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4/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Docteure en Philosophie politique et Éthique (université Paris-Sorbonne), psychologue clinicienne (université Paris-Diderot) et psychanalyste.
A enseigné la philosophie pendant cinq ans à Paris IV-Sorbonne et collaboré à des nombreux projets de recherche en philosophie politique.
Travaille sur la critique des théories contemporaines de la justice sociale, au nom d’une amélioration de la condition des femmes et de l’organisation globale de la production. A une formation clinique et a assuré, en milieu associatif et carcéral, le suivi psychologique de familles d’enfants radicalisé.e.s, ainsi que celui de certains jeunes ayant fait retour de zones de guerre.

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
S'il y a un point commun entre les Anciens et les Modernes, c'est bien le regard qu'ils posent sur la femme.
Ce n'est pas aux Lumières que celle-ci doit son émancipation !
Parmi les philosophes de l'égalité et de la liberté, rares sont ceux qui élargissent ces droits à l'autre sexe, dont l'éducation, le traitement et le rôle n'évoluent pas.
De Fénelon à Diderot en passant par Voltaire, Montesquieu et Rousseau, de véritables théories du dressage des femmes voient le jour.
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La dissimulation est innée chez la femme, chez la plus fine, comme chez la plus sotte.
Il lui est aussi naturel d'en user en toute occasion qu'à un animal attaqué de se défendre aussitôt avec ses armes naturelles ; et en agissant ainsi, elle a jusqu'à un certain point conscience de ses droits : ce qui fait qu'il est presque impossible de rencontrer une femme absolument véridique et sincère.[...]

De ce défaut fondamental et de ses conséquences naissent la fausseté, l'infidélité, la trahison, l'ingratitude, etc.
Les femmes aussi se parjurent en justice bien plus fréquemment que les hommes, et ce serait une question de savoir si on doit les admettre à prêter serment.[...]
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Le seul aspect de la femme révèle qu'elle n'est destinée ni aux grands travaux de l'intelligence, ni aux grands travaux matériels.
Elle paie sa dette à la vie non par l'action mais par la souffrance, les douleurs de l'enfantement, les soins inquiets de l'enfance ; elle doit obéir à l'homme, être une compagne patiente qui le rassérène.
Elle n'est faite ni pour les grands efforts, ni pour les peines ou les plaisirs excessifs ; sa vie peut s'écouler plus silencieuse, plus insignifiante et plus douce que celle de l'homme [...].
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Ce qui rend les femmes particulièrement aptes à soigner, à élever notre première enfance, c'est qu'elles restent elles-mêmes puériles, futiles et bornées ; elles demeurent toute leur vie de grands enfants, une sorte d'intermédiaire entre l'enfant et l'homme.
Que l'on observe une jeune fille folâtrant tout le long du jour avec un enfant, dansant et chantant avec lui, et qu'on imagine ce qu'un homme, avec la meilleure volonté du monde, pourrait faire à sa place.
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Fidèles à la tradition aristotélicienne, les Pères de l'Eglise continuent de considérer les femmes comme des êtres inférieurs " par nature ", dont les seules finalités existentielles sont - et doivent être- le mariage et l'enfantement.
Augustin d'Hippone érige ainsi en exemple les " vertus " de sainte Monique, sa mère : belle, docile et pieuse, elle accepte les coups et les infidélités de son mari comme autant de dons de Dieu.
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Les femmes devraient s'occuper de leur intérieur ; on devrait les bien nourrir et les bien vêtir , mais ne les point mêler à la société.
Elles devraient aussi être instruites de la religion, mais ignorer la poésie et la politique, ne lire que des livres de piété et de cuisine.
De la musique, du dessin, de la danse, et aussi un peu de jardinage et de labourage de temps en temps.
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Aussi l'injustice est-elle le défaut capital des natures féminines.
Cela vient du peu de bon sens et de réflexion que nous avons signalé, et ce qui aggrave encore ce défaut, c'est que la nature, en leur refusant la force, leur a donné, pour protéger leur faiblesse, la ruse en partage ; de là leur fourberie instinctive et leur invincible penchant au mensonge.[...]
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Après la Révolution française, des voix s'élèvent contre l'inégalité, y compris entre les sexes : les femmes se mettent à revendiquer leurs propres droits.
Heureusement, l'essor du positivisme permet aux philosophes de refonder " scientifiquement " l'infériorité physique, intellectuelle et morale de ces dames outrancières, qu'il est urgent de rappeler à l'ordre.
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Ce que la femme aime par-dessus tout et adore, ce sont les distinctions, les préférences, les privilèges.[...]
Allez à un spectacle, à une cérémonie publique : qu'est-ce qui flatte le plus la femme ?
Le spectacle en lui-même ? Non ; une place réservée.
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Au fond du cœur les femmes s'imaginent que les hommes sont faits pour gagner de l'argent et les femmes pour le dépenser ; si elles en sont empêchées pendant la vie de leur mari, elles se dédommagent après sa mort.[...]
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