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Citations de Graham Masterton (1595)


Peut-être devriez-vous relire la Bible, sourit le Père Lucas. L'évangile selon saint Marc, chapitre 5 : "Et aussitôt qu'Il fut descendu de la barque, vint à sa rencontre, sortant des tombeaux, un homme possédé d'un esprit impur. Et Jésus dit : "Sors de cet homme, esprit impur !" Et il lui demanda : "Quel est ton nom" Et l'esprit impur répondit : "Légion est mon nom, car nous sommes beaucoup."
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Ainsi vous avez acheté un miroir qui appartenait à Boofuls, et vous l'avez accroché à votre mur ? En termes psychiques, cela revient à peu près à acheter la brosse à dent d'Adolf Eichmann et à s'en servir.
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(...) Néanmoins il ne me venait pas à l'esprit qu'il y ait quelque chose de surnaturel dans tout ça. Je trouvais cela suffisamment terrifiant, sans, en plus, me dire que cela échappait peut-être à toute explication naturelle ou rationnelle.
- Tu devrais peut-être aller jeter un coup d'oeil, murmura Lise
- Je devrais peut-être aller jeter un coup d'oeil?
- C'est toi l'homme.
- Ah bravo! fis-je, parcouru de frissons. Tu es comme toutes les femmes qu'il m'a été donné de rencontrer. Vous êtes d'accord pour être l'égale de l'homme seulement lorsque cela vous arrange.
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Représente toi, toi et moi réunis, oh oui, je pense à toi jour et nuit....
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- Eh bien, Hilda, vous pourriez peut-être ouvrir les rideaux pour me permettre de vois quel genre de journée nous allons avoir.
- Il pleut, monsieur. C'est un jour de malchance.
- Un jour de malchance ? Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
- Nous sommes vendredi 13.
- Vous n'êtes pas superstitieuse, dites-moi ?
Elle secoua la tête, puis répondit :
- L'une des filles en bas pense que vous êtes un Tovenaar. ''Tovenaar''veut dire ''Sorcier'' en flemmand. La fille avait dû voir mes Bibles, mes crucifix, et tout mon attirail pour la chasse aux Screechers.
- Non, je ne suis pas un tovenaar. Dites-lui que je suis un goochelarr.
Un goochelarr est un prestidigitateur, le genre qui sort des lapins de hauts-de-forme et des kyrielles de rubans de couleur de ses oreilles.
- Oui, monsieur.
Elle tira les épais rideaux de velours. Elle avait raison. Le ciel était maussade et la vitre de la fenêtre était mouchetée de gouttes de pluie.
- Vous devriez être prudent aujourd'hui, monsieur.
- Je suis toujours prudent.
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J'ai rencontré à Punta Arenas un marin américain, âgé de presque cent ans, qui prétendait être le seul survivant du navire le Charlotte, lequel avait sombré au cours d'une violente tempête au large du faux cap Horn en 1837. Il m'a parlé d'une étrange cargaison, que le capitaine avait juré de tenir secrète. Il m'a parlé de cris dans la nuit qui avaient tellement terrifié certains membres de l'équipage que trois d'entre eux sautèrent par-dessus bord, persuadés que le navire était hanté.
Il n'a rien dit de plus, si ce n'est que des pêcheurs chiliens refusèrent de sortir de l'eau glaciale les membres de l'équipage du Charlotte, et que lui-même avait échappé à la mort par miracle. Il a déclaré que le rivage où l'épave gisait toujours était considéré par les Chiliens comme un lieu au mal indicible, et qu'ils l'appelaient le Lieu des Mensonges.
Randoph Miller,
Voyages en Amériques du Sud, chapitre XII
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- J’ai rompu ce sortilège, non ? J’ai dispersé tous ses asticots et ses mouches. Je suis sûre que je n’aurais jamais pu le faire avant. Et vous savez quoi ? Quand une sorcière brise le sortilège d’une autre sorcière, elle absorbe sa magie, ou du moins elle est censée le faire, et cela la rend encore plus puissante.
- Vous voulez dire comme dans Highlander ? « Il ne peut y en avoir qu’un seul. »
- Quelque chose dans ce genre, oui.
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Vous savez la femme qui a écrit Autant en emporte le vent, eh bien, elle a été renversé par un taxi ! Otto vous faisait vraiment sentir les choses : où est la logique dans tout ça ? Quel est le sens de la vie ? À quoi bon naître si tout ce que vous faites au bout du compte c'est mourir ?
''Un microbe peut vous tuer, nom de Dieu, c'est ce qu'Otto a dit. Quelque chose que vous ne voyez même pas. Vous pouvez être la personne la plus douce, la plus charitable de tout l'univers; vous pouvez être un génie; vous pouvez être Einstein. Mais il suffit d'un seul microbe, et tout ce génie est anéanti pour toujours. Toute cette bonté, tout ce talent, bam ! et c'est terminé.
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Toutes les veuves d'un certain âge sont persuadées que leurs maris flottent quelque part dans l'éther et essaient frénétiquement de leur dire quelque chose d'une importance vitale, alors que leurs compagnons fantomatiques sont sans doute là-bas, au pays des esprits, en train de jouer au golf, ou pincer les fesses fantomatiques de jeunes personnes nubiles, et de profiter de quelques années de paix et de tranquillité avant que leurs épouses de jadis viennent les rejoindre!
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S'agit-il d'une simple coïncidence, ou bien sommes-nous en présence d'un genre de lien..
Je ne sais pas, un genre de chaînon manquant entre la vie et les contes? Qu'en penses-tu?
Elizabeth songea à son exemplaire de La Reine des Neiges caché sous la remise du jardin et au sentiment de culpabilité qu'elle avait éprouvé lorsqu'elle l'avait dissimulé là-bas. Elle ne rougit pas. Elle était trop fatiguée pour rougir.
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Ce ne sont pas tant les miroirs qui devraient réfléchir davantage, que ceux qui s'aventurent de l'autre côté...
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Ce que racontent les journaux et la télé ne semble pas vraiment correspondre à la réalité.
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- Vous êtes un scientifique, et qui plus est l’un des plus éminents, mais vous avez également un passé en demi-teinte.
- Parce que je me suis querellé avec ces grandes gueules de Princeton, et que j’ai dit aux gens de chez Dupont d’aller se faire foutre. C’est ça, un passé en demi-teinte ?
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Le caporal Henry Little était un jeune homme avenant aux larges épaules, aux cheveux roux en brosse et au visage constellé de tâches de rousseur couleur moutarde. Il avait un nez retroussé et des yeux d’un bleu éclatant qui avaient l’air constamment surpris, bien que je ne l’aie encore jamais vu surpris par quoi que ce fût.
Même quand je lui avais expliqué pour la première fois quel serait son travail, il s’était contenté de hocher la tête et de dire : « Ok, bien sûr », comme si traquer des vampires dans les villes détruites par les bombardements en France et en Belgique était aussi courant que de chasser des lapins dans un sous-bois.
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- Vous y croyez ? dit-elle d’une voix étouffée… Vous pensez vraiment que…
- Je suis comme Sherlock Holmes. Éliminez l’impossible. Ce qui reste, même infiniment improbable, est la vérité.
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Ce qui me troublait, cependant, ce n'était pas tellement le réalisme de la peinture, mais ce qui était enroulé autour du cou de la femme. La peinture était tellement écaillée et décolorée à cet endroit que je crus tout d'abord que c'était une étole de vision forcée. Mais lorsque je regardai plus attentivement, je m'aperçus qu'il s'agissait d'un énorme rat, ou d'un animal qui ressemblait beaucoup à un rat. Il avait un visage blanc couvert de vermine, et des yeux bridés, mais son expression était infiniment plus humaine qu'animale. Une expression moqueuse, calculatrice et sournoise.
- Ce n'était pas Jésus, trancha Danny.
- Non, pas du tout, même !
- Qui est-ce, alors ?
- Sais pas. Je n'en ai pas la moindre idée.
- Quelle est cette horrible chose sur les épaules de la femme ?
- Un rat, je pense.
- C'est dégoûtant.
- Tu as raison. Je vais cacher ça.
Je tirai sur la lierre pour recouvrir la peinture de nouveau mais je l'avais arraché du mur, et il refusait maintenant de reprendre sa place. Finalement, je fus contraint de laisser la peinture murale exposée aux regards - la jeune femme d'une beauté naissante et le rat à l'expression fourbe.
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Il était toujours dans la maison, quelque part. Je l'entendais, je percevais sa présence. Il courait derrière les plinthes, se faufilait dans des trous et des galeries. J'eus le terrible pressentiment qu'il considérait que cette maison lui appartenait, et que Danny et moi n'étions rien de plus que des intrus irritants. J'eus également le terrible pressentiment qu'il ne s'agissait pas du tout d'un rat. C'était quelque chose de beaucoup, beaucoup plus terrifiant.
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- Voyons Joyeux, dit Larry en lui donnant une tape sur l'épaule. Nous aurons ce type di riffa o di raffa. Et, soi dit en passant, je respecte peut-être ta technique, mais je continue de détester ce putain d'imperméable. Pas étonnant que tu ne sois jamais mouillé. Aucune goutte de pluie qui se respecte ne voudrait jamais tomber sur toi.
- Tu es capable de plaisanter, lui demanda Arne, le regard dur.
- Oui, Joyeux, je suis capable de plaisanter, répondit Larry. Tu sais pourquoi ? Parce que Joe et Nina étaient des amis très chers, et parce que j'aimais Caroline et Joe Junior comme s'ils étaient mes enfants. Je suis capable de plaisanter parce que je ne connais pas d'autre façon de gérer quelque chose d'aussi foutrement horrible, à part attraper le type qui a fait ça et lui arracher la gorge. Et n'essaie pas de m'en conter. Joyeux, parce que tu ressens la même chose que moi, excepté que tu es suédois : les Suédois ne comprennent pas que, lorsque des êtres humains se sentent tellement mal à propos de quelque chose, au point qu'ils ne peuvent même plus respirer, ils sont obligés de rire.
Arme sortit de sa poche un mouchoir propre, le déplia et essuya le devant de son imperméable.
- Tu sais quel est ton problème, Larry ? Quand tu parles, tu postillonnes.
- Et merde ! fit Larry.
Il sortit de la chambre. Il se sentait comme le feu, il se sentait comme le Vésuve, triste, furieux, explosif, tout ça en même temps.
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- Les baguettes en elles-mêmes n’ont aucun pouvoir, mais elles concentrent le pouvoir de la personne qui les utilise. Je suppose qu’elles sont comme des armes à feu, dans un sens. Seul, un pistolet n’est qu’un objet inanimé. C’est la même chose pour ces baguettes.
- Mais c’est une baguette de bonne qualité ? Comme une baguette Smith & Wesson ?
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Même après toutes ces années, je suppose que le gouvernement pourrait me faire arrêter pour atteinte à la sécurité nationale, ou me faire enfermer dans un asile d’aliénés. Mais ils ne peuvent pas me terrifier comme j’ai été terrifié chaque jour au cours de ces cinquante dernières années.

Car les vampires ne vous pardonne jamais rien. Jamais.
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