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4.05/5 (sur 134 notes)

Nationalité : Australie
Né(e) le : 03/10/1964
Biographie :

Goldie Goldbloom est née en Australie.

Ancienne enseignante au collège et au lycée et bibliothécaire, elle est auteure de nouvelles et de non-fiction. Des recueils de ses textes sont également parus en Australie et aux États-Unis. Elle a reçu le Jerusalem Post International Fiction Prize pour ses écrits.

Gin et les Italiens est son premier roman.

Elle vit aujourd'hui à Chicago avec ses huit enfants.

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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
_"On cesse de s'aimer soi-même si l'on n'est aimé de personne, Gin."
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«  La sage- Femme dit à la femme hassidique : «  Vous arrivez à terme le 13 juillet .
N’est - ce pas une perpective réjouissante ? » .Surie marqua un temps d’hésitation.
«  Non, dit- elle .
J’avais espéré avoir enfin un peu de temps pour moi,
——-Est - ce que vous n’avez pas déjà des petits -enfants ?
Vous devez être très prise de toute façon .
Qu’est - ce qu’un enfant de plus dans une famille comme la võtre ? » .
Surie se borna à répondre avec douceur q’un enfant est un monde en soi . »
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"Mais il n'y a rien de mal à être médiocre tant que l'on est honnête."
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Goldie Goldbloom
Elle prit une profonde inspiration et regarda de nouveau autour d'elle. Il n'y avait pas en vue une seule femme enceinte qui eût plus de quarante -cinq ans. Pauvre Surie. Pas étonnant qu'elle n'ait rien dit. Au sein de cette communauté, en ces lieux, chacun se conformait à un code invisible. Si Surie détonnait à la maternité, ici, grosse à cinquante-sept ans, elle serait frappée d'anathème, dans un milieu qui accordait tant de prix à l'uniformité.
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- J'aime beaucoup être grand-père, murmura-t-il. Il aimait un grand nombre de choses. Il raffolerait aussi des jumeaux. On se lassait parfois de l'entendre évoquer ses engouements ainsi que de trébucher au sous-sol sur les reliefs de ses multiples activités. Les carreaux de mosaïque. Les machines à tricoter les chaussettes. L'amoncellement des outils don't il se servait pour faire du parchemin font cette ponceuse rotative qui l'avait rendu sourd. Les pots de peinture entamés. Au moins s'essayait-il à des choses. Certains hommes avaient grand-peine à s'extraire de leur lit le matin. Et il y avait quelque chose de touchant dans le côté juvénile avec lequel il se laissait emporter par ses tocades. (page 61)
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_"Peut-il y avoir un gagnant à la guerre ? dit Antonio. Tout le monde y est perdant."
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C'était à croire que Yidel possédait des antennes finement réglées sur elle. Il savait presque toujours quand quelque chose la tracassait ou si elle avait ne fût-ce que mal à un pied. Cette communication tacite dans laquelle il excellait. Pourtant, il n'avait rien relevé des signes de sa grossesse : les nausées matinales, les crises de larmes, les varices douloureuses et les pieds gonflés, les courses jusqu'à la salle de bains, les sommes dans l'après-midi, les poussées de boutons, un dégoût pour la carpe farcie, le ventre rebondi, les mouvements des bébés, d'insupportables démangeaisons.
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"[...] ce qu'on a dans la tête est encore plus important que ce qu'on fait."
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Elle ne se sentait pas comme la Surie qui s’était rendue à Manhattan plus tôt dans la journée. Elle ne se sentait plus comme la femme qui avait préparé ce matin-là cinq omelettes et un énorme pot de café. Mais elle n’aurait su dire en quoi elle était différente. Sa seule pensée était qu’elle allait traverser le pont à pied au lieu de prendre le bus et que l’air frais ferait du bien à son organisme.
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« Mes enfants et mes petits-enfants auront toujours un foyer.
- Mais que se passerait-il, lui objecta Val, que se passerait-il si un de vos enfants se détournait de la religion ? Ou s'il devenait un Hitler ou un Oussama ben Laden ? »
Surie fit la grimace.
« Comme vous y allez ! Vous n'avez rien de plus raisonnable ?
- D'accord. Que se passerait-il si vous aviez un fils qui soit gay ? Vous connaissez le mot gay ? Est-ce qu'il pourrait rester parmi vous ? Est-ce que vous l'aimeriez tout pareil ? »
Surie sentit son visage se pétrifier, un vent glacé lui parcourut les côtes.
« Oui, nous continuerions de l'aimer.
- Mais n'est-il pas exact que votre communauté rejette les enfants qui sont comme ça ? C'est ce que j'ai entendu dire. Les jeunes qui se démarquent d'une manière ou d'une autre ? »
Au fond de la poche de son manteau, Surie serrait les lunettes vert citron au point qu'une des charnières métalliques lui blessait la paume de la main. Elle secoua la tête.
« Mais si ! insista Val. Les journaux publient des articles à ce sujet. Il y en avait un il n'y a pas longtemps, un écrivain qui disait avoir été "élevé comme un veau" et ensuite conduit à l'abattoir quand il n'est plus entré dans le moule. »
Les lunettes entaillaient la chair de Surie. Un fluide brûlant se répandit sur sa main glacée.
« Si ce n'est pas soumis à conditions, qu'est-ce qui l'est ? "Sois comme moi et on t'aimera." N'est-ce pas votre credo ? »
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