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4.25/5 (sur 72 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Alexandrie (Egypte) , le 8/02/1888
Mort(e) à : Milan , le 2/06/1970
Biographie :

Giuseppe Ungaretti est un écrivain poète.

De parents italiens, il naquit à Alexandrie où sa famille avait émigré, le père travaillant à la construction du canal de Suez. Il étudia pendant deux ans à la Sorbonne à Paris et collabora avec Giovanni Papini et Ardengo Soffici à la revue Lacerba. En 1914 il revint en Italie, et au début de la Première Guerre mondiale s'engagea volontaire pour partager le destin de ses contemporains. Il combattit au Carso (province de Trieste), puis en France. En 1916 il publia le recueil de poésie "Il porto sepolto" où se reflètent son expérience de la guerre qui lui avait fait côtoyer la couche la plus pauvre de l'humanité, celle de la douleur quotidienne ; en 1919 il publia un deuxième recueil intitulé "Allegria di naufragi" où apparaît une nouvelle poésie, dégagée de la rhétorique et du baroque de Gabriele D'Annunzio. En 1933 parut "Sentimento del tempo".

Bien que d'origine juive, il se rapprocha du catholicisme, jusqu'à se convertir, mais sans pour autant abandonner ses anciens coreligionnaires pendant la domination nazie.

Durant son séjour à Paris, Ungaretti fréquenta le philosophe Henri Bergson.

Après-guerre, il collabora assidûment à des revues et travailla dans un ministère comme professeur de langues. Il n'obtint de poste fixe que lorsque, du fait de sa renommée de poète, on le nomma en 1942 professeur à l'Université de Rome, un poste où il resta jusqu'en 1958. Avant cela, entre 1936 et 1942, il avait été professeur d'italien à l'Université de São Paulo (Brésil).

Entre 1942 et 1961 il publia une suite de poésies intitulée "Vita Di Un Uomo", qui l'assura aux côtés d'Eugenio Montale et de Salvatore Quasimodo comme l'un des fondateurs et membre éminent de l'école hermétique italienne.

L'évolution artistique de Ungaretti suit un itinéraire qui va du paysage à l'humanité, à la révélation religieuse, à l'impact du contact avec la puissance de la nature brésilienne, à la douleur de la mort de son fils et à son retour à Rome en début de seconde Guerre mondiale. Ces deux derniers événements sont à l'origine de son livre "Il Dolore", publié en 1947. À travers le désespoir, le poète découvre la responsabilité humaine et la fragilité de ses ambitions. Ungaretti, au milieu du pessimisme avec lequel il considère le tragique de la condition humaine, décèle cependant, pour l'humanité, un message d'espoir.
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« […] Jour après jour, Saba - de son vrai nom Umberto Poli (1883-1957) - compose le “livre d'heures“ d'un poète en situation de frontière, il scrute cette âme et ce coeurs singuliers qui, par leur tendresse autant que leur perversité, par la profondeur de leur angoisse, estiment pouvoir parler une langue exemplaire. […] […] Au secret du coeur, dans une nuit pétrie d'angoisse mais consolée par la valeur que le poète attribue à son tourment, cette poésie est une étreinte : à fleur de peau, de voix, une fois encore sentir la présence de l'autre, porteur d'une joie qu'on n'espérait plus. […] Jamais Saba n'avait été aussi proche de son modèle de toujours, Leopardi (1798-1837) ; jamais poèmes n'avaient avoué semblable dette à l'égard de l'Infini. le Triestin rejoint l'auteur des Canti dans une sorte d'intime immensité. […] […] Comme le souligne Elsa Morante (1912-1985), Saba est plutôt l'un des rares poètes qui, au prix d'une tension infinie, ait élevé la complexité du destin moderne à hauteur d'un chant limpide. Mais limpidité n'est pas édulcoration, et permet au lecteur de percevoir deux immensités : le dédale poétique, l'infinie compassion. » (Bernard Simeone, L'étreinte.) « […] La première édition du Canzoniere, qui regroupe tous ses poèmes, est fort mal accueillie par la critique en 1921. […] Le Canzoniere est un des premiers livres que publie Einaudi après la guerre […] L'important prix Vareggio de poésie, obtenu en 1946, la haute reconnaissance du prix Etna-Taormina ou du prix de l'Accademia dei Lincei, ne peuvent toutefois tirer le poète d'une profonde solitude, à la fois voulue et subie : il songe au suicide, s'adonne à la drogue. En 1953, il commence la rédaction d'Ernesto, son unique roman, qui ne paraîtra, inachevé, qu'en 1975. […] » 0:00 - Titre 0:06 - Trieste 1:29 - le faubourg 5:27 - Lieu cher 5:57 - Une nuit 6:32 - Variations sur la rose 7:15 - Épigraphe 7:30 - Générique Contenu suggéré : Giacomo Leopardi : https://youtu.be/osdD2h8C0uw Marco Martella : https://youtu.be/R9PPjIgdF2c Iginio Ugo Tarchetti : https://youtu.be/hnV93QZ6O1s Guido Ceronetti : https://youtu.be/mW1avxXaSKI Alberto Moravia : https://youtu.be/MgIVofYEad4 Pier Paolo Pasolini : https://youtu.be/-sWZYlXVZ-U Cesare Pavese : https://youtu.be/uapKHptadiw Dino Buzzati : https://youtu.be/ApugRpPDpeQ Sibilla Aleramo : https://youtu.be/Y24Vb0zEg7I Julius Evola : https://youtu.be/coQoIwvu7Pw Giovanni Papini : https://youtu.be/tvirKnRd7zU Alessandro Baricco : https://youtu.be/¤££¤74Giuseppe Ungaretti64¤££¤80 Giuseppe Ungaretti : https://youtu.be/_k1bTPRkZrk LES FILS DE LA LOUVE : https://youtu.be/ar3uUF-iuK0 INTRODUCTION À LA POÉSIE : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8rtiqkMjM0D1L-33¤££¤76LES FILS DE LA LOUVE77¤££¤ AUTEURS DU MONDE (P-T) : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8pPO4gzs6¤££¤39LES FILS DE LA LOUVE75¤££¤8 PÈLERINS DANS LA NUIT SOMBRE : https://youtu.be/yfv8JJcgOVM Référence bibliographique : Umberto Saba, du Canzoniere, choix traduit par Philippe et Bernard Simeone, Paris, Orphée/La Différence, 1992. Image d'illustration : https://itinerari.comune.trieste.it/en/the-trieste-of-umberto-saba/ Bande sonore originale : Maarten Schellekens - Hesitation Hesitation by Maarten Schellekens is licensed under a Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License. Site : https://freemusicarchive.org/music/maarten-schellekens/soft-piano-and-guitar/hesitation/ #UmbertoSaba #Canzoniere #PoésieItalienne

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Citations et extraits (241) Voir plus Ajouter une citation
"L’amour n’est plus cette tempête
Dans l’éblouissement nocturne
Qui m’enchaînait naguère encore
Entre insomnie et délire.

Il est l’éclair de ce phare
Vers quoi le vieux capitaine
Avance, calmement."
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Giuseppe Ungaretti
Tu es la femme qui passe
Comme une feuille
Et qui laisse aux arbres un feu d'automne.
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Jamais, vous ne saurez jamais quelle lumière
M'est l'ombre qui se pose à mon côté, timide,
Quand je n'espère plus...
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POUR LES MORTS
DE LA RESISTANCE


Ici
Sont vivants pour toujours
Les yeux qui furent clos à la lumière
Afin que tous
Les gardent pour toujours
Ouverts
A la lumière
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ROUGE ET AZUR

J'ai attendu votre lever
Couleurs de l'amour,
Et voici que vous dévoilez une enfance de ciel.

Elle tend la rose la plus belle rêvée.


1928
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L'hirondelle s'en va et l'été avec elle,
Et moi aussi, me dis-je, m'en irai...
Qu'il reste au moins, de cet amour qui me déchire,
Un peu plus que le sceau d'une brève buée,
Si de l'enfer j'arrive à quelque paix...
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DiALOGUE

1966-1968
UNGA

12 SEPTEMBRE 1966

Tu es apparue à la porte
Vêtue de rouge
Pour me dire que tu es feu
Qui consume et renflamme.

Une épine m'a piqué
De l'une de tes roses rouges
Pour que tu suces à mon doigt
Un sang déjà presque tien.

Nous avons suivi la rue
Que lacère la verdeur
De la colline sauvage
Mais depuis longtemps je savais
Que de qui souffre avec foi téméraire
L'âge pour vaincre ne compte.

On était un lundi,
Pour nous prendre les mains
Et nous parler heureux
Il ne fut d'autre refuge
Que ce triste jardin
De la ville convulsée.
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CHANT SECOND

Elle creuse l'intime vie
De notre masque de malheur
D'une caresse fanatique,
La sombre veillée des pères
Ou prison d'infini.

Mort, ô mot très muet
Sable laissé comme un lit
Par le sang,
Je t'entends chanter comme une cigale
Dans la rose veuve de reflets.
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REPONSES DE BRUNA

13 SEPTEMBRE 1966

Les mains tremblantes serraient
Le fil de l'appareil ;
Il m'avait l'instant d'avant
Transmis ta voix
Pour l'adieu.

Un rayon de lumière erra,
Mince fil spirituel
Du baiser que j'avais donné
Par pur désir.

Mais mon amour têtu
Vaincra l'exil.
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Quand toute lumière est éteinte
Que je ne vois que mes pensers,

Une Eve me met sur les yeux
La taie des paradis perdus.


1932
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