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3.57/5 (sur 931 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : San Diego (Californie) , le 20/08/1951
Mort(e) à : Seattle (Washington) , le 19/11/2022
Biographie :

Greg Bear est un romancier de science-fiction américain.

Gregory Dale Bear commence très tôt à écrire, puisqu'il propose ses premiers textes en 1964, à l'âge de 13 ans à peine. À cette époque, il suit son père qui sert dans l'US Navy et voyage au Japon, aux Philippines et en Alaska. Sa première nouvelle Destroyers, est publiée en 1967 dans un magazine.

En 1968, il retourne en Californie à l'Université de San Diego d'où il sort diplômé en 1973. Son premier roman, Hegira, est publié en 1979 mais ne rencontre qu'un succès très modeste. À cette époque, et jusqu'en 1982, il travaille comme chroniqueur littéraire pour un journal de San Diego.

En 1983 il gagne successivement deux prix Hugo et un prix Nebula avec ses nouvelles Hardfought et Bloodmusic (ce dernier titre sera par la suite développé sous forme d'un roman, titré La musique du sang en français).

En 1985, il publie son roman Éon qui est un succès immédiat. La sortie trois ans plus tard d'Éternité le consacre comme l'un des grands de la science-fiction.

Greg Bear a de plus été journaliste, dessinateur pour des magazines de science-fiction, libraire et conseiller technique pour quelques séries télévisées. Il a été consultant pour plusieurs grandes compagnies, parmi lesquelles Microsoft pour la première version de la Xbox.

Greg Bear a reçu de nombreux prix dont le Prix Hugo, le Prix Inkpot et le Prix Nebula.

Il s'éteint des suites d'un AVC le 19 novembre 2022 à l'âge de 71 ans.
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Citations et extraits (59) Voir plus Ajouter une citation
Les plus vastes galaxies ne sont rien sans notre immensité intérieure, qui ouvre nos yeux à leur lumière, nos sens à leur chaleur, et nos esprits à leurs défis.
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On peut même se demander si l'évolution de la vie sur Terre, pendant plusieurs milliards d'années, n'a pas été de ce type. Pendant au moins deux milliards et demi d'années, la principale forme de vie présente dans les océans a été celle des cyanobactéries qui ont d'une part formé de grandes formations géologiques, les stromatolites, traces de vastes colonies, et qui ont d'autre part libéré l'oxygène qui constitue aujourd'hui environ 20 % du volume de notre atmosphère, oxygène qu'elles ont rejeté parce qu'il était pour elles toxique . La stabilité des cyanobactéries et d'autres bactéries et leur formation de colonies semblerait indiquer qu'elles n'étaient pas soumises à une intense compétition darwinienne. On peut même imaginer que si quelques milliards d'années supplémentaires leur avaient été données, ces colonies en multipliant leurs échanges auraient fini par former des entités proprement multicellulaires, éventuellement intelligentes. Malheureusement pour elles, il y a au moins six cent millions d'années, des êtres pluricellulaires, animaux marins et plantes aquatiques, ont commencé à les considérer comme un mets de choix. On se demandera pourquoi un peu plus loin. C'est à partir de là, sans doute, que notre évolution a pris un tour résolument darwinien
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Enfin, à l'intérieur d'immenses colonies de cellules, comme le corps humain qui en comprend peut-être mille milliards, des transmissions constantes d'information permettent le maintien d'équilibres dynamiques extraordinairement nombreux, complexes et fins : il faut ici insister sur la durée de ces équilibres qui excèdent de beaucoup la durée de vie moyenne d'une bactérie par exemple. On pourrait multiplier les exemples et évoquer aussi les cas de coévolution, qu'ils concernent les parasitismes ou les symbioses . La plupart des transmissions d'informations évoqués ici ne s'établissent qu'entre des phénotypes et n'ont pas d'effets sur les génotypes. Cependant, certaines de ces transmissions aboutissent à des modifications génotypiques et donc transmissibles, y compris celles dues à des virus. Et pour un individu, le seul fait d'être averti d'un danger améliore ses chances de survie et donc de transmission de ses gènes.L'abondance de tels cas indiquerait qu'il y a bien une composante néo-lamarckienne dans l'évolution de la vie sur Terre en complément des mécanismes proprement darwiniens . On peut donc imaginer une forme d'évolution où cette composante lamarckienne soit dominante. C'est ce que fait Greg Bear dans son roman : l'étonnante biologie de Lamarckia ignore la sélection darwinienne et est constituée d'écoi vastes comme des continents, qui manipulent eux-mêmes leurs gènes et inventent sans cesse de nouvelles formes de vie adaptées à leurs besoins. Ils réalisent ainsi une sorte d'hérédité des caractères acquis, d'où le nom donné à la planète en hommage à la théorie de Lamarck.
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-C'est une bénédiction que d'avoir un ennemi honorable , dit-il en se levant .
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La vie est têtue, tout particulièrement la vie humaine.
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Je ne me sentais pas coupable. J'éprouvais envers le jeune humain, aux émotions si inconstantes, aux pensées et aux actes si confus, à la fois de la gratitude et de la colère. Parce qu'il était fort et que j'étais faible. Parce qu'il était jeune et que j'étais... mort.
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La grandeur ne se mesure pas toujours à la taille. Les plus petites vies ont le pouvoir de régner.
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Préface :
Cette anticipation démentie de notre auteur conduit à s'interroger sur la dimension prospective de la Science-Fiction, et sur la persistance de son intérêt même lorsque la vision est démentie par le déroulement de l'histoire. C'est une vieille question posée dès les premiers romans de Wells et ses essais prospectifs. Elle a été profondément renouvelée par les romans “réalistes” de John Brunner, l'Orbite déchiquetée, Tous à Zanzibar , Sur l'onde de choc et Le troupeau aveugle .
En plus d'un sens, le public y a répondu en continuant à lire avec enthousiasme des œuvres qui avaient, apparemment, perdu leur actualité. Le Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne a toujours des lecteurs, tout comme les Premiers hommes dans la Lune de Wells. Sous certaines conditions de présentation, une intrigue spéculative demeure passionnante comme si son lecteur pouvait se remettre dans les conditions d'ignorance qui rendaient possible l'énigme originelle. Peut-être s'agit-il même là d'un des traits importants de la Science-Fiction. Elle ne serait pas spéculation à partir d'un savoir, un au-delà du savoir positif en somme, comme affectent de s'en indigner certains scientifiques à propos de ses facilités, ou une ébauche de métaphysique comme s'en félicitent quelques philosophes. Mais elle serait un problème soulevé dans un cadre à peu près consistant et à laquelle l'auteur donne une ou plusieurs réponses à peu près logiques dans ce cadre. Sa vraisemblance est plus interne que contextuelle. Si le lecteur admet le problème, il va s'intéresser à la démarche de l'auteur dans l'exposition de ses propositions de réponse, allant jusqu'à faire abstraction de ses connaissances antérieures et admettant ce qui, en temps normal, lui aurait paru absolument inadmissible. Dans le cas d'un problème simple comme celui du voyage interstellaire, la question n'est donc pas de savoir si la solution proposée par l'auteur respecte ou non les limitations relativistes ni comment il les tourne ; elle n'est pas non plus tellement d'accepter que le voyage interstellaire soit possible sans trop s'inquiéter de ses moyens et d'explorer quelles en seraient les conséquences, ce qui est la définition la plus souvent donnée de la Science-Fiction ; mais elle est de voir quelle dramaturgie, quel style, l'auteur va adopter pour faire accepter sa solution.
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Il y a bien longtemps, j'étais un être humain en chair et en os. J'ai perdu la raison. Je me suis mis au service de mes ennemis. Ils sont devenus mes seuls amis.
Depuis lors, j'ai sillonné cette galaxie en tout sens et je suis même allé au-delà, un voyage intersidéral qu'aucun humain n'a tenté avant moi.
Vous m'avez demandé de vous parler de cette époque. Puisque vous êtes les véritables dépositaires, je m'exécute. Vous enregistrez ? Bien. Ma mémoire se détériore à une vitesse vertigineuse, et je doute d'être capable de finir mon histoire.
Sur mon monde natal, que je connaissais sous le nom d'Erdé-Tyrène et qu'on appelle à présent la Terre, je portais le nom de Chakas...
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Il est si facile de confondre les riches et les puissants avec des dieux. Ils peuvent vous faire ou vous briser sur un caprice.
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