Gisèle Guillo

Vincent, journaliste à Télé-Média, est en vacances à Auray, dans le Morbihan, avec famille et amis. Il se prépare à passer un mois loin de l'activité survoltée de la chaîne. Mais ses plans sont perturbés par un inconnu qui le contacte, prétendant avoir des révélations à lui faire sur un gros scandale touchant la fabrication des médicaments et compléments alimentaires à base d'algues. La curiosité du journaliste est réveillée et, aiguillonné par son directeur, il se lance dans l'enquête. Malheureusement, l'informateur de Vincent, et le directeur du laboratoire incriminé décèdent... Privé de ses sources, le journaliste parviendra cependant à aller au bout de l'enquête.



Un ouvrage qui m'a rappelé les livres de la Collection Le Masque que je lisais dans ma jeunesse : une intrique assez crédible, a priori peu profondément documentée, mais restant dans le réaliste ; des personnages assez superficiellement décrit, mais aux relations là encore plutôt réalistes et crédibles ; une écriture simple, sans trop de fioritures, donc facile à lire. Là où Gisèle Guillo innove, c'est en laissant ouverte beaucoup de questions à la fin du roman (par exemple, qui sont ceux qui tirent les ficelles et ont provoqué la mort violente de deux personnes ?) là où la collection pré-citée cherchait le plus souvent à fermer complètement le sujet.



Un bon bouquin détente, à lire pendant les vacances, qui pose de bonnes questions sur les dysfonctionnements possibles de certaines industries.
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Prêté par ma soeur avec laquelle nous n'avons pas du tout les mêmes goûts littéraires, j'étais plutôt dubitative en ouvrant ce roman. Et j'ai été agréablement surprise d'avoir été prise par l'histoire qui nous emmène en Suisse, Paris et l'île aux-Moines dans le Morbihan. Sur fond d'espionnage industriel, l'intrigue est bien menée et le suspense fait lire le livre en quelques heures.

Vincent, journaliste à Télé-Média, enquête sur une nouvelle affaire criminelle qui le mène à Hambourg, à Paris et à Port-Louis à la recherche d'une vérité qui se dérobe.

Gisèle Guillo fait partie des Bretons de Paris, cette agrégée de Lettres Modernes signe ici son dixième polar. On y retrouve Vincent Vincent un reporter qui joue souvent les détectives. Ici il va devoir mener ses investigations au delà des apparences trompeuses. Et Vincent va repousser jusqu'à l'extrême les dangers du journalisme d'investigation au cours d'un va-et-vient haletant entre hambourg, Paris et la Bretagne.

Un très bon polar très bien écrit qui nous tient en halène de bout en bout.




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Je ne sais pas vraiment par où commencer ce billet … il y a tellement de choses à dire ! Le contexte choisi par l’auteur est vraiment très intéressant car très riche en événements. L’affaire des poisons est une période qui m’a toujours beaucoup fascinée. Ce livre permet de voir très clairement ce qui s’est passé. Ceux qui sont réellement coupables et qui ont donc empoisonné d’autres personnes ou tout du moins essayé, et ceux, victimes de complots qui sont pris au piège par leurs ennemis et accusés à tort. Et ce que j’ai également bien aimé dans ce roman, c’est que tous les aspects de cette affaire sont abordés. Il y a bien entendu les nobles, mais les hommes de l’Église – si bien vus à l’époque – ne sont pas les derniers à avoir de sombres desseins et le récit le montre !



Bien que le rythme soit lent au début, ce qui a un peu freiné ma lecture je dois l’avouer, cela s’améliore considérablement par la suite. Le rythme s’accélère tandis que l’intrigue se complique et gagne en intérêt. L’histoire est constituée de plusieurs intrigues en apparence parallèles et qui petit à petit se rejoignent sans que le lecteur ne puisse vraiment deviner à l’avance pourquoi et comment. Elle est donc vraiment travaillée, et j’ai beaucoup aimé le fait que le dénouement final, celui qui donne toutes les réponses tant attendues à nos questions, se passe à notre époque aux côtés d’une descendante d’un des personnages principaux.



Cette intrigue très recherchée à mon goût est servie par une multitude de personnages. Malgré leur nombre élevé on ne se perd pas, car ils sont bien distincts les uns des autres. Il faut tout de même être vigilant pour ne pas s’embrouiller car les intrigues sont nombreuses et parfois on ne sait pas clairement qui prend la parole dans les dialogues, cela peut se révéler déstabilisant ! Cependant les personnages sont vraiment bien choisis, très attachants chacun à leur manière.

C’est le premier récit que je lis prenant Jean Racine, le célèbre dramaturge, comme personnage principal ce que j’ai trouvé innovant et original. Suivre ce personnage ayant réellement existé change de ce que j’ai pu lire jusqu’alors. Sa dulcinée et amante, Pascaline est attachante, surtout parce que l’on voit le piège se refermer tout doucement autour d’elle alors qu’elle-même ne voit rien arriver. L’auteur a réussi à la rendre si réelle à mes yeux que j’ai été étonnée d’apprendre qu’elle n’avait, en fait, jamais existé. Et enfin Marie-Pascale, dans sa quête de vérité sur l’un de ses ancêtres est touchante. C’est elle qui dénoue l’action et nous permet de tout comprendre. Je ne m’étends pas sur les autres personnages bien qu’ils soient tous aussi intéressants car ce sont ces trois là qui m’ont le plus marqués !



Au final, c’est un livre qui vaut vraiment la peine d’être lu. Voilà une belle histoire d’amour, dans un contexte historique hautement intéressant et un récit qui recoupe à plusieurs reprises la réalité. Si au début je ne savais pas vraiment quoi penser, je peux vous assurer que j’ai très vite accroché à l’histoire, aux personnages et à la plume de l’auteur également !
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Vincent, journaliste à Télémédia, enquête sur une nouvelle affaire criminelle, aidé de son ami Jean-Luc et de Denis Durandel, le patron de la station. Celle-ci va le mener d'Appenzell à l'Ile-aux-Moines, en passant par Zurich, Genève et Paris.



Neuvième roman policier de Gisèle Guillo, Clair-obscur à l'île-aux-Moines, au delà du plaisir de nous faire voyager de la Suisse au Morbihan en passant par Paris, nous entraîne dans une intrigue habilement construite autour de la recherche sur les nanotechnologies et leurs implications secrètes dans l'industrie de l'armement. Personnages bien campés, belle écriture, Gisèle Guillo évite les clichés et nous tient en haleine jusqu'au bout.




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Le journaliste Vincent Herbelin est à Quimper pour un reportage sur l'artisanat traditionnel. Il y rencontre Claire Dervin et sa cousine Justine dans l'histoire familiale et étroitement liés à la faïencerie. Un soir après dîner, il découvre un cadavre de femme. Convoquer d'abord comme témoin, il est rapidement associé à l'enquête que mène le commissaire Chartier et Agnès criminologue de la gendarmerie. Très vite, il établit un lien avec deux autres crimes survenu quelques semaines plus tôt dans la région. Une quatrième et une cinquième victime viennent s'ajouter au tableau. L'assassin a à chaque fois dérobé une chaussure à sa proie. Alors que l'affaire de ce meurtre en série est sur le point d'être élucidé, Claire Dervin est assassiné selon le même mode opératoire. Mis sous les verrous, le tueur ni farouchement le dernier crime. L'enquête connaît alors de nouveaux rebondissements où le héros va risquer sa vie. La ville de Quimper, sans crachin et ses vieilles ruelles offre un décor particulièrement adapté à ce roman policier de facture classique. Une très bonne lecture dépaysante
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Entre l'intrigue simpliste qui succombe à tous les clichés et les personnages sans la moindre profondeur, rien ne vient sauver ce roman.

Bon bah sans moi..

Tout le livre se trouve dans le résumé de la 4eme de couv. J'ai trouvé ce "polar" très brouillon, sans réelle histoire et surtout sans fin. J'ai plus de questions que de réponses en refermant la dernière page. 🤣

Dommage mais je ne pense pas poursuivre avec cette autrice.

Un polar assez agréable, facile à lire