AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.7/5 (sur 371 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 11/1960
Biographie :

Diplômé à l'University College London en 1983, Roderick Gordon a travaillé dans le domaine de la finance jusqu'au 2001.

Avec Brian Williams, son ami depuis les bancs de la fac, ils écrivent à quatre mains.

Passionnés par les romans de Jules Verne et d'Arthur Conan Doyle, ils ont d'abord publié "Tunnels" à compte d'auteur. Le bouche à oreille opérant, les aventures souterraines de Will Barrow se sont vendues comme des petits pains.

Roderick Gordon vit avec sa famille au nord de Londres à Norfolk.

site:
http://www.tunnelsthebook.com/




Source : www.michel-lafon.fr
Ajouter des informations
Bibliographie de Roderick Gordon   (6)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de
Tunnels - Roderick Gordon & Brian Williams - Éditions Michel Lafon Dans les galeries souterraines de Londres, deux ados passionnés d'archéologie découvrent une civilisation hostile qui pourrait bien anéantir l'humanité. Action, suspense et rebondissements...

Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Je n'ai pas lu cent pages de ce roman jeunesse. Le rythme est trop lent et les personnages sont ennuyeux.
Commenter  J’apprécie          92
Bardé d'un doctorat en Antiquité grecque et vêtu d'une veste en tweed aux coudes en cuir à la mode professorale, il regardait la poussière s'accumuler sur les objets dans les vitrines, trop conscient du fait qu'il prenait lui aussi la poussière.
Commenter  J’apprécie          60
— Quel bande d'idiots ! s'exclama Cal [à propos des Coprolithes, des êtres humanoïdes].
— Pourquoi tu penses ça, Cal ? lui demanda [Drake] d'une voix calme.
Chester et Will avaient gardé le silence.
— Eh bien, rétorqua Cal qui semblait avoir retrouvé son effronterie d'antan, ce ne sont que des animaux stupides... à fouir entre les rochers comme des limaces inutiles.
— Tu crois donc vraiment que nous valons mieux qu'eux ? insista Drake.
— Évidemment !
[...]
— Ils récoltent leur nourriture sans jamais l'épuiser, et sans devoir se déplacer constamment. Là où ils pratiquent l'extraction minière, ils rebouchent même les puits. Ils remettent tout à sa place, par respect pour la Terre.
— Mais... ce ne sont que des... bredouilla Cal.
— Non, Cal, c'est nous qui sommes stupides. Nous, les animaux stupides. On épuise tout... On consomme toujours et encore jusqu'à épuisement des ressources... et alors, surprise, on doit lever le camp et tout recommencer, ailleurs. Non, ce sont eux les plus malins. Ils vivent en harmonie avec leur environnement. Toi, comme moi, toute notre espèce, nous ne sommes que des inadaptés, des destructeurs. Tu ne crois pas que ça, c'est stupide ?
Commenter  J’apprécie          40
Tchac!Le fer de la pioche s'enfonça dans l'argile avec un bruit sourd ,et s'arreta net.Une étincelle avait jailli : ils venaient de tomber sur un éclat de silex enfoui dans la paroi.
-on doit y être , Will!
Le Dr Burrows avança en rampant dans l'étroite galerie .Il était en sueur,peinait à respirer,et à chaque fois son souffle formait des nuages de buée dans l'air humide de cet espace confiné.Il se mit néanmoins à gratter fébrilement le sol.Chaque nouvelle poignée arrachée à la terre faisait apparaitre le planchere qu'ils venaient de mettre au jour .A la lumière de leurs lampes frontales , père et fils distinguaient à présent la surface goudronnée de vieilles planches hérisées d'échardes.
-Passe-moi le pied-de-biche!
Will fouilla dans un sac, en extirpa un court pied-de-biche bleu et le tendit à son père,qui n'avait pas quitté le plancher des yeux .Le Dr Burrows inséra le plat de son outil dans un interstice puis poussa un grognement sourd tandis qu'il pesait de tout son poids sur le manche pour faire levier.Le bois grinça en s'arrachant aux vieux clous tout rouillés , les planches plièrent , puis cédèrent enfin dans un craquement sonore.Will eut un léger mouvement de recul:il venait de sentir le souffle glacé qui s'échappait de la brèche ouverte par son père.
Ils se hâtèrent d'arracher deux autres planches , afin de dégager un espace assez large pour un homme, puis firent une courte pause . Sans un mot, le père et le fils échangèrent un sourire complice : ils avaient tous les deux le visage barbouillé de peintures de guerre, tracés à grand renfort de boue.
Puis ils se tournèrent vers le trou béant ,fascinés par les grains de poussière qui dansaient dans l'ombre , tels de minuscules diamants s'agglomérant et se désagrégeant en d'innombrables nébuleuses encore inconnues.
Le Dr Burrows se pencha prudemment au-dessus du vide, tandis que Will se pressait contre lui pour mieux voir pardessus son épaule.Le faisceau de la lampe déchira les ténèbres de l'abîme ; un mur bombé recouvert de carraux émergea de la pénombre, et petit à petit se dessinèrent les contours de vieilles affiches dont les coins se décollaient de la paroi.Elles ondoyaient dans le courant d'air , telles des algues au gré des courants puissants quyi balaient le fond des océan.Will releva un peu la tête pour mieux sonder les profondeurs,quand il distingua enfin le cadre en faience d'un écriteau.Le Dr Burrows balaya à son tour l'obscurité , jusqu'à ce que les faisceaux croisés de leurs lampes leur permettent de déchiffrer la pancarte, sur laquelle figurait un noim.
-Highfiel & Crossly North ! ça y est Will , nous y sommes, on l'a trouvée!
Les exclamations de joie du Dr Burrows rententirent jusqu'au confins humides de la gare désaffectée.

------------------------
Voila ! s'il ya des fautes ou il manque des mots , n'hésitez pas à me le signaler !
Commenter  J’apprécie          30
Quelle ne fut pas sa joie lorsqu’il découvrit un beau jour, en palpant les murs de sa cellule, qu’il pouvait y déchiffrer les lettres gravées dans la pierre par ses prédécesseurs. Des initiales, des noms et parfois des chiffres – étaient-ce des dates ? Et puis, au ras du sol, quelqu’un avait inscrit en grosses lettres capitales : « c’est ici que je suis mort lentement ». Suite à cette dernière découverte, Chester abandonna tout projet de lecture.
Commenter  J’apprécie          20
- Y a autre chose, dit Will.
- Quoi ? demanda Chester en se tournant vers lui.
- Ce nom, Coprolithes, poursuivit Will en réprimant à peine un sourire, c’est comme ça que les Colons les surnomment... Tu sais ça, n’est-ce pas ? Si jamais tu en rencontres un, évite d’employer ce nom-là.
- Pourquoi ?
- C’est pas très flatteur. Ça veut dire « déjection de dinosaure » : en fait, il s’agit de crottes de dinosaure fossilisées, ajouta Will en riant.
Commenter  J’apprécie          20
- Allez, Chester, c’est notre heure de gloire !
Pour Will, il était évident qu’ils devaient descendre et il n’avait même pas envisagé qu’il pût en être autrement. Si la découverte de la caverne l’avait ravi, cet ascenseur dépassait ses attentes les plus folles.
- On va être célèbres, dit-il en riant.
- Oh, pas de doute là-dessus. Je vois déjà les gros titres... « Deux morts dans un terrible accident d’ascenseur ! » déclara Chester.
Commenter  J’apprécie          20
M. Rawls, l'œil trouble, choisit cet instant pour faire son entrée. Il réprima un bâillement, comme s'il venait de se réveiller après un petit somme.
-Vous avez mis le criquet ? Demanda t-il en se grattant la tête. Quel est le dernier score ?
- Je ne sais pas papa, répondit Chester, mais on dirait que les Styx mènent le jeu.
Commenter  J’apprécie          20
Les soldats styx portaient des calottes de couleur pâle. On ne voyait pas leurs visages dissimulés sous d’énormes lunettes insectoïdes et des masques à gaz parcheminés. Leurs longs manteaux comportaient un motif camouflage composé de rectangles couleur terre et sable. À chaque pas, on entendait le cliquetis de l’équipement qu’ils transportaient dans leurs sacs à dos et le bruit des instruments pendus à leur ceinture. Ils étaient manifestement en mission et ne s’attendaient pas à rencontrer quiconque dans cette zone.
Commenter  J’apprécie          10
Le Dr Burrows n’avait d’autre choix que de suivre cet escalier en pierre. Il avait fini par déboucher sur un vaste espace où se prolongeait le chemin pavé de dalles posées à intervalle régulier. Il descendait le long d’une pente douce. Le sol était parsemé de menhirs, rochers aplatis en forme de poire dont le sommet arrondi se trouvait à trois ou quatre mètres du sol. C’était une drôle de scène : on aurait dit qu’un demi-dieu avait jeté çà et là de grosses boules de pâte.
Commenter  J’apprécie          10

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Roderick Gordon (384)Voir plus

¤¤

{* *}