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3.75/5 (sur 104 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Milan , le 18/06/1976
Biographie :

Giuseppe Catozzella est un écrivain italien.

Il a étudié la philosophie à l'Université de Milan. Après avoir obtenu son diplôme, il a déménagé en Australie. Après avoir vécu à Sydney pendant une longue période, il est retourné dans son Milan natal.

De retour en Italie, il travaille pendant dix ans comme consultant éditorial pour Arnoldo Mondadori Editore, puis, pendant cinq ans, comme rédacteur en chef de Giangiacomo Feltrinelli Editore, poste qu'il quitte le 31 décembre 2015.

Son roman "Non dirmi che hai paura" (2014) traitant de la crise des réfugiés en Méditerranée, a été un succès public et critique en Italie et dans le monde. Il est lauréat du prix Strega Giovani et finaliste du prix Strega.

son site : http://www.giuseppecatozzella.it/
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Source : Wikipedia
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Bibliographie de Giuseppe Catozzella   (5)Voir plus

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Entretien mené par Marie-Madeleine Rigopoulos Rencontre Deux romans captivants qui traversent deux périodes différentes de l'histoire italienne, et mêlent aventures rocambolesques et réflexions sur l'art et l'écriture. Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andrea, lauréat du Prix Goncourt 2023, est un roman emprunt de grâce qui relate l'histoire d'amour passionnée entre Viola, héritière d'une famille prestigieuse et Mimo, modeste sculpteur de génie, à travers les tumultes de l'Italie fasciste. Brigantessa de Giuseppe Catozzella, lauréat du Prix des Lecteurs à Cognac en 2023, offre une fascinante fresque historique dans la deuxième moitié du XIXe siècle au coeur des paysages calabrais. A travers la vie de Maria Oliverio, une femme d'exception, idéaliste et rebelle, le roman aborde la complexité de l'unification de l'Italie. À lire – Jean-Baptiste Andrea, Veiller sur elle, L'Iconoclaste, 2023 – Giuseppe Catozzella, Brigantessa, trad. de l'italien par Nathalie Bauer, Buchet Chastel, 2022.

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Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Depuis que je vivais dans la forêt, la lumière m’impressionnait plus que tout. Elle se présentait timidement au lever du jour, attendait que le soleil eût dépassé les troncs d’arbre pour éclater dans le ciel et tout brûler. Je contemplais ce miracle chaque matin en ouvrant bien les yeux : la lumière se soustrayait à l’injustice et ranimait ma combativité. Pour nous, le moment de nous venger était arrivé.
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Étourdie et stimulée à la fois par le froid, j’inspirais et soufflais de gros nuages de vapeur dense. Je n’avais qu’une seule envie : courir encore et encore, narguer l’air mordant, aussi aiguisé qu’une lame, me perdre.
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Peut-on tuer un individu de son propre sang ? Continuais-je de me demander en m’enfonçant dans la forêt. J’avais commis le plus ancien des péchés, mais la forêt soufflait son haleine sur mon cou et sur mon dos, m’enveloppant dans un manteau invisible, pour se refermer derrière moi. Qui était coupable ? Ma personne, ma famille, l’ancien Royaume, ou l’Italie ? Portais-je seule la responsabilité de mes actes ou fallait-il la diviser par mille, par nous tous ?
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L’attachement que nous développons pour les objets est étrange. Bientôt, la bague que Pietro avait glissée à mon annulaire droit s’est substituée à sa présence.
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Lorsque le courage nous manque, nous nous contentons d’arguer que les mots ne sont que des mots, alors que ce sont des armes pour changer le monde.
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Voilà donc l'alternative qui s'imposait aux Italiens, pensais-je : se conduire soit en flagorneurs, prédateurs, buses et chouettes; soit en voleurs, criminels, brigands, bouquetins.
"Vive l'Italie! ai-je dit. Le pays où tout l monde est en guerre contre tout le monde. Si c'est ça, la justice, je préfère mon père à la justice."
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Quand on se conduit comme un mouton ,on finit dans la gueule des loups.
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Tu avais raison,papa. Chez nous, les choses ne changent que pour éviter de changer.
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Tribunal militaire de Catanzaro 16 février 1864

 « Nous faisons savoir qu’elle s’est présentée ici, vêtue comme un homme d’un gilet en drap de couleur, d’une veste et d’un pantalon en drap noir, la tête enveloppée dans un foulard. »
« Je m’appelle Maria Oliverio, née Biaggio, âgée de vingt-deux ans. Née et domiciliée à Casole, Cosenza, sans enfant, épouse de Pietro Monaco. Tisserande, catholique, illettrée. »

En réalité, je ne suis pas illettrée, j’ai appris à lire et à écrire pendant quatre ans à l’école, puis dans les livres que je volais en cachette à mon mari Pietro ; mais, avec la loi, mieux vaut simuler l’idiotie quand vous n’êtes qu’une tisserande.
J’ai échoué devant le juge militaire comme à Mardi gras, les cheveux coupés court, le visage sale et marqué par deux années dans les montagnes, les ongles cassés. On m’a débusquée à l’intérieur d’une grotte située dans le bois de Caccuri, au cœur de la Sila 1 ; à mes pieds, la vallée ensoleillée et profonde ; en face, telle une bouffée d’air, le Mont Carlomagno et le Monte Scuro. J’étais tapie là depuis des semaines, comme un ours.

L’antre était profond et humide, peuplé de vers et de musaraignes, il possédait une entrée minuscule, mais s’élargissait ensuite et, l’absence de lumière exceptée, je n’y étais pas mal lorsque je faisais du feu. Il me restait une boîte d’allumettes de bonne qualité et, la nuit, je m’offrais une belle flambée avec le bois que j’avais mis à sécher au soleil. J’y avais installé un lit de rameaux et d’aiguilles de pin, ainsi qu’un petit autel en pierre, doté d’une croix rudimentaire, qui me tenait compagnie. C’est dans la forêt que j’ai commencé à chercher Dieu ; auparavant, je n’avais pour lui que des prières de convenance qui me servaient à éloigner la peur chaque fois qu’elle me prenait. Dehors, les troncs des mélèzes étouffaient les cris des milans, les hurlements des faucons pèlerins, les vols en piqué des circaètes jean-le-blanc. Au cours de ces journées et de ces nuits interminables, je repensais à mes parents, à ma sœur Vincenza, à mes frères Salvo, Angelo et Raffaele, à mon diable de mari Pietro, que nous avions abandonné, mort, brûlé vif, dans un triste nid d’aigle.

(INCIPIT) 
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"La liberté des messieurs est not'condamnation",affirmait-elle,mais comme si cela ne la concernait pas vraiment, pas totalement, comme s'il s'agissait d'une loi de la nature à accepter telle quelle.
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