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Critiques de Greg Keyes (79)
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Les royaumes d'épines et d'os, Tome 1 : Le Ro..

je n'écris pas de critique de manière systématique, surtout quand je vois que sur un même ouvrage il y en a un grand nombres et que je vais faire finalement que des redites.



j'étais intéressé par cette série depuis plusieurs mois, j'ai constaté qu'actuellement ce cycle n'est plus édité, finalement je viens de le trouver dans ma bibliothèque municipale.....



franchement, le premier tome est vraiment intéressant, les 100 premiers pages sont un peux laborieuse, puis l'ensemble devient vraiment fluide.



l'intrigue nous emmène dans les trasses de la famille Dar, l'empereur, sont épouse et ces trois filles et sont fils handicapé mentale.

alors qu'une menace obscure et millénaire revient à la vie...



alors oui l'ensemble est assez classique, mais c'est vraiment bien construit, haletant, les personnages sont attachant, le récit est cruelle à souhait, ils des morts inattendus, des complots politiques.....



cette série mérite vraiment plus de reconnaissance, quand je vois certains succès en fantasy (Eragon...), ce livre mérite vraiment d'être recommandé, le plaisir suscité par sa lecture est certain.



en tout cas je vais entamé le tome 2 très prochainement, est si cette critique contribue à amener de la lumière sur ce cycle qui le mérite, j'en serais heureux.
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Les élus de Changelin, Tome 1 : Les enfants d..

Après des séries telles que « L'âge de la déraison », une uchronie sur le monde du XIXe siècle, ou bien « Les royaumes d'épines et d'os », Greg Keyes nous offre avec « Les élus du Changelin » un remarquable diptyque qui se distingue par sa grande originalité. Le lecteur y découvre le destin de deux personnages, la jeune Hezhi, princesse de la famille royale de Nhol dans laquelle coule le sang du dieu Fleuve et vivant une vie protégée et solitaire dans son immense palais, et Perkar, guerrier miséreux en quête de gloire résidant dans une terre lointaine. Si tout semble les opposer, nos deux protagonistes ne sont pourtant pas si différents et vont se retrouver unis par leur haine du dieu Fleuve, la première parce qu'elle lui impute la mystérieuse mort de son bien-aimé cousin, le second parce qu'il menace l'existence de son amour, un esprit des eaux dépendant du Fleuve dont il s'est éprit. Tous deux s'engagent alors dans des quêtes bien différentes mais aussi dangereuses et incertaines l'une que l'autre.



L'intrigue est alléchante et ne manque pas de captiver l'intérêt du lecteur du début à la fin. Les personnages pour leur part sont particulièrement réussis, à commencer par les deux protagonistes : Hezhi, jeune fille solitaire et un peu rebelle en quête de connaissance, et Perkar, jeune guerrier impétueux avide de faire ses preuves et plein de bonnes intentions mais dont les décisions ne sont pas toujours les bonnes. Les personnages secondaires ne sont pas en reste, qu'il s'agisse de Ghan, vieil archiviste acariâtre très attachant, de Tsem, l'ombre d'Hezhi, ou encore du perfide et manipulateur Yen. Le plus grand atout du roman reste toutefois le décor qui se distingue par son originalité. L'auteur nous plonge ici dans un univers passionnant qui peut, par certains côtés, faire penser à la Mésopotamie antique avec sa capitale cosmopolite regorgeant de richesse et ses tribus et peuplades plus archaïques, le tout cerné par une végétation luxuriante.



Avec « Les enfants du fleuve », G. Keyes nous offre à nouveau un roman de qualité qui ne manquera pas de ravir les amateurs d'une fantasy un peu plus exotique. Une excellente découverte qui se poursuit avec le second et dernier tome, « Le Dieu Noir ».
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Les élus du Changelin, Tome 2 : Le dieu noir

Après un excellent premier tome, G. Keyes nous offre avec « Le Dieu Noir » un final à la hauteur de ce que l'on pouvait espérer. On y retrouve nos deux protagonistes, la petite princesse Hezhi et le jeune guerrier Perkar, pour qui les quêtes entreprises au début de l'aventure se révèlent au final bien différentes de ce qu'ils avaient pu imaginer. Hezhi est ainsi forcée de fuir sa ville natale de Nohl afin d'échapper au terrible sort que lui réservaient les prêtres du Dieu, tout en apprenant à gérer ses pouvoirs naissants dont elle ne soupçonnait jusqu'alors pas l'existence. Perkar quant à lui est enfin parvenu à Nohl pour y découvrir que le meilleur moyen d'accomplir sa mission est d'assurer la protection de la princesse que le Dieu revendique pour sien. Voilà donc nos deux héros contraints d'unir leurs forces afin de se débarrasser de cette puissante entité que l'on appelle le Dévoreur, le dieu Fleuve. L'intrigue repart de plus belle et ne nous laisse pas un instant de répit à mesure que les enjeux changent et se complexifient



Bien que les deux protagonistes évoluent désormais de concert, l'auteur opte ici encore pour un point de vue en alternance ce qui à le mérite de rendre l'histoire plus rythmée et plus captivante. Les personnages pour leur part demeurent aussi convaincants, qu'il s'agisse d'Hezhi en plein apprentissage de ses nouveaux pouvoirs, de Perkar, que l'on découvre beaucoup plus mature, ou des figures plus secondaires comme le chamane Frère-Cheval, le redoutable Ghe... Le personnage du Dieu Corbeau, qui donne d'ailleurs son nom au roman, reste toutefois le véritable attrait de ce second volume de part ses origines obscures et sa personnalité très ambiguë. « Le Prince noir » a également le mérite de nous faire davantage explorer le fascinant univers élaboré par l'auteur qui nous fait découvrir de nouveaux paysages et de nouvelles tribus et peuplades à mesure que l'on amorce notre redescente du Fleuve.



Avec ce second volume G. Keyes conclue en beauté son diptyque des « Élus du Changelin », série fort dépaysante et parfaitement maîtrisée qui se distingue par l'originalité de son cadre. Une très bonne découverte que je conseille à tous les amateurs de fantasy.
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Les royaumes d'épines et d'os, Tome 1 : Le Ro..

Ce premier tome commence sur différentes histoires à différentes époques et donne au départ un grand sentiment de confusion. On est perdu entre les époques et les nombreux personnages, le tout sans lien apparent. Une grande guerre contre des puissances maléfiques, une garde forestier qui sent sa forêt en danger et commence à croire aux vieilles légendes, un jeune guerrier qui court à la mort, la cour impériale d'une grande puissance, difficile de se retrouver au milieu de tout ça.



Mais petit à petit on fini par rentrer dans l'histoire, les différentes lignes se mettent en place et l'univers prend une certaine cohésion. On s'attache alors rapidement aux principaux personnages et la richesse de l'intrigue nous entraîne sans relâche jusqu'à la dernière page malgré la taille conséquente de ce livre. Comme en plus l'écriture est bonne et que c'est plus original que la moyenne de ce que l'on peut trouver en Fantasy, autant dire que j'ai rapidement enchaîné sur la suite, Les royaumes d'épines et d'os, Tome 2 : Le Prince charnel.
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The Elder Scrolls, tome 1 : La cité infernale

« La cité infernale » est le premier tome d'un diptyque inspiré du célèbre jeu vidéo « The Elder Scrolls », ouvrage sur commande confié au talentueux Greg Keyes, à qui on doit déjà de belles séries de fantasy telles « Les royaumes d'épines et d'os » ou encore « L'âge de la déraison ». Nous voilà donc plongé (ou replongé, pour les amateurs du jeu) dans le monde de Tamriel, cette fois menacé par une cité flottante en mouvement permanent, Umbriel, avide de dévorer tout ce qui passerait à sa portée. La plume de Greg Keyes demeure, comme toujours, très agréable et l'histoire est finalement plutôt originale, bien que ni très complexe ni particulièrement profonde, d'autant plus que la brièveté du roman l'empêche de véritablement se déployer dans toute sa mesure. N'oublions pas qu'il s'agit là avant tout d'un ouvrage de commande et que l'on est donc loin de retrouver la patte et les bonnes idées qui caractérisent généralement les œuvres de l'auteur.



Les personnages d'Annaïg, jeune femme téméraire, limite casse-cou, et de son compagnon reptilien Mere-Glim sont pour leur part plutôt réussis et les scènes impliquant le duo fonctionnent relativement bien. D'autres personnages en revanche, comme le prince Attrebus ou encore le mage Sul, sont beaucoup moins convaincants car trop égocentrique pour le premier et trop effacé pour le second. L'univers quant à lui est riche et dense mais il est préférable de déjà connaître le jeu vidéo (ce qui n'était pas mon cas) pour ne pas se perdre dans toutes les races et tous les lieux évoqués et pour lesquels ne sont guère fournies d'explications (une carte et un glossaire auraient par exemple été plus qu'utiles). Un roman non dénué d'intérêt mais sans doute réservé essentiellement (pour ne pas dire exclusivement) aux connaisseurs du jeu vidéo, les autres risquant de se retrouver davantage démunis que charmés. Sympathique donc mais sans plus.
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Les royaumes d'épines et d'os, Tome 1 : Le Ro..

Horreur... J'ai pas encore dit ce que je pensais de ce bouquin...



4 tomes lus en moins d'une semaine, une lecture prenante donc et un univers que j'adore simplement.



Tout ce déroule sous un rythme terriblement rapide, pas moyen de faire une pause on est toujours à se demander ce qui va arriver, on est retenu, happé par le livre!!



Impossible d'en sortir pour ma part...



Une histoire comme je les aime, de la fantasy et des épées!!!



5 étoiles, peut être faire une nouvelle lecture pour fixer ma note mais instinctivement je pense que les 5 étoiles sont largement méritées!
Lien : http://airedurat.blogspot.fr..
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The Elder Scrolls, tome 2 : Le seigneur des..

Défaits par Umbriel/Vuhon, le Prince Attrebus Mede et l'elfe noir Sul n'ont eu d'autre solution que de fuir par les plans maudits d'Oblivion pour survivre.

Annaïg et Mere-Glim sont toujours bloqués sur la cité infernale et cherchent une solution pour la détruire de l'intérieur, l'un en instaurant la révolte, l'une en gravissant les échelons de la hiérarchie des cuistots.

Colin enquête quant à lui sur une supposée trahison dans les hautes sphères du gouvernement.

Mazgar et Brennus de l'armée impériale sont eux en première ligne face à la horde des vermoulus.



---



Après un premier tome plutôt facile d'accès, cette suite et fin sera un peu plus délicate à appréhender pour ceux qui ne connaîtraient pas l'univers des Elder Scrolls : daedras, Oblivion, gemmes spirituelles, cosmogonie complexifiée par les comportements versatiles et fourbes des divinités (qui n'hesitét pas à se faire passer pour celle qu'il ne sont pas), géographie, mœurs, on sent bien que ce roman n'est pas fait pour faciliter sa lecture par un public non familier.



Mais les adeptes seront certainement conquis : les références sont nombreux, on se plaît à retrouver une nom connu, qu'il s'agisse de lieux, de cités, de divinités, de personnages ou même plus anecdotiquement d'un chien nommé Barabas…

Côté intrigue toutefois si quelques surprises attendent les lecteurs, il n'y a guère de suspense quand à l'issue du roman : on sait bien que la cité infernale sera défaite ; reste juste à savoir combien de héros survivront et qui parmi eux finira en poussière ou en revenant.

Ce que j'ai le plus regretté reste les enchaînements peu explicites et les rencontres ou confluences un peu trop simplifiées. La fin du roman notamment (qui fait se rejoindre tout ce beau monde à la cité impériale / cité volante) contient de nombreux sauts de puces temporels ou géographiques qui m'ont laissé dubitatif.



C'est donc un 3 étoiles pour moi car même si j'ai bien retrouvé et apprécié l'univers et les personnages, l'intrigue et ses facilités m'ont un peu déçu.
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The Elder Scrolls, tome 1 : La cité infernale

Sur Nirn, ou Mundus, le Monde, et plus particulièrement dans la région du Marais Noir, patrie des Argoniens (peuple d'humanoïdes-reptiles très à l'aise en milieu aquatique), les rumeurs vont bon train à propos d'une soi-disant cité flottante se dirigeant en droite ligne vers le continent, détruisant tout sur son passage et transformant chaque être vivant en soldat mort-vivant. D'où vient-elle et comment l'arrêter ? Ce sont les questions que se posent Mere-Glim l'argonien et son amie d'enfance Annaïg la brétonne (race humaine) versée dans l'alchimie et les arts culinaires.

Alors, au lieu de fuir la catastrophe, Glim et Annaïg rejoignent la cité volante grâce à une potion de vol concoctée par la jeune femme. de plus, Annaïg prend contact avec Attrebus Mede, le prince de l'Empire, et lui expose la situation. Elle sera ses yeux et ses oreilles sur l'île volante tandis que le prince fera tout ce qui est en son pouvoir pour stopper cette cité infernale.



———



Au début, j'ai rapidement pensé abandonner la lecture. Je suis quelque peu versé dans l'univers des Elder Scrolls, mais j'avoue avoir été désarçonné par la manière dont le récit est amené sur les premières pages. le prologue est difficilement compréhensible et on se sent vite submergé. Mais passé cet écueil (que de métaphores marines) ce roman mérite que l'on s'accroche sur quelques pages et qu'on lui laisse le temps de démarrer.



Si le style de l'auteur ne casse pas trois pattes à un canard, ou à une poule d'eau, de nombreuses situations et actions sont intéressantes, bien amenées, fidèles à l'univers et plaisantes. Les chapitres sont courts et c'est là un véritable page turner qui ne s'embarrasse pas de longueurs.



Parmi les points positifs que je retiendrai et que j'ai beaucoup appréciés :

*le fait que les habitants de la cité volante — issue d'un autre plan — n'aient aucune connaissance sur le mode de vie et de fonctionnement des individus terrestres, et vice-versa. Cela donne lieu à des situations cocasses et quelques quiproquo où nos héros devront définir des notions basiques telles que "volcan", "montagne", "père" ou encore "accouchement" à des créatures qui, pour leur part, éclosent dans un puisard rempli de cadavres en décomposition et de poissons carnassiers, et se vaporisent lorsqu'elles quittent leur rocher volant…

*le personnage d'Attrebus Mede dont on se rend compte au fil de la lecture qu'il n'est pas celui qu'il paraît, et notamment que son blason doré possède d'immenses fissures…

*la vendetta du Dunmer (comprenez : elfe noir) Sul qui, si je ne m'abuse, est un excellent magisfer (comprenez : guerrier-mage)

*l'épisode en Elsweyr où l'on en découvre plus sur les Khajits (comprenez : homme-chats)



Bref, pour faire court, je conseille ce roman aux fans de fantasy, des Elder Scrolls, et de tout récit d'aventure rondement mené au sein duquel on ne s'ennuie pas.



Pour la petite anecdote, je n'avais pas conscience que ce récit était en deux tomes et je me demandais bien comment ils allaient pouvoir s'en sortir dans le si petit nombre de page restant. Heureusement, aucune solution de facilité n'a pour l'instant été amenée par l'auteur, et je lirai volontiers la suite pour voir si nos chers amis réussissent à renvoyer Umbriel en Oblivion !
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Les royaumes d'épines et d'os, Tome 1 : Le Ro..

une histoire qui commence doucement mais sûrement...l'auteur pose son décor et ses personnages, les inscrivant dans une mythologie qui regorge de détail au moins autant que dans l'univers de Tolkien....je me suis laissé porté par cette légende du roi de bruyère, attaché aux personnages, et suis devenu complètement accro à cet univers....plus on en mange plus on en veut....le rythme est suffisamment soutenu et l'intrigue judicieusement distillée pour nous tenir en haleine.....je m'empresse de lire les suivants......
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Les royaumes d'épines et d'os, Tome 4 : La De..

Anne a enfin récupéré son trône, mais pour combien de temps ? Car entre Hansa qui se masse à la frontière, Hespéros dont les pouvoirs croissent dangereusement, Robert toujours aussi maléfique, et le dernier des Skasloi qui a enfin réussi à retrouver sa liberté, l'avenir parait bien sombre. Mais les évènements précédents ont prouvé qu'elle n'était pas elle-même sans ressources...



Nous voici donc à la conclusion de cette saga. Et s'il y a eu parfois des temps faibles dans les précédents, ici les évènements s'enchaînent sans temps mort sur tous les fronts. C'est donc à une avalanche de combats et une déferlante de magie que l'on va assister alors que tous les principaux protagonistes se regroupent, plus puissants les uns que les autres.



Et c'est justement dans la conclusion que j'ai un peu décroché de cette histoire que j'avais suivi jusque là avec plaisir. Car tout devient tellement énorme et exagéré, et les personnages tellement différents de ceux que l'on avait appris à connaitre, que malgré le suspens ainsi renouvelé j'ai finalement perdu mon intérêt en même temps que je perdais les repères établis dans les 3 précédents tomes. Je vais quand même mettre 4 étoiles car ce ressenti m'est sans doute largement personnel, je préfère la Fantasy quand la magie y est plus discrète, et n'enlève rien à la qualité générale de l'écriture et de l'intrigue.
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Les royaumes d'épines et d'os, Tome 3 : Le Ch..

Rien de bien nouveau dans ce tome 3, comme dans Les royaumes d'épines et d'os, Tome 2 : Le Prince charnel Murielle est à Eslen, même si elle est maintenant entre les mains immondes de son beau-frère, Anne continue à tout faire pour la rejoindre et trouve quelques soutiens en route, tandis qu'Aspar et sa petite troupe continuent de traquer les monstres par monts et par vaux. Le véritable ennemi tarde à se dévoiler et même si heureusement certains points commencent à s'éclaircir au final on avance assez peu malgré un nombre de pages conséquent.



En revanche ça reste bien écrit, avec du rythme et des personnages toujours bien campés et le tout se lit donc facilement et rapidement même si j'ai eu un petit goût d'inachevé une fois la dernière page tournée.



Mais gageons que ce n'est que pour nous préparer un feu d'artifice dans le dernier tome, Les royaumes d'épines et d'os, Tome 4 : La Dernière Reine qui nous fera oublier cet épisode un peu moins réussi que le précédent.
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L'âge de la déraison, Tome 1 : Les Démons du Roi-..

Pas mal, pas mal. Ça ne m'a pas passionnée au point de vouloir lire la suite pour autant, mais j'ai aimé fréquenter ce jeune Benjamin Franklin et cette malheureuse Adrienne de Montchevreuil, grand esprit scientifique qui a le défaut d'être femme dans ce XVIII° siècle recomposé. Une uchronie doublée d'un roman de cape et d'épée sur fond d'ésotérisme.
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L'âge de la déraison, Tome 1 : Les Démons du Roi-..

Challenge Variétés 2015

Catégorie : Un livre que vous avez commencé mais jamais terminé



118, c'est le nombre de pages lues l'été dernier avant que je n'abandonne ce premier tome de "L'âge de déraison". Aujourd'hui, je peux affirmer que je n'avais pas choisi la plus propice des périodes pour me lancer dans cette saga uchronique car cette fois, je ne l'ai plus lâché.



Je connaissais l'uchronie de réputation sans m'y être jamais aventuré. Ce n'est qu'après un Masse Critique sur Babelio que mon intérêt pour le genre s'est accru. Je me suis alors procuré ce livre de Greg Keyes et un autre de Larry Correia (qui fera l'objet d'une chronique prochainement).



"Les démons du Roi-Soleil" bouleverse notre Histoire en attribuant à Isaac Newton des découvertes cruciales et révolutionnaires en alchimie. Un Louis XIV revigoré à coup d'élixir persan, une technologie hybride, des créatures mystérieuses suffisent, entre autres, à produire une histoire prenante.



Ce qui m'a probablement perdu au début, ce sont les explications "scientifico-alchimiques" que je n'ai à aucun moment essayé de comprendre. Je reconnais que pour une lecture de serviette, je préférais griller mes neurones au soleil qu'à la réflexion. Je n'ai pas d'autres mots que "déclic" pour qualifier ma soudaine passion pour l'histoire. Tout d'un coup, je me suis attaché à Adrienne de Montchevreuil, puis à Benjamin Franklin alors que jusqu'à présent ils n'avaient rien éveillé en moi. Maintenant, j'ai hâte de connaître la suite de leurs aventures (mais j'ai une PAL sur mes étagères à ingérer avant…).



Je me demande tout de même si le genre de l'uchronie est si abordable que cela. Ne faut-il pas une certaine culture pour réellement apprécier ces réécritures de l'Histoire ? Dans le cas présent, Greg Keyes s'amuse à retravailler les biographies de bons nombres de grands esprits de l'époque comme Newton, Franklin, Halley et de célébrités en tout genre comme les membres de la cour de Versailles. J'avoue que le name-dropping de l'auteur n'a pas fait mouche à chaque fois et le plus souvent ma reconnaissance des personnalités restait vague.



En conclusion, une fois rentré bien rentré dans le livre et familiarisé avec les concepts alchimiques, il n'y a plus qu'à se laisser porter. Curieux de voir comment se développe cette version alternative de l'Histoire.
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Les royaumes d'épines et d'os, Tome 2 : Le Pr..

Un très bon tome 2. Bien plus ombre que le premier.

Bon je suis toujours embêté sur le choix de l'auteur? Ou sur la traduction? concernant les tutoiements partout mais l'histoire vaut le coup alors je passe outre.

L'histoire suit son cours et l'intrigue se développe.

Anne et Austra essayent par tous les moyens de rejoindre Eslen accompagné de Cazio et de son fidèle serviteur. Sir Neil quant à lui est envoyé à sa recherche pour la ramener à sa mère Murielle.

Murielle qui fait elle même fasse au comploteur à la cour et aux assassins qui voudraient prendre le trône de son fils.

Aspar, Winna et Stéphane cours toujours après le roi de bruyère dans la forêt.

Ont a pas le temps de s'ennuyer.
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L'âge de la déraison, Tome 1 : Les Démons du Roi-..

Une première lecture sans aucun a priori...

Pourtant j'avais déjà lu des ouvrages de l'auteur, mais avec ma mémoire de poisson rouge, le nom ne m'a pas frappé...



Donc vierge de toutes attentes, sinon celle que j'ai toujours devant un ouvrage de fantasy qui est de passer un bon moment, j'ai été plus que comblée: conquise.



Une idée de départ originale, mais combien d'auteur sont capable de gâcher cela?

Ici ce n'est pas le cas,... l'idée n'est pas juste un petit truc là juste pour accrocher le lecteur, c'est vraiment la base pour construire un monde à la fois nouveau et pourtant presque familier.

Le mercure philosophal: est-ce la magie qui est de la science ou la science qui est de la magie? Dans le fond, tout bien considéré notre science paraitrait bien magie aux yeux de Louis XIV, alors pourquoi leur science ne nous paraitrait elle pas magie?

Les "inventions" qui découlent de celle-ci semblent à mi-chemin: troublantes, et fascinantes.



Enfin bref, trêve de méditation... car à univers original, il faut personnage à la hauteur!



Et là encore aucune déception.

Commençons par Benjamin... les génies ont tôt fait d'être agaçants, mais lui avec son indécrassable naïveté, son manque totale de jugeote par moment, et surtout son don pour se plonger dans des situations inextricables... on ne peut que le trouver attachant. Certes on a hâte de le voir un peu grandi, mais bon laissons-lui le temps. Il a quatorze ans et la fâcheuse habitude de commettre de grandes bêtises qui conduisent le monde au bord de la destruction, mais impossible de lui en vouloir.



Ensuite Adrienne... sans doute le personnage qui évolue le plus... manipulée par tous les partis, cherchant désespérément une voie médiane, puis à se construire et trouver sa propre liberté, réussissant à rejeter ses illusions (je reste délibérément floue) oui elle grandit beaucoup. Mais intéressante également pour cette simple position qu'elle occupe, celle d'une femme de la cour qui a le malheur de plaire au roi, obligée de cacher ses rêves et ses capacité pour rester en vie et libre.



Ensuite les personnages naviguant autour...

Crecy! Tellement... unique! je ne peux pas en dire plus, mais elle est particulièrement fascinante.

Barbe-noire... on ne le croise que quelques instants mais mon petit doigts me dit qu'on le reverra par la suite. Un personnage avec un tel panache qui se laisse deviner ne peux pas être condamné à une apparition d'un chapitre!

Trocy... que dire? Il avait beau porter le masque d'un ennemi, je ne pouvais m'empêcher de l'aimer.

Nicolas... Nicolas... ? Il porte bien le nom de d'Artagnan...rien à ajouter. Cela suffit.



A univers grandiose, personnages plein de panache il manque juste une intrigue passionnante, qui est bien au rendez-vous, et que je vous laisse découvrir par vous-même!
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The Elder Scrolls, tome 1 : La cité infernale

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire. L'intrigue est compliquée et on a du mal à se retrouver dans cet univers. J'ai malgré tout persévéré.

On suit deux héros principaux qui sont Annaig et Mere-Glim et qui se retrouvent prisonnier d''Umbriel, sorte de cité flottante qui se nourrit des âmes des pays qu'elle survole. L'histoire devient vraiment intéressante quand se mêlent à cette histoire, l'histoire d'Attrebus, prince d'opérette qui va à la rencontre de son destin en essayant de sauver Annaig et de détruire Umbriel, et l'enquête de Colin chargé de faire la lumière sur la disparition d'Attrebus. La fin de ce tome 1 reste cependant un peu obscure et je ne sais pas si j'aurai le courage de me lancer dans le tome 2.
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Les royaumes d'épines et d'os, Tome 2 : Le Pr..

Alors que le démarrage de Les royaumes d'épines et d'os, Tome 1 : Le Roi de bruyère était pour le moins complexe, ce second tome n'introduit que peu de nouveaux personnages et se concentre donc sur l'action avec trois pôles principaux, la petite troupe d'Aspar sur les traces bien dangereuses du roi de Bruyère, la Reine Murielle de retour à Eslen qui essaye de conserver le pouvoir, et Anne qui rencontre bien des difficultés à essayer de la rejoindre.



Ces différentes aventures sont toutes intéressantes, et même si le passage d'une à l'autre à chaque chapitre maintient un suspens un peu artificiel, le tout se lit avec avidité tant on s'attache enfin réellement aux personnages aux milieu de toutes leurs péripéties et face à un ennemi qui ne se dévoile que bien rarement même s'il semble omniprésent.



Donc après ce deuxième tome encore plus passionnant que le premier, bien difficile de ne pas vouloir enchaîner rapidement avec Les royaumes d'épines et d'os, Tome 3 : Le Chevalier de sang.
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L'âge de la déraison, Tome 1 : Les Démons du Roi-..

Voilà le premier tome d'une tétralogie menée tambour battant.

On y suit les destins de Benjamin Franklin et de Adrienne de Mornay de Montchevreuil, de Boston à Londres en passant par Paris dans un XVIIIème siècle en partie fantasmé par l'auteur qui n'hésite pas à donner à sa série une tournure uchronique.

On y croise de plus de multiples personnages historiques tels que Voltaire, Barbe-Noire, Isaac Newton, Louis XIV...

Greg Keyes parvient avec habileté à marier science, magie et alchimie dans cette histoire où les "anges" jouent un rôle primordial.

Un bel hommage au roman-feuilleton, pour une oeuvre hybride qui parvient haut la main à remplir son objectif de divertissement, avec des personnages attachants et une part belle réservée aux femmes.
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Les royaumes d'épines et d'os, Tome 1 : Le Ro..

Il traînait dans ma PAL depuis si longtemps que j'avais presqu'oublié qu'il y était... Et puis, le Roi de bruyère m'a appelé. A travers la pile, du fond de la bibliothèque, il a attiré mon attention, m'a fait ouvrir le livre, m'a donné envie de lire les premières lignes, et une fois ces lignes lues, le sort était jeté, je ne pouvais plus faire marche arrière. Il m'a pris dans ses ronces, dans ses épines, et ne m'a libéré qu'une fois toutes les pages lues.

Pourtant, je ne lui en veux pas. Au contraire, je me suis senti bien dans cette histoire de fantasy, qui ne réinvente pas le genre mais qui le met en avant. Tous les ingrédients sont là pour nous faire voyager. Un gros et grand méchant qu'on ne voit pas. Des sbires aussi méchants que dévoués à leur maître. Des héros héroïques et des héroïnes qu'on ne demande qu'à aider.

Bref, il me tarde de les retrouver pour la suite qui, je l'espère, devrait être aussi envoûtante...
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Les royaumes d'épines et d'os, Tome 1 : Le Ro..

J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Pourtant, il faut prendre sur soi et persévérer parce que malgré une longue mise en jambe (pour ma part les 200 premières pages), l'intrigue finit par vous attraper sans prévenir et ne plus vous lâcher.



Le début n'est pas inintéressant ou rebutant, malgré quelques tournures de phrases malaisées (très peu en fait, c'est pour ça que c'est marquant), la lecture en est agréable mais il faut ingérer beaucoup d'informations d'un coup et comme les premiers chapitres se passent à des époques différentes, on a un peu l'impression de passer brutalement du coq à l'âne. J'avoue que j'ai dû en cours de lecture fait un retour rapide au premier chapitre.



Mais pour ma part, la récompense est au bout du tunnel (?....!...).



Au final, des personnages attachants -le "trio" Aspar, Winna et Stéphane particulièrement, la Reine Murielle, Neil, Cazio...-, un univers où la magie est présente mais de manière très diffuse, où l'on trouve des rois, des reines, des religieux, des traitres, des chevaliers en armure et sans armure et surtout... des mystères et une légende...



Bref, si le début vous semble laborieux, surtout n'abandonnez pas, vous passeriez à côté d'un premier tome plutôt sympathique et assurément surprenant.
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