Citations de Graham Masterton (1595)
« Quand je connaîtrai l’amour… ce sera pour toujours… ou je ne connaîtrai jamais l’amour… »
- Quelle est la capitale du Chili ? avait-il demandé un jour à Ricky Herman.
Mark Foley avait vivement levé la main et dit:
- Je sais ! Con Carne !
Meissner et Jung ont travaillé ensemble durant plusieurs années, et ils ont échangé une correspondance très importante. Finalement, en 1933, ils en sont arrivés à la conclusion qu'il y avait des preuves évidentes, sinon indiscutables, que des personnes et des lieux créés dans des romans et des tableaux, si les lecteurs ou les spectateurs croyaient en eux avec une conviction suffisante, pouvaient effectivement se manifester dans le monde réel. Ils pouvaient revêtir une forme physique... certaine fois, ils avaient seulement l'aspect de fantômes, mais d'autres fois, ils étaient tout à fait matériels (Il sourit pour lui-même.)
C'est exactement comme si Peter Pan demandait qu'il y ait suffisamment d'enfants qui croient aux fées pour que Clochette reste en vie.
" Maman, il y a tellement de mal dans le monde, et les gens passent à côté sans le voir comme s'il était invisible. " Il a dit que son accident lui avait donné des lunettes spéciales, si vous comprenez ce que je veux dire. Avant l'accident, il pouvait s'asseoir dans une pièce et celle-ci semblait remplie d'amis. Mais après l'accident, il pouvait voir qu'il y avait également des démons dans la pièce, et des gens habités par le mal, et des esprits tellement lubriques qu'il refusait de les décrire à quiconque. Et pourtant tous ses amis étaient tranquillement assis, comme s'ils ne voyaient rien du tout.
"Pourquoi serait-ce si différent de la chair humaine ? Surtout quand on pense que ces bœufs, ces moutons et ces porcs que vous mangez – vous n’êtes pas juif, n’est-ce pas ? – sont tous assassinés , pour ainsi dire. Aucun d’entre eux ne se porterait volontaire pour être mangé, si on lui donnait le choix. Alors que les êtres humains qui sont mangés ici le sont parce qu’ils veulent l’être, de leur propre volonté. N’est-ce pas bien plus moral ?"
À mon avis, c’était la même personne qui essayait d’entrer en contact avec les deux femmes, qui essayait de leur communiquer la peur sans nom qui l’étreignait. Je supposai qu’il s’agissait sans doute d’une femme, mais on ne peut jamais être sûr de rien avec les esprits. Ils sont censés être plus ou moins asexués, et je suppose que ce doit être plutôt difficile de vouloir faire l’amour à une délicieuse revenante avec rien de plus substantiel qu’un pénis ectoplasmique.
Vous savez ce que je prenais au petit déjeuner, il y a seulement six semaines de cela ? Deux sandwiches au beurre de cacahuète et à la gelée, avec du bacon bien croquant et des frites.
- C'est ce qui a tué Elvis, fit remarquer Jim.
- Oh, bien sûr, je le sais. Mais je ne faisais pas d'excès. Avec, je mangeais une tomate et une feuille de laitue.
Jonathan s'approcha et regarda le fauteuil, fasciné.
- Que font tous ces gens ? finit-il par me demander.
M. Grant, les mains jointes devant lui, dit :
- Je pense qu'ils tombent de l'enfer vers un autre cercle inférieur. Et, comme vous pouvez le voir, cette perspective ne semble guère les enthousiasmer.
- Pourquoi est-ce qu'ils n'ont pas de vêtements ? demanda Jonathan.
- Ils vont prendre un bain, intervins-je.
Je jetai à M. Grant un regard désapprobateur : il avait empiété sur mes prérogatives paternelles en répondant à la première question. Je pense que Jonathan a droit à la vérité, mais toutes ces imbécilités à propos de l'enfer et de ses cercles inférieurs, quoi que cela puisse être, eh bien, ce n'étaient que des imbécilités. Et je ne voulais pas que mon fils entende des âneries pareilles.
- Je peux m'assoir dessus ? dit Jonathan.
- Vas-y, lui dis-je.
-Non ! dit précipitamment M. Grant
" - Barbare ? Non. C’est l’acte de dévotion religieuse le plus exalté que je connaisse. Il exige une dévotion à l’égard de Dieu dont vous ne pouvez imaginer la force. Il montre de façon concrète comment l’esprit peut triompher de la chair. Dévorer le corps même que Dieu vous a donné est la façon la plus sûre d’approcher une authentique sainteté."
Prêcher l’intolérance ne mène nulle part.
- Plus que la peste, ce sont les gens qui me terrifient.
La magie est le pouvoir, et tu sais ce qu’on dit… Le pouvoir corrompt, et pouvoir absolu corrompt absolument.
Je suis fasciné par le front de mer… Le genre de plage que Lewis Carroll décrit dans « Le morse et le charpentier », où la vie se retrouve sens dessus dessous et où tout peut arriver. La grève est nostalgique, isolée et étrange. J’aime bien descendre sur la plage à la nuit tombée et écouter le ressac dans le noir.
- C’est un martyr né. Vous seriez obligé de le tuer pour s’empêcher de se tuer lui-même.
Luke prit les papiers et les posa précautionneusement sur son buvard.
- Dieu merci ! dit-il. Et merci à vous, professeur Mrstik. Je commençais à croire que je perdais la boule.
-Quelques pâtisseries avant l'enterrement, comment on dit, fit le professeur Mrstik en éclatant de rire. Luke le regarda, intrigué; il cessa brusquement de rire et dit :
-Excusez-moi... l'humour tchèque est très particulier. Nous avons des plaisanteries très drôles sur les cataplasmes.
- Oh ! Je n'en doute pas ! Hum, ceci va m'être très utile. Extrêmement utile.
" Durant une fraction de seconde, Arnold connut une douleur tellement intense qu'elle allait au-delà de tout ce qu'il avait jamais éprouvé. C'était comme de tomber vivant dans un océan de hachoirs à viande. Tandis qu'il était broyé, déchiqueté et éventré, il fut stupéfait que sa conscience puisse survivre aussi longtemps, alors que son corps n'était plus que des graisses, des mucosités, des os réduits en fragments et des filaments pulvérisés. Il mourut stupéfait. Il mourut dans un paroxysme de souffrances. "
- S’il est une chose que ne cesse de me sidérer, c’est le comportement totalement impitoyable dont nous, les Américains, sommes capables de faire preuve les uns envers les autres.
Il émanait de cette femme quelque chose de singulier. Quelque chose qui ne semblait pas tout à fait réel. Elle s'était montrée froide et irritable, pas particulièrement polie ; pourtant une sorte de charisme glacé se dégageait de tout son être. A présent il sentait qu'il aimerait beaucoup la rencontrer de nouveau, ne serait-ce que pour la regarder. Elle avait également laissé un étrange parfum dans l'air. Il n'avait jamais respiré une telle odeur. C'était l'odeur de chambres aux portes closes, remplies de fleurs ; c'était l'odeur d'aromates conservés dans des pots en céramique hermétiquement bouchés ; cela ressemblait à un parfum de femme se dégageant d'un petit mouchoir brodé, que l'on hume longtemps après qu'elle est partie.
-L'Eglise de nos jours ne reconnaît plus les vieilles légendes bibliques comme exacts. En particulier ce qui est dit dans l'Apocalypse [...] Nous ne pouvons pas avoir des gens qui croient en Satan, pas de nos jours. Ils ont tellement d'autres problèmes à régler. Chômage, dettes, divorce, drogues, criminalité, n'est-ce pas suffisamment de soucis ? Alors pourquoi devraient-ils se soucier du dragon ardent de l'Apocalypse ?
Martin resta silencieux un moment. Puis il dit :
-Sauf votre respect, il ne vous est jamais venu à l'esprit que tous ces maux contemporains dont vous parlez - divorce, dettes, agressions dans la rue, et tout le reste - il ne vous est jamais venu à l'esprit que ces maux ne sont rien d'autre que le visage moderne de ce dragon ardent des temps bibliques ?
La laideur peut être une malédiction, mais ce n'est pas un péché.