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Citations de Graham Masterton (1595)


Eva porta vivement ses mains à ses seins. Jusqu'à ce que l'homme lui présente des excuses, elle avait oublié qu'elle ne portait qu'un soutien-gorge noir transparent, une culotte noire, un porte-jarrettes et des bas noirs. Soudain son visage lui parût brûlant et elle bredouille :
- S'il vous plaît... attendez ici, s'il vous plait... je vais chercher mon peignoir...
- Bien sûr, dit l'homme en souriant mais sans pour autant détourner les yeux.
Elle se précipita vers la chambre à coucher, se cognant contre le chambranle de la porte et se meurtrissant le haut du bras. Elle trouva son peignoir par terre, là où elle l'avait laissé ce matin et l'enfila maladroitement. Elle essaya de se rappeler où elle avait posé son tailleur gris mais en vain. Elle ne se rappelait même pas le trajet du retour depuis le bureau de Gerard.
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« Il m’a appris tout cela. Il m’a montré. Il m’a amené à comprendre que le vaudou est la seule religion véritable, vous voyez ce que je veux dire ? Et c’est forcément le cas, parce que c’est la seule religion qui est réelle. C’est la seule religion avec des preuves qui vous permettent d’y croire.
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— Je ne laisse jamais brûler les steaks, rétorquais-je.
— Ah, oui ? Et le jour où on a invité les Salinger ?
Je haussais les épaules.
— C'était une expérience, rien de plus.
— Une expérience ?
— Bien sûr. Je voulais voir s'il était possible de soumettre des êtres humains à un régime exclusivement composée de carbone.
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L'ennui, lorsque vous vous cachez, c'est que à un moment ou à un autre, vous êtes obligé de sortir de votre cachette et d'affronter ce qui vous a amené à vous cacher.
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De l'autre côté de la fenêtre, la neige tombait de plus en plus dru, comme si le ciel était
résolu à les faire taire, coûte que coûte. Et une silhouette se tenait immobile au milieu du court de tennis, en robe d'été blanche, avec un sourire triomphant sur son visage qui aurait glacé d'effroi Elizabeth et Laura si jamais elles l'avaient vu.
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- C'est pire que toutes les histoires de ma grand-mère sur les djinns, dit Jamila. Bien pire, parce que c'est réel. Ce pull... Il s'est enfui comme une grosse tarentule, et pourtant il n'est fait que de laine. Comment est-ce que c'est possible?
-Je ne sais pas, chef. Je n'ose pas imaginer ce que le Dr Fuller va dire, mais je ne peux imaginer aucune explication logique à ça. Enfin... Sauf pour dire que c'est de la sorcellerie.
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- Vous avez une imagination débordante monsieur, dit Jamila.
- Oh non, justement. Les choses que les gens font aux autres, sergente Patel, et les raisons pour lesquelles ils le font, sont au-delà de l'imagination de N'IMPORTE QUI, moi inclus. Pourquoi croyez-vous que j'aie la réputation d'être un sombre crétin?

Jerry pensa : putain, il est vraiment conscient d'être un sombre crétin, et il l'accepte. Rien à dire à cela.
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Le père de Gil tenait à ce que son magasin ait un présentoir de revues pour adultes. Il prenait un certain amusement à observer des adolescents s'armer de suffisamment de courage pour acheter un numéro de Chic ou Penthouse : ils payaient, rouges de confusion, puis sortaient du magasin le plus vite possible. Le présentoir des revues pour adultes faisait partie du mystère et des sensations fortes d'une épicerie, au même titre que les flacons étranges d'épices japonaises, les bonbons multicolores et les gadgets bizarres pour la cuisine.
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C’était une Noire, une jeune femme, avec une coiffure rasta, des tas de tresses ornées de perles. D’une manière ou d’une autre, avec une application et une force de dément, quelqu’un l’avait empalée sur un porte-chapeaux en bois courbé, le genre de porte-chapeaux sur lequel Kojak lance son chapeau lorsqu’il entre dans son bureau. On l’avait empalée, lui transperçant le dos et le ventre, de telle sorte que son corps avait glissé vers le pied du porte-chapeaux, mais son foie, sa rate et de longues boucles de ses intestins blanchâtres étaient restés enroulés autour des crochets, où ils formaient des guirlandes. Il y avait du sang partout sur le sol. Je n’avais jamais vu autant de sang de toute ma vie.

« La source de tous les maux »
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— Tu sais ce que les aborigènes faisaient lorsqu’ils avaient le dessous dans une bataille ?
Kerian secoua la tête.
— Ils préparaient une potion spéciale, et ils la rependaient sur les lances et les pagnes de leurs guerriers défunts, et les guerriers défunts revenaient à la vie et les aidaient à mener leurs batailles et à remporter la victoire. Plutôt effrayant, tu ne penses pas ?

« J.R.E. Ponsford »
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- Regardez plutôt ! Ils ont percé mes dents jusqu'aux nerfs ! Vous pensez sérieusement que je ferais quoi que ce soit pour eux ?
- La douleur peut être très persuasive.
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L'amour apporte toujours la souffrance, répondit San, la flamme des bougies brillant dans ses yeux marron foncé. Si quelque chose ne vous fait pas souffrir, alors quelle est sa valeur ?

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Si vous croyez que le monde des affaires est un divertissement de coupe-gorge, vous devriez essayer celui de la science. Ce n’est rien d’autre qu’une ruée médiocre pour la reconnaissance, les honneurs, et l’argent – autant d’argent qu’il est possible d’en soutirer au plus grand nombre de fondations existantes.
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- Vous n'allez tout de même pas... ? (Jill)
- Les tuer ? Bien sûr que si. Il sont déjà à moitié morts. Mais j'ai besoin de quelques renseignements d'abord.
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Même après toutes ces années, je suppose que le gouvernement pourrait me faire arrêter pour atteinte à la sécurité nationale, ou me faire enfermer dans un asile d'aliénés. Mais ils ne peuvent pas me terrifier comme j'ai été terrifié chaque jour au cours de ces cinquante dernières années.
Car les vampires de vous pardonnent jamais rien. Jamais.
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Dans un grand geste du bras, Dogmeat tira de la poche de sa veste alfhane râpée une feuille de papier tachée et cornée. Larry la prit, la déplia, et c'était là. Une gravure sur acier minutieuse, représentant un immense personnage, représentant un manteau noir, avec la tête à cornes d'un lucane. Derrière le personnage, dans les ombres, des centaines de corps nus se tortillaient comme des asticots, et des éclairs scintillaient au milieu des nuages.
Il sut tout de suite qui était le personnage. Il n'avait même pas besoin de regarder au bas de la gravure et de voir le nom ''Beli Ya'al, le Maître des mensonges''.
- Dogmeat, murmura-t-il. Dogmeat, tu es génial.
- Ça vaut peut-être de l'argent génial, alors suggéra-t-il.
Larry acquiesça.
- Ça t'intéresse alors ?
- Oh, bien sûr. C'est la première preuve en béton que je possède qui me dit que je ne suis pas en train de perdre la boule.
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Même dans le vestibule, il percevait l’étendue du délabrement de Walhalla. C’était comme un bifteck haché qui à légèrement tourné. Il ne sent pas encore trop mauvais, mais pour rien au monde vous ne vous décideriez à le manger
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Je prie le Ciel pour que personne n'ébruite cette histoire ! Si les journaux l'apprenaient ! dit-il. C'est déjà assez difficile de faire garder le silence aux spécialistes médicaux et aux chirurgiens concernés. Rendez-vous compte ! Le deuxième ou troisième spécialiste mondial des tumeurs est obligé de faire venir un Peau-Rouge des plaines du Sud Dakota, une sorte d'artiste vaudou, bariolé de peintures de guerre et agitant des os, parce qu'il n'arrête pas lui-même à traiter la tumeur ?
- Vous savez aussi bien que moi que ce n'est pas une tumeur ordinaire. Et vous ne pouvez combattre une tumeur d'origine magique avec des méthodes ordinaires. La preuve du bien-fondé de votre entreprise actuelle se trouve dans la guérison.
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- Seigneur, Annie ! S’exclama Dan. Pas le thé aux baies de myrte.
- Le thé aux baies de myrte est le meilleur remède pour les mauvais rêves.
- Je sais. Mais il a également un goût de pisse de matou.
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Un homme au nez proéminent, sans bras ni jambes était assis sur un coussin crasseux; sa tête était protégée de la pluie par un énorme chapeau mou en peau de baleine. Il les observa tout en chantant :
''Saigne de porc et mords le crapaud,
Attrape le chat et fais lui la peau.''
Des chiens galeux à l'air mauvais rôdaient dans les rues; quatre ou cinq d'entre eux commencèrent à suivre Stanley et Angie tandis qu'ils s'enfonçaient de plus en plus profondément dans cette parodie de Londres au XVIIe siècle.
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