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3.51/5 (sur 50 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Charleroi , 1973
Biographie :

Après des études de communication à Bruxelles, Sylvie Godefroid s’investit dans le paysage culturel belge.

Engagée à la SABAM (Société belge des auteurs, compositeurs et éditeurs) comme assistante de rédaction, elle évolue vers la création d’événements et le soutien à la littérature. Elle est chargée du soutien aux auteurs et entretient des relations privilégiées avec les auteurs des secteurs de la littérature, des arts de la scène et des arts visuels.
Sylvie siège à la commission des Lettres (Wallonie-Bruxelles) depuis 2012.

Son premier roman, "L’Anagramme des sens" (2013) a été adapté au théâtre en 2015. Sylvie Godefroid y assurait le premier rôle féminin avec Cathy Thomas.

Après "La balade des pavés" (2016), également adapté au théâtre, "Hope" (2017) est son troisième roman.

Curieuse et gourmande de tout, elle se lance – sous l’impulsion de Francis Lalanne – dans l’écriture d’un recueil de poésies qui sortira en avril 2018.

Une date symbolique puisqu’elle sera également sur scène avec Francis Lalanne le 20 avril sur la scène d’un théâtre bruxellois dont la renommée n’est plus à faire : le Théâtre Fou Rire.

Sylvie poursuit ses rêves de plus belle. En 2019, elle est allée à Cuba où elle a participé à la semaine belge. Invitée par l'Ambassade de Belgique, et plus particulièrement par Jehanne Roccas, elle a présenté un recueil de poésies intitulé HAVANA.

A son retour, en décembre 2019, elle est repartie sur la scène puisque La Balade des pavés a été de nouveau adapté au Théâtre FOU RIRE à Ixelles (3, 4, 10 et 17 décembre).

Le 10 décembre, La Balade des pavés a été consacré "Meilleur spectacle bruxellois tiré d'un livre" (Mannenken-prix). Ce même jour, elle a signé un contrat d'édition avec Eric Fagny pour la sortie d'un recueil de poésies en mars 2020. Il s'appelle LES LONGS COULOIRS.

En 2022, Sylvie Godefroid se lance dans le thriller psychologique. Salsa, son dernier roman (Le Scalde Éditions) est sorti le 9 juin 2022. Il a été présenté en grandes pompes au Théâtre Fou Rire à Ixelles et sera adapté à la scène en 2023.

Désormais Conseillère en Affaires culturelles à la Sabam, l'autrice invite et incite de plus en plus à "consommer local". Elle affirme que l'économie culturelle sortira grandie de la fierté que le public belge pourra accorder aux auteurs/artistes de notre belgitude.

Sylvie Godefroid vit à Bruxelles.

page Facebook : https://www.facebook.com/Sylvie-Godefroid-328409231804/
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"Je suis venue" (chanson, démo version) Musique/piano/chant : Nara Noïan Paroles : Sylvie Godefroid JE SUIS VENUE... Je suis venue Toutes griffes dehors Exposer ma peau nue Aux caprices du sort. Je suis venue Construire un débat J'ignorais les ébats Que se feraient nos corps. Je suis venue Danser sous ta fenêtre Ton regard m'a dévêtue J'ai cent fois cru disparaître. Je suis venue A ta bouche gourmande J'ai offert l'avenue D'une escale incandescente. Les contraires s'attirent Sur le plancher des vertus Mes prudences chavirent Aux abords d'un sol nu. L'éphémère tisse le lien D'un rendez-vous à la fois Rien de plus incertain Que ton corps sur le mien. Je viens, je ne veux pas Quand je repars, je reste là Je jongle avec les nuances D'une palette d'inconstances. Les contraires s'attirent Installent la course aux désirs L'inexorable pressentiment De ce qui ressemble au sentiment Je suis venue Toutes griffes dehors Exposer ma peau nue Aux caprices du sort. KAK MEDIA 2017

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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Il y a toujours une femme sur la terrasse ombragée des désespoirs masculins
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Mieux vaut un homme imparfait d’une franchise lucide qu’un menteur parfait.
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Une naissance est le plus intense chapitre de la vie d’une femme, paraît-il. N’importe quoi ! Je te l’affirme haut et fort : ouvrir son corps à la vie incarne l’instant le plus douloureux de la vie d’une femme ! Le plus bouleversant et le plus traumatisant aussi. Personne ne prépare les petites filles à ce qu’elles endureront. Les poupées, les un·es les bercent, les autres les habillent. Mais à aucun moment, un·e adulte ne trouve le courage d’expliquer aux gamines qu’avant de donner le biberon à une adorable petite gueule gourmande, il convient d’ouvrir son corps aux secousses de la vie en même temps qu’à l’effroi et à la souffrance.
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Il n'est jamais trop tard pour oser qui on est (S. Godefroid)
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Chacun son terreau. Une seule constante : partout dans le monde, on en parle, alors que personne ne se souvient du flic qui a sauvé un gamin ou empêché un attentat. Son nom à lui n'apparaît nulle part, tandis que le mec qui ouvre le feu dans une école fait la Une des quotidiens. On se souvient de lui. Jamais la violence ni la haine ne tombent dans l'oubli. Voilà mon ambition exclusive : ne pas être oubliée. Qui sait ? Vous m'avez boudée, méprisée, fustigée de mon vivant, peut-être ferez-vous de moi une martyre après avoir pris ma réalité dans vos gueules d'indifférents. Peut-être deviendrais-je le personnage central d'un film de Woody Allen ou de Spieberg ? Je ne l'aurais pas volé. Je vous aurais rendu ma monnaie ... post -mortem.
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Ce n'est pas parce qu'on est au régime qu'on ne peut pas saliver sur le menu.
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Je t'ai trouvé sous le caillou
Un dimanche sans étincelles
Je tricotais une dentelle
De solitude en satin doux.

Du "Je" le jeu devenait "nous"
Désir tissant sa ritournelle
L'inconnu contant l'hirondelle
Du printemps qui court à nos cous.

Tu es de là-bas, moi d'ici
À ton soleil je suis brûlée
Je ne refuse pas l'entrée
Du rêve que tu as décrit.
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Sylvie Godefroid
Le Paradoxe Sylvie Godefroid, de Philippe Remy Wilkin.

Personnalité en vue du microcosme, elle se distingue par son écoute des autres (notamment des auteurs et autrices qu’elle couve au sein de la Sabam), son calme et son dynamisme à l’anglo-saxonne, initiant mille projets et rencontres.

Je t’ai trouvé sous le caillou
Un dimanche sans étincelles
Je tricotais une dentelle
De solitude en satin doux.

Comme autrice, elle ose la distorsion, l’air de ne pas y toucher. Elle ose ! Dans un roman, évoquer les arrière-pensées ou les pensées tout court, hostiles, nourries par une malade pour les bien-portants. Elle ose ! Évoquer sa vie, ses amours, ses combats (contre le cancer), ses interrogations.

Tu es mon altérité
Un tapis de différence
L’autre son de mes silences
Où mes cris peuvent tomber.

Sylvie Godefroid ose ! Être naturelle, spontanée, sincère, authentique. Tout en cultivant à l’oral comme à l’écrit, à chaque instant de sa vie, une langue recherchée, sophistiquée, bâtie à coup de réinventions des mots, des images et des formules.

Je suis ta page blanche
Aux soleils d’un été
Ton roman à graver
Je suis ton avalanche.

Il y a quelque chose d’Emma Peel, somme toute, l’héroïne mythique des Avengers/Chapeau melon et bottes de cuir, charme quasi bucolique au premier abord, castagne au second.

Je ne suis qu’un pot de taire
Qui s’affirme en poésie

Prenez le présent recueil de poésies, Les longs couloirs (un joli titre !) publié aux éditions du Scalde. Les amateurs du genre, en Belgique francophone, se sont accoutumés à le goûter dans des écrins tout en sobriété raffinée, avec des éditeurs comme Bleu d’Encre, Les Carnets du Dessert de Lune, Le Coudrier, etc. Or le premier contact avec l’objet-livre est ici décapant. La couverture offre un plan rapproché des jambes de l’autrice, de ses pieds surtout : dénudés, en talons hauts et rouges, ils esquissent un mouvement, si pas un pied de nez (à nos conformismes ?). Le rouge et le noir dominent, couleurs ô combien contrastées et provocantes, érotisées, connotées Eros et Thanatos. La quatrième de couverture, de même, livre un filigrane sensuel, une main féminine, spectaculairement baguée et vernie, effleure une mousse de lait. Mais que dire des pages de garde, où Sylvie Godefroid joue les vamps ?

Sur le fil de l’incertitude
J’orage en pensant à tes bras
À la distance de tes draps
Aux toiles de ma solitude.

Les longs couloirs. On les empruntera en grimaçant, en souriant ou en applaudissant. Ou plus gravement, la larme à l’œil peut-être. Ou un pétillement de bulle de champagne en bandoulière autour du cœur. Selon les logiciels personnels. Qu’importe ! Il y a distorsion, et l’art, pour rappel, doit fuir l’académisme, surprendre, interpeller, interroger.

J’écris la solitude
En vers et en récits
Le cri des verts, des gris
Au front des habitudes.

L’art, aussi, par un faux paradoxe, est affaire d’adéquation. Et la distorsion de l’écrin métaphorise la distorsion : Sylvie Godefroid, loin des grincheux et des cyniques du temps, ose. Elle ose l’amour, la poésie. À tout crin. Toutes voiles dehors. Sans fausse pudeur.

J’arpège la poésie
Aux platanes des printemps

Ne nous y trompons pas. Décidément, l’objet-livre, ici, est très inventif et invite à une découverte en deux temps, il faut voir au-delà des apparences, prendre en compte l’extérieur (et le premier contact, celui de la convivialité ou de la séduction) et l’intérieur (le contact approfondi, celui de l’intimité, de la confidence et du partage).

Ce n’est pas rien l’écriture. Écrire, ce n’est pas anodin. C’est livrer mille batailles et délivrer des secrets. C’est pleurer des étoiles et découper des voiles. Monter des projets et démonter des certitudes.

D’où le glissement des photos spectaculaires de Pauline Caplet à celles de Mélanie Patris, dans le corps du livre, en noir et blanc, d’un esthétisme feutré, suggestif, élégant.

Mise en abyme ?

Philippe Remy-Wilkin
LES LONGS COULOIRS, Editions Scalde, 20€

https://le-carnet-et-les-instants.net/2020/08/17/godefroid-les-longs-couloirs/?fbclid=IwAR3lk9FcJKcRHe1i3vYoJWtPUDGe_1oGS36FJ3rqAhpZFBs_axd1OHLiq7Q
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Un procès d'assises fait toujours couler beaucoup d'encre. On y brasse autant de fresques de vérités que la Belgique ne compte de bières artisanales.
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Ce n’est pas rien l’écriture. Écrire, ce n’est pas anodin. C’est livrer mille batailles et délivrer des secrets. C’est pleurer des étoiles et découper des voiles. Monter des projets et démonter des certitudes. Ce n’est pas rien l’écriture. […] On ne revient jamais indemne du pays des mots. C’est pour ça qu’il ne faut pas y aller habillé de solitude. Il faut une main pour accompagner chaque plume.
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