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Citations de Gottfried August Bürger (29)


Dans la lune, — car c'était là l'île étincelante où nous venions d'aborder, — nous vîmes de grands êtres montés sur des vautours, dont chacun avait trois têtes. Pour vous donner une idée de la dimension de ces oiseaux, je vous dirai que la distance mesurée de l'extrémité d'une de leurs ailes à l'autre est six fois plus grande que la plus longue de nos vergues. Au lieu de monter à cheval, comme nous autres habitants de la terre, les gens de la lune montent ces sortes d'oiseaux.
("Dixième aventure en mer, second voyage dans la Lune")
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Une autre fois, je voulus sauter une mare, et, lorsque je me trouvai au milieu, je m'aperçus qu'elle était plus grande que je ne me l'étais figuré d'abord : je tournai aussitôt bride au milieu de mon élan, et je revins sur le bord que je venais de quitter, pour reprendre plus de champ ; cette fois encore je m'y pris mal, et tombai dans la mare jusqu'au cou : j'aurai péri infailliblement si, par la force de mon propre bras, je ne m'étais enlevé par ma propre queue, moi et mon cheval que je serrai fortement entre les genoux.

(AVENTURES DU BARON DE MÜNCHHAUSEN DANS LA GUERRE CONTRE LES TURCS, p.43)
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"Car, soit dit en passant, je trouve qu'il est bon, surtout en voyageant, de regarder de temps en temps ce qui se passe autour de soi."
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"Cela prouve que la présence d'esprit est l'âme des grandes actions."
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Quel fut mon étonnement lorsque je m'aperçus que je me trouvais au milieu d'un village, dans le cimetière! Au premier moment, je ne vis point mon cheval, quand, après quelques instants, j'entendis hennir au-dessus de moi. Je levai la tête, et je pus me convaincre que ma bête était suspendue au coq du clocher.
("Voyage en Russie et à Saint-Pétersbourg")
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Ils ne pouvaient cependant pas être bien loin, et ne devaient pas tarder à me rejoindre. En attendant, je menai mon lituanien à la fontaine qui occupait le milieu de la place, pour l’abreuver.

Il se mit alors à boire d’une façon inconcevable, sans que cela parût le désaltérer : j’eus bientôt l’explication de ce phénomène singulier, car, en me retournant pour regarder si mes gens n’arrivaient pas, qu’imaginez-vous que je vis, messieurs ? Tout l’arrière-train de mon cheval était absent et coupé net. L’eau s’écoulait par-derrière à mesure qu’elle entrait par-devant, sans que la bête en conservât rien.
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Je ne sais plus au juste si c’était en Estonie ou en Ingrie, mais je me souviens encore parfaitement que c’était au milieu d’une effroyable forêt, que je me vis poursuivi par un énorme loup, rendu plus rapide encore par l’aiguillon de la faim.

Il m’eut bientôt rejoint ; il n’était plus possible de lui échapper : je m’étendis machinalement au fond du traîneau, et laissai mon cheval se tirer d’affaire et agir au mieux de mes intérêts.
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Vulcain courut aussitôt clopin-clopant vers son armoire, en tira des onguents et des emplâtres qu’il m’appliqua de sa propre main, et, quelques minutes après, mes blessures étaient guéries. Il m’offrit ensuite des rafraîchissements, un flacon de nectar et d’autres vins précieux, comme n’en boivent que les dieux, et les déesses.
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Vous avez sûrement entendu parler, messieurs, de Saint-Hubert, le patron des chasseurs, ainsi que du cerf qui lui apparut dans une forêt, portant la sainte croix entre ses cors. Je n’ai jamais manqué de fêter chaque année ce saint en bonne compagnie, et j’ai bien souvent vu ce saint représenté en peinture dans les églises, ainsi que sur la poitrine des chevaliers de l’ordre qui porte son nom ; aussi, en mon âme et conscience, sur mon honneur de brave chasseur, je n’oserais pas nier qu’il n’y ait eu autrefois des cerfs coiffés de croix, et même qu’il n’en existe pas encore aujourd’hui. Mais, sans entrer dans cette discussion, permettez-moi de vous raconter ce que j’ai vu de mes propres yeux. Un jour que je n’avais plus de plomb, je donnai, par un hasard inespéré, sur le plus beau cerf du monde. Il s’arrêta et me regarda fixement, comme s’il eut su que ma poire à plomb était vide. Aussitôt je mis dans mon fusil une charge de poudre, j’y insinuai une poignée de noyaux de cerise, que j’avais aussi vite que possible débarrassées de leur chair. Je lui envoyai le tout sur le front, entre les deux cors. Le coup l’étourdit : il chancela, puis il se remit et disparut. Un ou deux ans après, je repassai dans la même forêt, et voilà, oh surprise! j’aperçois un magnifique cerf portant entre les cors un superbe cerisier, haut de dix pieds, pour le moins. Je me souvins alors de ma première aventure, et, considérant l’animal comme une propriété depuis longtemps mienne, d’une balle je l’étendis à terre, de sorte que je gagnai à la fois le rôti et le dessert, car l’arbre était chargé de fruits, les meilleurs et les plus délicats que j’eusse mangés de ma vie. Qui peut dire, après cela, que quelque pieux et passionné chasseur, abbé ou évêque, n’ait pas semé de la même façon la croix entre les cors du cerf de Saint Hubert ?
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Ce ne fut pas là le seul service que nous rendit notre boulet : il ne se contenta pas de refouler de la façon que je viens de raconter celui de l’ennemi ; mais, continuant son chemin, il enleva de son affût la pièce pointée contre nous et la lança avec une telle violence dans la coque d’un bâtiment, que ce dernier prit une voie d’eau énorme et sombra peu à peu avec un millier de matelots et un grand nombre de soldats de marine qui s’y trouvaient.
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LÉNORE

Lénore se lève au point du jour, elle échappe à de tristes rêves : « Wilhelm, mon époux ! es-tu mort ? es-tu parjure ? Tarderas-tu longtemps encore ? » Le soir même de ses noces, il était parti pour la bataille de Prague, à la suite du roi Frédéric, et n’avait depuis donné aucune nouvelle de sa santé.

Mais le roi et l’impératrice, las de leurs querelles sanglantes, s’apaisant peu à peu, conclurent enfin la paix ; et cling ! et clang ! au son des fanfares et des cymbales, chaque armée, se couronnant de joyeux feuillages, retourna dans ses foyers.

Et partout et sans cesse, sur les chemins, sur les ponts, jeunes et vieux, fourmillaient à leur rencontre. « Dieu soit loué ! » s’écriait maint enfant, mainte épouse. « Sois le bienvenu ! » s’écriait mainte fiancée. Mais, hélas ! Lénore seule attendait en vain le baiser du retour.

Elle parcourt les rangs dans tous les sens ; partout elle interroge. De tous ceux qui sont revenus, aucun ne peut lui donner de nouvelles de son époux bien-aimé. Les voilà déjà loin : alors, arrachant ses cheveux, elle se jette à terre et s’y roule avec délire.

Sa mère accourt : « Ah ! Dieu t’assiste ! Qu’est-ce donc, ma pauvre enfant ? » Et elle la serre dans ses bras. « Oh ! ma mère, ma mère, il est mort ! mort ! que périsse le monde et tout ! Dieu n’a point de pitié ! Malheur ! malheur à moi !

— Dieu nous aide et nous fasse grâce ! Ma fille, implore notre père : ce qu’il fait est bien fait, et jamais il ne nous refuse son secours. — Oh ! ma mère, ma mère ! vous vous trompez… Dieu m’a abandonnée : à quoi m’ont servi mes prières ? à quoi me serviront-elles ?

— Mon Dieu ! ayez pitié de nous ! Celui qui connaît le père sait bien qu’il n’abandonne pas ses enfants : le très-saint sacrement calmera toutes tes peines ! — Oh ! ma mère, ma mère !… aucun sacrement ne peut rendre la vie aux morts !…

- Écoute, mon enfant, qui sait si le perfide n'a point formé d’autres nœuds avec une fille étrangère ?… Oublie-le, va ! Il ne fera pas une bonne fin, et les flammes d'enfer l’attendront à sa mort.

- Oh ! ma mère, ma mère ! les morts sont morts ; ce qui est perdu est perdu, et le trépas est ma seule ressource. Oh ! que ne suis-je jamais née ! Flambeau de ma vie, éteins-toi dans l'horreur des ténèbres ! Dieu n’a point de pitié… Oh ! malheureuse que je suis !

— Mon Dieu ! ayez pitié de nous. N’entrez point en jugement avec ma pauvre enfant ; elle ne sait pas la valeur de ses paroles ; ne les lui comptez pas pour des péchés ! Ma fille, oublie les chagrins de la terre ; pense à Dieu et au bonheur céleste ; car il te reste un époux dans le ciel !

— Oh ! ma mère, qu’est-ce que le bonheur ? Ma mère, qu’est-ce que l’enfer ?… Le bonheur est avec Wilhelm, et l’enfer sans lui ! Éteins-toi, flambeau de ma vie, éteins-toi dans l’horreur des ténèbres ! Dieu n’a point de pitié… Oh ! malheureuse que je suis ! »

Ainsi le fougueux désespoir déchirait son cœur et son âme, et lui faisait insulter à la providence de Dieu. Elle se meurtrit le sein, elle se tordit les bras jusqu’au coucher du soleil, jusqu’à l’heure où les étoiles dorées glissent sur la voûte des cieux.

Mais au dehors quel bruit se fait entendre ? Trap ! trap ! trap !… C’est comme le pas d’un cheval. Et puis il semble qu’un cavalier en descende avec un cliquetis d’armures ; il monte les degrés… Écoutez ! écoutez !… La sonnette a tinté doucement… Klinglingling ! et, à travers la porte, une douce voix parle ainsi :

« Holà ! holà ! ouvre-moi, mon enfant ! Veilles-tu ? ou dors-tu ? Es-tu dans la joie ou dans les pleurs ? — Ah ! Wilhelm ! c’est donc toi ! si tard dans la nuit !… Je veillais et je pleurais… Hélas ! j’ai cruellement souffert… D’où viens-tu donc sur ton cheval ?

— Nous ne montons à cheval qu’à minuit ; et j’arrive du fond de la Bohême : c’est pourquoi je suis venu tard, pour te remmener avec moi. — Ah ! Wilhelm, entre ici d’abord ; car j’entends le vent siffler dans la forêt…

— Laisse le vent siffler dans la forêt, enfant ; qu’importe que le vent siffle. Le cheval gratte la terre, les éperons résonnent ; je ne puis pas rester ici. Viens, Lénore, chausse-toi, saute en croupe sur mon cheval ; car nous avons cent lieues à faire pour atteindre à notre demeure.

— Hélas ! comment veux-tu que nous fassions aujourd’hui cent lieues, pour atteindre à notre demeure ? Écoute ! la cloche de minuit vibre encore. — Tiens ! tiens ! comme la lune est claire !… Nous et les morts, nous allons vite ; je gage que je t’y conduirai aujourd’hui même.

— Dis-moi donc où est ta demeure ?, et comment est ton lit de noce. — Loin, bien loin d’ici… silencieux, humide et étroit, six planches et deux planchettes. Y a-t-il place pour moi ? — Pour nous deux. Viens, Lénore, saute en croupe : le banquet de noces est préparé, et les conviés nous attendent. »

La jeune fille se chausse, s’élance, saute en croupe sur le cheval ; elle enlace ses mains de lis autour du cavalier qu’elle aime ; et puis en avant ; hop ! hop ! hop ! Ainsi retentit le galop… Cheval et cavalier respiraient à peine ; et, sous leurs pas, les cailloux étincelaient.

Oh ! comme à droite, à gauche, s’envolaient à leur passage, les prés, les bois et les campagnes ; comme sous eux les ponts retentissaient ! « A-t-elle peur, ma mie ? La lune est claire… Hourra ! les morts vont vite. A-t-elle peur des morts ? — Non… Mais laisse les morts en paix !

« Qu’est-ce donc là-bas que ce bruit et ces chants ? Où volent ces nuées de corbeaux ? Écoute… c’est le bruit d’une cloche ; ce sont les chants des funérailles : « Nous avons un mort à ensevelir. » Et le convoi s’approche accompagné de chants qui semblent les rauques accents des hôtes des marécages.

― Après minuit vous ensevelirez ce corps avec tout votre concert de plaintes et de chants sinistres : moi, je conduis mon épousée, et je vous invite au banquet de mes noces. Viens, chantre, avance avec le chœur, et nous entonne l’hymne du mariage. Viens, prêtre, tu nous béniras.

Plaintes et chants, tout a cessé… la bière a disparu… Obéissant à son invitation, voilà le convoi qui les suit… Hourra ! hourra ! Il serre le cheval de près, et puis en avant ! hop ! hop ! hop ! ainsi retentit le galop… Cheval et cavalier respiraient à peine, et sous leurs pas les cailloux étincelaient.

Oh ! comme à droite, à gauche s’envolaient à leur passage les prés, les bois et les campagnes ! et comme à gauche, à droite, s’envolaient les villages, les bourgs et les villes. « A-t-elle peur, ma mie ? La lune est claire… Hourra ! les morts vont vite… A-t-elle peur des morts ? — Ah ! laisse donc les morts en paix.

― Tiens ! tiens ! vois-tu s’agiter, auprès de ces potences, des fantômes aériens, que la lune argente et rend visibles ? Ils dansent autour de la roue. Çà ! coquins, approchez ; qu’on me suive et qu’on danse le bal des noces… ! Nous allons au banquet joyeux. »

Husch ! husch ! husch ! toute la bande s’élance après eux, avec le bruit du vent, parmi les feuilles desséchées : et puis en avant ! hop ! hop ! hop ! ainsi retentit le galop… Cheval et cavalier respiraient à peine ; et, sous leurs pas les cailloux étincelaient.

Oh ! comme s’envolait, comme s’envolait au loin tout ce que la lune éclairait autour d’eux !… Comme le ciel et les étoiles fuyaient au-dessus de leurs têtes ! « A-t-elle peur, ma mie ? La lune brille… Hourra ! les morts vont vite… — Oh mon Dieu ! laisse en paix les morts !

— Courage, mon cheval noir. Je crois que le coq chante : le sablier bientôt sera tout écoulé… Je sens l’air du matin… Mon cheval, hâte-toi… Finie, finie est notre course ! Le lit nuptial va s’ouvrir… Les morts vont vite… Nous voici ! »

Il s’élance à bride abattue contre une grille en fer, la frappe légèrement d’un coup de cravache… Les verroux se brisent, les deux battants se retirent en gémissant. L’élan du cheval l’emporte parmi des tombes qui, à l’éclat de la lune, apparaissent de tous côtés.

Ah ! voyez !… au même instant s’opère un effrayant prodige : hou ! hou ! le manteau du cavalier tombe pièce à pièce comme de l’amadou brûlée ; sa tête n’est plus qu’une tête de mort décharnée, et son corps devient un squelette qui tient une faux et un sablier.

Le cheval noir se cabre furieux, vomit des étincelles, et soudain… hui ! s’abîme et disparaît dans les profondeurs de la terre : des hurlements, des hurlements descendent des espaces de l’air, des gémissements s’élèvent des tombes souterraines… Et le cœur de Lénore palpitait de la vie à la mort.

Et les esprits, à la clarté de la lune, se formèrent en rond autour d’elle, et dansèrent chantant ainsi : « Patience ! patience ! quand la peine brise ton cœur, ne blasphème jamais le Dieu du ciel ! Voici ton corps délivré… que Dieu fasse grâce à ton âme ! »
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Cela prouve que la présence d'esprit est l'âme des grandes actions.
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Harassé, n’en pouvant plus, je me décidai à descendre de cheval ; j’attachai ma bête à une sorte de pointe d’arbre qui surgissait de la neige. Je plaçai, par prudence, un de mes pistolets sous mon bras, et je m’étendis sur la neige. Je fis un si bon somme, que lorsque je rouvris les yeux il faisait grand jour. Quel fut mon étonnement, lorsque je m’aperçus que je me trouvais au milieu d’un village, dans le cimetière. Au premier moment, je ne vis point mon cheval, quand, après quelques instants, j’entendis hennir au-dessus de moi. Je levai la tête, et je pus me convaincre que ma bête était suspendue au coq du clocher. Je me rendis immédiatement compte de ce singulier événement : j’avais trouvé le village entièrement recouvert par la neige ; pendant la nuit, le temps s’était subitement adouci, et, tandis que je dormais, la neige, en fondant, m’avait descendu tout doucement jusque sur le sol ; ce que, dans l’obscurité, j’avais pris pour une pointe d’arbre, n’était autre chose que le coq du clocher. Sans m’embarrasser davantage, je pris un de mes pistolets, je visai la bride, je rentrai heureusement par ce moyen en possession de mon cheval, et poursuivis mon voyage.
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"Les hauts personnages de la lune, lorsqu'ils veulent savoir ce que font les gens du peuple, n'ont pas coutume d'aller les trouver; ils restent à la maison, c'est à dire que leurs corps restent chez eux, et qu'ils envoient leurs tête dans la rue pour voir incognito ce qui s'y passe. Une fois les renseignements recueillis, elle revient dès que le maître la rappelle."
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Je vis en outre dans ce pays quelques naturels de Sirius venus là pour affaires ; ils ont des têtes de bouledogue et les yeux placés au bout du nez, ou plutôt à la partie inférieure de cet appendice. Ils sont privés de sourcils ; mais lorsqu’ils veulent dormir, ils se couvrent les yeux avec leur langue
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J’envoyai ensuite mon domestique chercher mon manteau, qu’il replaça dans l’armoire avec mes autres habits. Le lendemain, j’entendis un grand tapage dans la maison, et Jean qui venait vers moi en s’écriant :
« Au nom du ciel, monsieur le baron, votre manteau est enragé ! »
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Je réalise alors que c'est le feu que j'ai allumé la veille qui a fait fondre toute la masse de neige et de glace, découvrant ce qui se trouvait dessous. Nous n'avions donc pas gravi une montagne, mais une ville gigantesque en état d'hibernation. Soudain, une main énorme m'agrippe par le col, puis une autre saisit Bucéphale et nous déposent au milieu d'une foule de personnages singuliers.
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J’entrepris mon voyage en Russie au milieu de l’hiver, ayant fait ce raisonnement judicieux que, par le froid et la neige, les routes du nord de l’Allemagne, de la Pologne, de la Courlande et de la Livonie, qui, selon les descriptions des voyageurs, sont plus impraticables encore que le chemin du temple de la vertu, devraient enfin s’améliorer sans que l’aide gouvernementale ne soit trop élevée. Je voyageais à cheval, ce qui est assurément le plus agréable mode de transport, pourvu toutefois que le cavalier et la bête soient bons : de cette façon, on n’est pas exposé à avoir d’affaires d’honneur avec quelque honnête maître de poste allemand, ni forcé de séjourner devant chaque cabaret, à la merci d’un postillon altéré. J’étais légèrement vêtu, ce dont je me trouvai assez mal à mesure que j’avançais vers le nord-est.
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" En route, il ne m'arriva rien de remarquable: je dis à moi, car beaucoup d'autres, pour faire payer aux lecteurs naïfs les frais de leur voyage, n'eussent pas manqué de raconter longuement et emphatiquement maints détails vulgaires qui ne sont pas dignes de fixer l'attention des honnêtes gens."
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...qu’est-ce que la félicité, qu’est-ce que l’enfer ? Avec Wilhelm est la félicité, sans Wilhelm est l’enfer...
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