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Citations de Gonzague Saint Bris (133)


Une journée bien remplie donne un bon sommeil.
Une vie bien remplie donne une mort tranquille.

Léonard
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Des vagues monumentales balaient le pont, les passagers sont terrorisés. Le navire se couche, puis se relève, craquant de toute sa membrure sous le regard terrifié de l'équipage, qui semble avoir perdu la foi. Le bateau va-t-il sombrer ? Accrochés les uns aux autres, les passagers ont été réunis dans l'entrepont. La peur se lit sur les visages. Soudain, au milieu de tout ce désespoir, une voix s'élève et chante l'Alléluia de Mozart. Les âmes désolées, les corps perdus retrouvent soudainement le secret des vaillants. Ceux qui se voyaient déjà noyés renaissent à la vie. Maria chante, et on n'entend plus que sa voix, cette musique qui fait taire le malheur.
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Le divorce, institué le 20 septembre 1792, avait modifié la perception même du couple, puisqu'il fit du mariage quelque chose qui n'était plus définitif.
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A Brighton, on savourait la vie comme si elle avait un goût de fruits de mer. A l'origine, la cité maritime était un village de pêcheurs et de nombreuses petites maisons, des ruelles pittoresques et des vieux quartiers lui conservaient son cachet dix-huitième. Sa renommée naquit en 1750.
Brighton devint célèbre grâce au livre d'un médecin, le Docteur Richard Russel, qui vantait les mérites de l'endroit et ses bienfaits pour la santé de tous.
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G.S.B. - C'est très difficile d'apprendre à vivre. Cela me fait penser à un autre livre (...) formidable, c'est "Le Métier de vivre" de Cesare Pavese. Au fond, vivre est un métier qui s'apprend. Savoir vivre, cela n'est pas ne plus s'indigner, bien sûr, mais c'est apprendre à ne plus laisser cette indignation se porter sur les autres, au risque de leur causer un préjudice, mais la canaliser en soi, afin qu'elle donne naissance à des choses nouvelles au plus profond de nous-mêmes. Cela veut dire tout simplement que dans la vie il faut toujours essayer de faire d'un mal un bien.

386 - [Le Livre de Poche n°5340, p. 406]
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Car Balzac est bien l'entomologiste de la nature humaine et c'est précisément pour cela qu'une partie de ses contemporains comprend parfaitement son oeuvre, tandis qu'une autre est désarçonnée par la modernité de sa vision du monde. Tout à la fois héritier du XVIIIe siècle et contemporain de Karl Marx, il mesure l'évolution de la société française qui, par la Révolution, est passée d'une hiérarchie de "classe", d'une économie agricole figée à une économie où, via la Bourse, l'argent est l'élément dominant, d'un monde où la naissance n'est plus l'essentiel, mais bien la fortune.
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Gonzague  Saint Bris
De la pauvreté
Ne me méprise pas tant ! Je ne suis pas pauvre. Pauvre est plutôt celui qui désire beaucoup de choses.
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Lors de mes vagabondages dans les verdures éternelles j’avais l’impression de lire l’univers et la forêt était pour moi la plus belle des bibliothèques
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Rien n'est affreux en libertinage puisque c'est la nature qui l'inspire.Il en, parle a sa femme:"il faut plaindre ceux qui ont des gouts singuliers,mais ne jamais les condamner.Les moeurs ne depên,dent pas de nous.Nous ne sommes pas plus responsables de naitre avec des gouts bizarres que de venir au monde bancals ou bien faits"'
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Rejetant les idées "républicaines" avancées par les Jacobins, Lafayette demeure, quant à lui, fermement attaché au concept de monarchie constitutionnelle. Jamais, au demeurant, il ne se ralliera à l'idéal républicain.
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Ce sentiment d'impunite,son fils l'eprouvera,sa vie durant,ne comprenant jamais que la transgression puisse ou doive etre punie,des lors qu'elle resulte de sa volonte
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Parce qu'il est homme,il peut tout se permettre et elle rien,non seulement parce qu'elle est femme,mais sa femme,c'est-a-dire son souffre douleur prefere,la douceur de son caractere faisant d'elle une victime designee
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Gonzague  Saint Bris
Les révolutions ratées font les romantismes réussis
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Stupéfaits, les Espagnols assistent alors à la plus incroyable des scènes. Le roi, à quatre pattes, le dauphin son fils juché sur son dos, fait le cheval sous les éclats de rire de l'enfant. Nullement démonté, Henri IV demeure dans cette position pour demander à son visiteur :
- Monsieur l'ambassadeur, avez-vous des enfants ?
- Oui, Sire.
- Alors je peux continuer.

Et le roi de poursuivre son jeu, pour la plus grande joie de son fils, qui, du reste, l'appelle "papa", comme les enfants du peuple, et non "Monsieur mon père" comme le voudrait l'usage, ce qui, là encore, constitue une nouveauté. Dans ce domaine, Henri IV est le premier père, sinon roi, à trouver ses enfants intéressants, à une époque où on les considère comme des êtres totalement insignifiants, jusqu'à leur majorité traditionnellement fixée à douze ans. Les courtisans sont donc médusés d'apercevoir leur souverain porter certains de ses enfants sur son dos, jouer avec d'autres, s'inquiéter de leur santé ou de leurs progrès et même veiller à ce qu'ils soient punis lorsqu'il le faut.

Pages 281-282
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LA VIANDE, elle, demeure le symbole de la prospérité puisqu'elle est encore bien rare, voire inexistante, sur la table des plus démunis : les pauvres paysans n'en mangent guère, et les ouvriers des grandes villes doivent se contenter, les jours de fête, des bas morceaux
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La nation française est la plus facile à gouverner quand on ne la prend pas à rebours ; rien n'égale sa compréhension. Il faut toujours parler à ses sens, sinon son esprit inquiet la ronge, elle fermente et s'emporte.
Napoléon Bonaparte
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Eh bien, vous avez du mérite, lança un producteur américain aux Français, de faire des films convenables dans une grange qui tombe en ruine.
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Malgré le soleil, Cannes n'était pas Hollywood.
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J'ai toutefois ete choque par certains ecrits du marquis,celui qui ne peut ejaculer qu'en blasphemant,celui pour qui la place de l'hostie est entre les levres,au-bas ventre des femmes,celui dont les rales de jouissance s'expriment au plus haut point quand il dechire la peau des femmes
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Pourquoi les Français se sont-ils toujours mépris sur la taille du roi ? Est-ce à cause des talons rouges qu'il portait comme la plupart des membres de la noblesse ? Est-ce à cause du cadeau de la République Sérénissime de Venise qui offrait au roi une armure pour une personne d'une taille de 1,60 mètre, aujourd'hui exposée dans la salle royale des Invalides ? Quoi qu'il en soit, Louis XIV était grand, et encore aujourd'hui, il serait grand puisqu'il mesurait plus de 1,80 mètre. La comtesse de Paris insistait sur le fait que la grâce physique du roi s'accompagnait d'une haute et fort belle taille. Et Nicole Voilhes, professeur de lettres et auteur de la tétralogie "Le Coeur du Soleil", précise : "Louis XIV, contrairement à tout ce qui s'est dit, écrit et filmé, était loin d'être petit, on estime sa taille à 1,84 mètre."
Afin de se faire une idée de la taille du roi, il est bon de consulter les témoignages des contemporains.

Pour la Grande Mademoiselle : "La taille de ce monarque est autant par-dessus celle des autres, que sa naissance, aussi bien que sa mine. Il a l'air haut, relevé, hardi et agréable, quelque chose de fort doux et de majestueux dans le visage, les plus beaux cheveux du monde en leur couleur et en la manière dont ils sont frisés. Les jambes belles, le port beau, et bien planté ; enfin à tout prendre, c'est le plus bel homme, et le mieux fait de son royaume."

Pour Alvise Grimani, ambassadeur de la Sérénissime République : "Il est de complexion vigoureuse, de grande taille, d'aspect majestueux ; son visage est ouvert et imposant à la fois, son abord courtois et sérieux ; il est de tempérament sanguin mais point trop vif, car il est mêlé de tempérament mélancolique, ce qui le rend pondéré."

Pour Saint-Simon : "Il eut de grandes qualités qui brillèrent d'autant plus qu'un extérieur incomparable et unique donnait un prix infini aux moindres choses. Une taille de héros, toute sa figure si naturellement imprégnée de la plus imposante majesté qu'elle se portait naturellement dans les moindres gestes et dans les actions les plus communes sans aucun air de fierté mais de simple gravité."

Nos meilleurs historiens actuels partagent le même avis :
Pour Simone Bertière dans "Les Femmes du Roi-Soleil" : "Sur la personne du jeune roi, les contemporains s'extasiaient : il est infiniment séduisant. Et pour une fois, on peut penser qu'en dépit de l'inévitable flatterie, ils ne malmènent pas trop la vérité... De bonne taille, contrairement à une légende tenace, il possède l'assurance d'un homme hier de son corps, bien dans sa peau, comme nous disons familièrement."

Pour Jean-Christian Petitfils, enfin, l'évidence s'impose : "Rectifions ici une légende qui s'est développée récemment, celle du roi de petite taille, inventée au vu d'une armure en fer poli offerte par la République de Venise et faite pour un homme mesurant tout au plus de 1,68 mètre. Tous les contemporains attestent le contraire : le "grand roi était grand". A Saint-Jean-de-Luz, Madame de Monteville écrivit qu'on n'eut aucune peine à le voir car il dépassait d'une tête don Luis de Haro et Mazarin, qui pourtant étaient des hommes de belle prestance. La Grange-Chancel estimait sa taille à cinq pieds huit pouces, soit 1,84 mètre. A l'origine de cette fausse opinion, popularisée en 1966 par Philippe Erlanger et Roberto Rossellini dans leur célèbre film "La Prise du pouvoir par Louis XIV", se trouve l'étude de Louis Hastier "Le grand roi était-il si grand ?" dans "Vieilles histoires, étranges énigmes."


Pages 65-67
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