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3.94/5 (sur 67 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 21/11/1889
Mort(e) à : Paris , le 18/02/1940
Biographie :

Gisèle Vallerey, de son nom de naissance Juliette-Marie Chandon, est une femme de lettres.

Elle signe des ouvrages, des traductions, et des paroles de chansons sous les noms de Noël Guy, G. Chandon, Gisèle Chandon, Georges Chandon et Gisèle Vallerey. Elle a écrit également sous son patronyme.

Sœur de l'astronome Edmée Chandon (1885-1944), elle épouse le 12 juillet 1918 à La Penne-sur-Huveaune (Bouches-du-Rhône), son cousin germain, l'écrivain Tancrède Vallerey (1892-1974).

Elle était écrivain, adaptatrice et traductrice de l'anglais et de l'allemand avec son époux.

Elle est traductrice/adaptatrice de nombreux romans anglo-saxons, adaptatrice pour la jeunesse de nombreux autres romans (dont certains d'auteurs français), et à l'occasion romancière.

Cet auteur discret a pourtant été un pilier des éditions Nathan dont elle a écrit, outre ses propres œuvres, un nombre remarquable d'adaptations de romans classiques étrangers.

Encore aujourd'hui, ses adaptations pour la jeunesse sont réputées et rééditées constamment.

Elle fut à l'occasion parolière pour la chanson et on apprend qu'elle correspondit assidûment avec Marguerite Burnat-Provins, peintre et poète avec qui elle avait collaboré en réalisant des silhouettes d'oiseaux pour son livre, "Contes en vingt lignes", paru en 1922 aux Éditions des Tablettes.
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Source : BnF
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Bibliographie de Gisèle Vallerey   (25)Voir plus

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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Comme on voit dans un champ aux épis mûrs deux bandes de moissonneurs s'avancer l'une vers l'autre, couchant sur le sol les hampes dorées, ainsi s'élancent Troyens et Grecs, et la mort fauche.
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Le Troyen est plus mort vif tant la contenance des Grecs est menaçante. Cependant, dans l'espoir qu'il lui sera tenu compte de sa trahison, il dit qu'Hector tient conseil avec les chefs de son arméee auprès du tombeau d'Ilus, tandis que ses alliés, les Lyciens, les Cariens, les Pélagsiens et les autres reposent paisiblement dans leurs tentes appuyées aux murs de Thymbré, laissant aux seuls Troyens le souci de la garde.
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— Relève-toi, Priam, fait enfin Achille en essuyant ses yeux et en forçant le vieillard à prendre place sur un siège à côté de lui, les Dieux ont formé de douleurs et de peines le cercle de nos jours. Mon père connaîtra comme toi la douleur de voir partir avant lui le soutien de sa vieillesse. Hélas ! Je suis le meurtrier de tes fils, un de tes fils m'enlèvera à mon père. Que pouvons-nous ? Nous ne saurions mettre nos mains devant le destin cruel. Obéissons aux Dieux. Cependant, je ne resterai pas sourd à ta plainte. Ce corps que tu es venu chercher, — par quel miracle as-tu pu passer entre nos sentinelles ? — je te le donne. Alcime, ajoute Achille en se tournant vers un de ses officiers, commande aux esclaves de laver soigneusement le cadavre d'Hector, de faire couler sur lui de l'huile et des parfums, de le revêtir de la plus belle de mes tuniques de pourpre. Puis, placé sur un lit, qu'il soit porté dans le char du roi d'Ilion.
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Bouddha s'ennuyait dans son palais d'azur. Le bruit des cloches, la vue des offrandes et des fleurs déposées devant ses autels, la senteur des parfums brûlés dans les cassolettes et même le murmure des prières naïves ne parvenaient pas à dérider son front.
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— Pleurons Patrocle, a-t-il dit aux Grecs en regagnant ses tentes, et honorons ses restes de notre mieux.
Trois fois, chacun des rois monté sur son char de guerre a tourné autour du lit où gît le corps de Patrocle. Puis, toute l'armée a défilé tristement. Les Thessaliens partagent la peine de leur chef. Ils se sont rangés, immobiles, et font au mort une suprême garde d'honneur.
Achille a jeté le cadavre d'Hector, face contre terre près du lit funèbre, puis, pleurant et désolé, il pose sa tête sur le sein glacé de son ami.
— Patrocle, murmure-t-il. Tu vois, je t'ai vengé.
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La vie d'une cité à travers les âges est d'un grand enseignement.
Voir grandir ce village, voir ses maisons devenir des palais et ses oratoires des basiliques ; se dire que les descendants des pâtres ignorants de naguère sont ce légiste, ce général, cet empereur, quel émouvant spectacle !
Lentement, à force de vertus, les générations se sont élevées. Elles se maintiennent un temps à un faîte de gloire et de prospérité - d'autant plus longtemps qu'elles sont montées moins vite - Puis, tout se désagrège, s'écroule : il n'y a plus que des noms et des ruines.
L'histoire est la contemplation des successives transformations de la société.
Faisons un peu d'histoire et regardons vivre une ville. Penchons-nous, comme par une fenêtre ouverte, ici ou là, sur des instants de son existence.
Rome, ce village devenu "continent", et que le temps a effrité sans l'engloutir, arrête tout d'abord notre vue...
(extrait de l'avant-propos de l'édition parue chez "Nathan" en 1935)
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« Ne vont en troupe, disait un proverbe des anciens, que ceux qu’il n’est pas bon à rencontrer quand on est seul. »
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Le roi dépossédé s’éloigna dans la campagne. Il marchait avec hâte pour n’être pas rejoint, mais sa fuite était sereine. Car si Cakra regrettait d’avoir dû livrer son royaume, la pensée que c’était uniquement pour assurer la vie du peuple lui était le meilleur des baumes. Ni sang versé, ni larmes de deuil : qu’importe alors qu’il fût considéré, dans les siècles à venir, comme un souverain sans grandeur !
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Le progrès de la Marine française ; le vrai progrès ?
Mais il est dans "Normandie".
C'est bien ainsi qu'il faut dire, en supprimant l'article, n'est-ce pas, commandant ?
Il est dans ce paquebot qui va porter aux américains, par les détails de sa décoration, par la discipline et la politesse de son personnel de pont et de machines, par l'autorité aimable et la science de ses officiers et même - ne le passons pas sous silence, ce point de vue important de la vie à bord d'un navire - par le fumet de ses cuisines, par le vin de ses caves ...
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Ménélas a une armure moins superbe que celle du Troyen, mais la rage qui brûle son cœur semble jeter des flammes par ses yeux, et, sous sa cuirasse aux agrafes d’argent, Paris sent sa chair frissonner. 

CHANT II
Les résultats d’un duel
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