoyez jamais votre enfant dans sa chambre
Soit il l’adore, et au lieu de supprimer un agent renforçateur, vous lui donnez l’occasion de se soustraire à une consigne pour retrouver ses jouets.
Soit sa chambre devient un lieu punitif où il va désormais refuser de jouer, de faire ses devoirs et, surtout, de s’endormir (l’endroit étant devenu trop angoissant).
Un modèle transactionnel impliquant une causalité dans les deux directions semble plus réaliste: l'inhibition spontanée de l'enfant engendre sans doute des comportements protecteurs chez les parents (plus encore chez les parents eux-même anxieux), comportements qui contribuent à maintenir et peut-être aggraver le comportement de retrait de l'enfant.
Nous apprenons aux enfants à communiquer de manière assertive. Il s'agit de savoir exprimer sa personnalité, ses émotions, ses désirs. Le message doit être compris de tous, sas doute possible sur son interprétation.