AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Greg Land (12)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
La renaissance des héros Marvel, tome 7 : Pho..

Marvel - Les Années 2000 - Phénix : La Renaissance collection; Greg Pak & Greg Land & Traduction par Nicole Duclos.

Dépôt Légal Mai 2019.

La couverture nous expose une des représentations les plus cultes de Jean Grey.

D'ailleurs à l'origine c'est à cause d'elle que je m'appelle comme ça.

Les illustrations sont super biens.

Le Phoenix (Oui bon je l'écris comme je veux!lol!) est réduit à l'état de luciole flamboyante, chassé par les Shi'ars, qui sont une civilisation alien très avancée. C'est aussi le Retour du Phoenix Noir, l'alter ego sombre du Phoenix.

J'ai été assez bluffé je n'ai presque pas pris de notes.

Finalement on assiste à une confrontation entre le Phoenix "normal" et le "dark" ! ça fait rêver!

J'ai moins accroché à la deuxième histoire, j''aurais préféré une suite directe, ou un fil plus étiré...

Le tout est une métaphore du contrôle de Soi.

Phoenix

++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
Commenter  J’apprécie          310
Sojourn, Tome 1

"Sojourn" est une série de la maison d'édition CrossGen (abréviation pour CrossGeneration Comics). Fondée en 1998, elle avait la particularité d'occuper le créneau de la fantasy et de la SF. Plusieurs titres furent lancés (Meridian, Sigil, Sojourn, Scion, Mystic...) dont beaucoup partageaient un univers commun (celui du Sigil). Malheureusement, le succès n'arriva pas. La compagnie entreprit de se diversifier en publiant des comics en creator-owned (dont les droits appartiennent à leurs créateurs), et des séries non liées à l'univers du Sigil : "Route 666" (titre d'horreur), "Kiss Kiss Bang Bang" (espionnage), "Lady Death", "The Crossovers..." Finalement, la société dut se déclarer en cessation de paiement en 2004, laissant certains titres inachevés. En novembre 2004, Disney racheta les actifs spécifiquement liés à la production de comics fantasy, le fond de commerce principal de CrossGen. C'est leur passage chez CrossGen qui permit la découverte de Steve McNiven, devenu une star chez Marvel Comics, de Joshua Middleton, d'Andrea di Vito, ou l'explosion du talent de Jim Cheung. Certaines séries CrossGen ont été publiées en France, en kiosques ou en librairies, par Semic, dont "Sojourn" (à ma connaissance, deux tomes seulement)



Cette série constitue un récit de fantasy assez basique dans sa conception, son univers, ses personnages. Scénarisée par Ron Marz, elle est dessinée par Greg Lang. L'univers est celui de la terre de Quin, divisée en cinq provinces, habitées par cinq peuples. Il y a trois siècles le tyran Mordath, à la tête d'une armée de trolls à l'allure bien démoniaque, faillit conquérir l'ensemble des cinq provinces, mais il fut arrêté par le mystérieux Ayden, qui unit tous les peuples sous une même bannière et le tua, à l'aide d'une flèche magique. Il la brisa ensuite en cinq morceaux, qui furent répartis dans chaque province. Trois siècle plus tard : Mordath est ressuscité et marqué du Sigil, par une mystérieuse entité. Bien vite, il ravage l'ensemble des cinq provinces... L'histoire est celle d'Arwyn, qui entreprend de venger la mort de son mari et de sa fille, tués par les trolls de Mordath...



Le premier tome regroupe les trois premiers épisodes, ainsi qu'un préquel nous narrant l'ultime bataille qui vit la défaite de Mordath face à Ayden. Nous faisons ensuite la connaissance d'Arwyn (c'est-à-dire Claudia Schiffer + Red Sonja + Robin Hood) et découvrons comment elle perd sa famille, fonce tête baissée se venger de Mordath, se fait capturer et rencontre, au cachot, Gareth, qui va devenir son compagnon d'aventure (Gareth qui est le clone de Kurt Russel dans "New York 1997").



Comme je l'ai évoqué, l'ensemble ne brille pas par sa finesse, ni par la richesse de son univers. Néanmoins, le tandem Arwyn-Gareth fonctionne plutôt bien, et les dessins de Greg Lang, très mainstream, sont plutôt agréables et très lisibles, toujours focalisés, comme c'est le cas dans beaucoup de comics, sur les personnages. L'encrage de Drew Geraci est à la hauteur, de même que la colorisation de Caesar Rodriguez. Au final, ça ne laisse surement pas une impression impérissable et la pauvreté de l'univers est un sérieux handicap, à mon sens (évidemment cela dépend de ce que l'on attend d'un récit de fantasy) pour que la série se tienne sur la longueur (à voir comment cela évolue dans le deuxième tome). Pour autant, c'est dynamique et facile à lire...et puis ça change des encapés adeptes du masque et de l'identité secrète^^



Commenter  J’apprécie          186
Sojourn, Tome 2





Après avoir fait la connaissance d'Arwyn, de ses motivations et suivi comment elle rencontre Gareth (tome 1), nous enchaînons sur la découverte de la mystérieuse Neven, qui sauvent in extremis nos deux héros des griffes de Mordath à la fin du premier tome. Enfin quand je dis découverte c'est un bien grand mot car on apprend principalement qu'elle était présente lors de la résurrection de Mordath, y était opposé mais n'est pas intervenue. Comme elle ne cesse de le répéter à Arwyn son rôle est seulement d'orchestrer. On comprend qu'elle est parti prenante d'une espèce de grand plan cosmique dont on ne sait rien pour l'instant; C'est elle aussi qui révèle à Arwyn son rôle dans cette histoire, ainsi que la quête qu'elle devra accomplir pour y parvenir et, si vous avez suivi le tome 1, ce n'est vraiment pas compliqué à deviner...



Oui, c'est d'une simplicité enfantine mais les qualités et défauts du tome 1 se retrouvent dans le 2. Un poil déçu quand même de ne pas voir l'univers s'étoffer un peu. Par contre je suis fan de la nouvelle arme d'Arwyn, bien bourrine, offerte par Neven (là encore que du très prévisible). Bref, c'est pas du grand art mais ça reste idéal pour une petite lecture sans prise de tête...Dommage que deux tomes seulement aient été publiés. Mais qui sait, grâce aux miracles d'internet, peut-être trouverai-je le moyen de vous dire un petit mot de la suite.



PS : ce tome regroupe les épisodes 4, 5, 6, 7. La série complète en comporte 35.
Commenter  J’apprécie          172
Décennies: Marvel dans les années 2010

Ce tome est le huitième et dernier paru à l'occasion des 80 ans d'existence de l'éditeur Marvel. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les précédents. Il comprend 11 épisodes : Ultimate Comics Spider-Man 7, Captain Marvel 1, Iron Man 1, Guardians of the Galaxy 4, Edge of Spider-Verse 2, Ms. Marvel 12, Amazing Spider-Man 3, Mighty Thor 5, Black Panther 1, Unbeatabe Squirrel Girl 7 et Thanos 1, initialement parus entre 2011 et 2016. Jess Harold écrit une introduction d'une page qui revient sur les sorties de chacune de ces séries avec une densité d'information assez faible de type promotionnelle.



Ultimate Comics Spider-Man 7 (scénario de Brian Michael Bendis, dessins de Chris Samnee) - Miles Morales est encore en train d'apprendre les ficelles du métier, et de tester ses capacités pour découvrir ce qu'elles sont. Alors qu'il bondit de building en building, des explosions retentissent : il s'y rend et se retrouve face à Omega Red. Captain Marvel 1 (scénario de Kelly Sue DeConnick, dessins de Dexter Soy) - Carol Danvers est en train de se battre contre Absorbing Man avec l'aide de Captain America. Une fois la victoire acquise, elle se retrouve à se justifier d'avoir pris le nom de Captain Marvel. Iron Man 1 (scénario de Kieron Gillen, dessins de Greg Land) - Tony Stark est en train de prendre à verre avec une bombe blonde. À Buenos Aires, une jeune femme émerge des égouts en pleine rue et s'empare du téléphone d'une jeune femme. Un agent de l'AIM émerge à son tour et incinère la fuyarde. Guardians of the Galaxy 4 (scénario de Brian Michael Bendis, dessins de Sara Pichelli) - Les gardiens sont en train d'écluser un verre dans le bar de la station spatiale Knowhere, mais un tueur traque Gamora. Edge of Spider-Verse 2 (scénario de Jason Latour, dessins de Robbie Rodiguez) - Sur la Terre 65, c'est Gwendolyne Stacy qui a été piquée par une araignée radioactive, et Peter Parker s'est injecté un sérum qui l'a transformé en CENSURÉ. Le groupe de pop-rock Les Mary Janes est en pleine répét' de leur tube. Après les répétitions, Gwen revêt son costume de Spider-Woman (son nom réel de superhéros), et part prendre l'air dans les hauteurs des buildings de New York. Ms. Marvel 12 (scénario de G. Willow Wilson, dessins d'Elmo Bondoc) - Loki est envoyé par Freya pour enquêter dans le lycée de Kamala Khan et il se retrouve à la fête du lycée.



Amazing Spider-Man 3 (scénario de Dan Slott, dessins de Giuseppe Camuncoli) - Le Zodiaque s'apprête à frapper un grand coup alors que Peter Parker (capitaine d'industrie) révèle à la presse qu'il vient d'acquérir le Baxter Building, ce qui n'est pas du tout au goût de Johnny Storm. Mighty Thor 5 (scénario de Jason Aaron, dessins de Russell Dauterman) - Odin veut absolument récupérer le marteau de Thor, mais Mjolnir est manié par une Thor femme qui se battra jusqu'au bout pour le conserver. Pendant ce temps, Freyja doit recevoir Loki et repousser Cul. Black Panther 1 (scénario de ta-Nehisi Coates, dessins de Brian Stelfreeze) - Une guerre civile couve au Wakanda. Aneka est condamnée par la reine mère Ramonda. À la suite de quoi, la reine rappelle à son fils T'challa qu'il n'est plus un soldat mais un roi. Unbeatabe Squirrel Girl 7 (scénario de Ryan North, dessins de Erica Henderson) - Squirrel Girl (Doreen Allene Green) se retrouve à se battre contre The Swarm, un groupe d'abeilles dont le collectif est doté d'une conscience. Plusieurs choix s'offrent à elle. Thanos 1 (scénario de Jeff Lemire, dessins de Mike Deodato) - Thanos est de retour bien vivant sur la planète qui lui sert de base. Il commence par expliquer violemment à Corvus Glaive qu'il est venu reprendre son trône et le commandement.



Huitième et dernier tome pour ces 80 années d'existence : le lecteur est tenté de mesurer le chemin parcouru. Bien sûr ce constat est biaisé par le choix des épisodes retenus, et par le fait que le premier tome se focalisait uniquement sur The Torch et Sub-Mariner. Sur ces 11 épisodes, la majeure partie (9/11) met à profit des personnages déjà implantés depuis de nombreuses années. Bendis & Samnee mettent en scène un adolescent reprenant le nom de Spider-Man. Carol Danvers reprend le patronyme d'un superhéros décédé depuis 1982. Quelques épisodes plus loin, c'est à nouveau une variation sur Spider-Man avant d'arriver au seul et unique Peter Parker. De fait, cette sélection pioche 6 personnages créés dans les années 1960 (Carol Danvers en 1963, Iron Man en 1963, Guardians of the Galaxy en 1969, Mighty Thor en 1962, Spider-Man en 1962, et Black Panther en 1966), 1 personnage créé dans les années 1970 (Thanos en 1973), 1 créé dans les années 1990 (Squirrel Girl en 1991, mais mise au goût du jour en 2015) et 3 créés dans les années 2010 (Miles Morales en 2011, Spider Gwen en 2015, Kamala Khan en 2013).



À la lecture, la diversité apparaît plus nettement. Il y a celle affichée par l'éditeur : 5 femmes dont une musulmane, 1 série pour jeune lectrice (Squirrel Girl), 1 série de science-fiction, un superhéros africain, 1 afro-latino. Il y a également celle amenée par les auteurs. D'un certain côté, Miles Morales peut se réduire à une version actualisée en surface de Peter Parker : adolescent avec des difficultés à concilier sa vie affective, sa vie amoureuse, son identité secrète et sa vie de superhéros, les dessins de Chris Samnee restant dans un registre très superhéros avec un pointe de nostalgie. D'un autre côté, Ms. Marvel se révèle plus inattendue avec sa grande sœur qui porte le voile, Kamala Khan qui évoque des convictions et des traditions de manière naturelle, la narration visuelle n'hésitant pas à mettre plus d'éléments de sitcom que de superhéros. La série qui réserve le plus de surprise est certainement la plus inattendue : Squirrel Girl. Les auteurs (North & Henderson) écrivent effectivement pour un lectorat plus jeune, une histoire qui mélange superhéros (avec un vrai supercriminel) et humour absurde, avec une forme imaginative (plusieurs déroulements en fonction du choix de l'héroïne), un graphisme tout public sans être mièvre, des valeurs qui priorisent la recherche de solution constructive, avant toute chose, et surtout avant de recourir à la violence. Une vraie surprise, une vraie œuvre d'auteurs. Par comparaison, l'épisode Captain Marvel apparaît très classique, une histoire de superhéros sans beaucoup d'originalité, à part la mise à profit de l'infographie dans la mise en couleurs. Étonnamment, Spider-Gwen semble plus prometteuse, avec ce groupe de rock, et son opposition avec son père George Stacy. Les traits de contour sont plus lâches sans être forcément connotés lectorat féminin. Mais l'épisode n'est pas suffisant pour pouvoir se rendre compte si la série offre assez de substance pour acquérir une identité propre, ou si elle va se contenter de petites variations sur le schéma habituel des histoires de Spider-Man



Par ailleurs, le lecteur retrouve Thanos tel qu'en lui-même : massif, sans pitié ni empathie, n'hésitant pas à tuer froidement ses opposants, avec des dessins très incisifs et une mise en couleurs très étudiée et soutenue : en 1 épisode, le lecteur n'apprend pas grand-chose, et le personnage a perdu à la fois sa dimension philosophique, à la fois son aura majestueuse et ténébreuse. La séduction de Tony Stark est irrésistible même s'il ne peut pas réprimer entièrement son sentiment de supériorité et les dessins très léchés s'accordent parfaitement au personnage. L'épisode des Gardiens de la Galaxie est étonnamment creux en termes d'intrigue et aussi en termes de dessins, Sarah Pichelli n'ayant pas le temps de représenter les décors, et Bendis se contentant d'installer un mystère superficiel. Il en va différemment avec les 3 autres personnages. Le lecteur découvre que Peter Parker est devenu le propriétaire et le président directeur général de sa propre multinationale, et qu'il assume le rôle avec une aisance rafraîchissante. Giuseppe Camuncoli (dessins), Cam Smith (encrage) et Marte Gracia réalisent des planches qui en mettent plein la vue, habitées par un plaisir évident, pour une histoire de superhéros qui en utilise tous les codes. Dan Slott maîtrise à merveille l'art de l'illusion du changement, au point que le lecteur n'éprouve aucune difficulté à réconcilier ce statut extraordinaire pour Peter, et le fait qu'il redeviendra un étudiant fauché (ou presque) après le départ du scénariste.



Pour Thor (version femme) et Black Panther, le lecteur se dit que là encore l'intention de l'éditeur est assez grossière : de la diversité plaquée artificiellement. Pourtant il se laisse emporter par la fougue de Thor, son affrontement contre Odin magnifiquement mis en images, et par l'assurance de Freyja qui ne se laisse pas impressionner par la virilité affichée de Cul. Non seulement, Russell Dauterman réalise de très belles planches, mais en plus Jason Aaron sait donner vie à ses personnages, au point de faire oublier que vu de l'extérieur une Thor femme semble un truc à bon marché pour attirer le lecteur. Le cas de Black Panther est tout aussi surprenant. Quand sort cet épisode (2016), le film n'est pas encore sorti (en 2018). Mais l'éditeur a là aussi réussi un beau coup puisqu'il a embauché Ta-Nehisi Coates, un romancier et journaliste afro-américain, reconnu pour ses propos sur le racisme ordinaire. Le lecteur découvre un récit de superhéros 100%, avec des références pertinentes à la continuité de cet univers partagé, des dessins élégants que ce soit pour les affrontements, pour la cité du Wakanda, ou pour les tenues vestimentaires. Il remarque également que l'auteur développe le thème des responsabilités qui accompagnent l'exercice du pouvoir temporel, avec une intelligence certaine et même de la finesse.



Le lecteur régulier des comics Marvel n'éprouve pas forcément beaucoup de curiosité pour un recueil d'épisodes disparates datant de moins de 10 ans à la date de sa parution. Il trouve des tranches trop brèves de séries classiques, malgré des atours plus récents, des personnages dérivatifs, et d'autres exploités depuis des décennies. Il constate une volonté de diversité de la part de l'éditeur (au moins dans le choix de ces épisodes), avec une apparence plus artificielle que venant du fond du cœur. Pourtant, une bonne moitié des épisodes étonne : Kamala Khan pour son identité culturelle assumée sans en faire des tonnes, Tony Stark pour son charme insupportable, Spider Gwen pour son ton original malgré son origine trop dérivative. 4 séries sortent du lot grâce à la qualité de leurs auteurs : Spider-Man pour la qualité de son divertissement saint et direct, Thor pour sa mythologie habitée par de fortes personnalités, Black Panther pour sa dimension politique légère et pertinente, et (contre toute attente) Squirrel Girl pour son inventivité et son ton humoristique sans être crétin.
Commenter  J’apprécie          60
Marvel Zombies: Dead Days

Assemblage de plusieurs histoires parues dans différents magazines Marvel et introduites par quelques pages peu crédibles : dans le monde des Zombies, c'est Reed Richards, très perturbé par la perte de ses enfants dévorés sous ses yeux qui décide de contaminer tous les autres héros en imaginant, dans son délire (ce qui n'est pas explicite dans la bande dessinée, c'est mon interprétation personnelle), que le virus à l'origine de l'épidémie est la nouvelle étape de l'évolution. Ce tome-là pourrait être le tome zéro s'il n'y avait à la fin une référence à une histoire qui se situe bien après la fin du tome 1. Cette chronologie farfelue gâche un peu l'ensemble. Dommage.

D'un point de vue esthétique, la juxtaposition des planches permet de juger de la qualité très variable du dessin dans les comics. C'est visiblement la partie empruntée à la série Ultimate Fantastic Four qui surpasse - et de loin - tout le reste et qui l'emporte haut la main.
Commenter  J’apprécie          60
Iron Man Marvel Now, tome 1

Alors qu'il vient de ramener sa nouvelle conquête dans son somptueux appart et qu'il n'est pas loin de conclure, Tony Stark reçoit un message vocal des plus inquiétants : son amie généticienne Maya Hansen vient de perdre la vie dans une rue de Buenos Aires, et le virus Extremis qu'elle tenait sous clef a été libéré. C'est une catastrophe : si jamais le puissant Extremis tombe entre de mauvaises mains, la Terre entière va en souffrir. Elle a confié à Iron Man la lourde mission de le récupérer.



Hélas, l'engrenage s'est déjà mis en route. Tony Stark va devoir revêtir ses armures les plus efficaces et s'affairer aux quatre coins du monde pour récupérer le précieux. Ses pérégrinations vont le mener à d'anciennes connaissances qu'il aurait préféré oublier..
Lien : https://pulco-suivezlepapill..
Commenter  J’apprécie          40
Iron Man Marvel Now, tome 3

Ce tome contient les épisodes 12 à 17, initialement parus en 2013, tous écrits par Kieron Gillen. L'épisode 12 est dessiné et encré par Dale Eaglesham. Les épisodes 13 & 14 sont dessinés par Greg Land et encrés par Jay Leisten. Les épisodes 15 à 17 sont dessinés par Carlo Pagulayan et encrés par Scott Hanna.



Épisode 12 - Suite et fin de la nouvelle version de la conception de Tony Stark par ses parents Maria et Howard Stark, selon l'enregistreur #451. Épisode 13 - Retour au temps présent : l'enregistreur #451 révèle à Tony Stark le pourquoi de ses machinations sur des décennies, Stark refuse de collaborer et doit affronter Death's Head. Épisodes 14 à 16 - Dans l'espace à bord du Godkiller, Tony Stark lutte pour sa survie, alors que l'enregistreur #451 a pris les commandes de Death's Head, dirige le Godkiller et a neutralisé PEPPER (l'intelligence artificielle qui permet à Stark de piloter son armure d'Iron Man). Tout va se jouer sur la capacité de Tony Stark à utiliser ses ressources intellectuelles. Épisode 17 - De retour sur Terre, Tony Stark fouille le passé familial pour démêler le vrai du faux. Il n'est pas au bout de ses surprises.



Dans le précédent tome, Kieron Gillen avait pris un parti courageux et suicidaire, celui d'introduire une rétrocontinuité dans les origines de Tony Stark. Finalement Stark ne serait pas un être humain doué d'une intelligence exceptionnelle lui permettant de concevoir des technologies d'anticipation ou de science-fiction et concevoir et construire l'amure d'Iron Man. Il y a aurait eu un dessein d'un autre individu ayant permis à Tony Stark d'acquérir cette intelligence hors norme. C'est courageux parce qu'il s'agit de s'attaquer aux fondations du personnage et de trouver un degré de liberté dans un canon qui semble n'en laisser aucun (Tony Stark est juste né comme ça). C'est suicidaire parce que n'importe quel lecteur ayant lu des comics depuis 1 an sait pertinemment que ce genre d'ajout aux bases du personnage est futile, vain et voué à être effacé à brève échéance, ou même pire encore pas effacé mais juste ignoré (plus aucun scénariste n'en parlera plus jamais, comme s'il s'était agi d'un mauvais rêve).



Avec cette dernière évidence à l'esprit, le lecteur a du mal à s'impliquer dans le premier épisode qui apparaît comme un exercice de style habile (comment introduire du neuf dans l'enjeu pour les parents Stark d'avoir un enfant) sur fond de casse organisé dans la zone 52 à Las Vegas. Mais tout cela est vain puisque ces modifications auront une durée de vie éphémère et un impact nul à long terme. Gillen rame comme il peut en saupoudrant le tout de quelques surprises (telle la raison pour laquelle une femme de l'équipe de Tony Stark se fait appeler The Bear). Les dessins de Dale Eaglesham sont dans une veine réaliste, ancrés dans des arrières plans plutôt bien fournis, mais avec quelques postures assez gauches, et des expressions un peu factices. C'est avec soulagement que le lecteur arrive à la dernière page qui promet de laisser derrière ces révélations sujettes à caution et de passer au Godkiller.



À partir de l'épisode suivant le savoir faire de Gillen reprend le dessus pour une excellente série B. Premier soulagement, Tony Stark ne croit pas l'enregistreur #451 sur parole et recommence à penser par lui-même, sortant de la forme de passivité dans laquelle il était. Deuxième disposition toujours efficace : l'intrigue repose sur une course-poursuite dans un endroit très singulier, avec le héros aux abois, privé de son armement habituel. Gillen n'oublie pas quelques répliques humoristiques grâce aux caractéristiques de Death's Head, et un deuxième enjeu d'un niveau supérieur (la destruction d'une planète habitée).



Le début de cet affrontement bénéficie des dessins léchés et épurés de Greg Land. De temps à autre, une case semble un peu creuse malgré le travail minutieux effectué par Jay Leisten pour accentuer un encrage donnant plus de poids aux dessins. Mais comparé aux artistes suivants, les qualités de Land ressortent mieux : dessins immédiatement lisibles, absence de traits superflus, forme de simplification améliorant l'aérodynamisme des éléments (parfois aux dépends des arrières plans de science-fiction qui donnent alors l'impression d'être en plastique). Death's Head est à la fois ridicule et imposant dans sa taille gigantesque et ses expressions limitées à la façon dont ses yeux robotiques brillent. Tony Stark devient plus expressif, par comparaison avec les 2 autres protagonistes robotiques. L'enregistreur #451 est une énigme menaçante, mais réfléchie. Les personnages disposent de postures normales pendant les dialogues, de gestes vifs pendant les scènes d'action. Discrètement Greg Land est entièrement au service du récit, ne trouvant ses limites que dans certaines cases dont la composition est mal équilibrée, trop épurée.



Le contraste est saisissant quand le lecteur passe aux épisodes dessinés par Carlo Pagulayan, dessinateur un peu plus réaliste, un peu plus appliqué. Même si les arrières plans gagnent un peu en substance (et encore pas dans toutes les pages), ils ne gagnent rien en crédibilité. Le réalisme appliqué à Tony Stark lui fait gagner un peu de présence, par contre, ce même réalisme est utilisé à contre emploi sur des robots et des vaisseaux spatiaux qui nécessitent une autre forme d'emphase qu'une patine qui se veut plus détaillée. Il faut donc attendre le dernier épisode se déroulant sur Terre pour que le style de Pagulayan soit plus approprié et plus pertinent.



Ce dernier épisode permet donc à Kieron Gillen de donner l'occasion à Tony Stark d'aller vérifier les dires de l'enregistreur #451 et de démêler le vrai du faux. Le lecteur s'attend à moitié à ce que Stark évente toutes les révélations et à ce que le statu quo soit rétabli dès cet épisode 17. Gillen se montre encore plus inconscient et bravache en ramenant un personnage aperçu une seule fois dans une série "Iron Man 2020" (2008) pour une deuxième couche de révélation encore plus improbable (si, c'est possible).



Avec cette deuxième partie des origines secrètes de Tony Stark, Kieron Gillen décide (avec l'accord des responsables éditoriaux) de mépriser l'une des règles de base dans les comics (on ne touche pas aux origines d'un personnage par le biais d'une rétrocontinuité vaine, artificielle et éphémère). Sous réserve d'accepter cette prise de liberté illusoire et vouée à l'échec à court terme, le lecteur pourra prendre plaisir à cette aventure débridée et originale, avec des dessinateurs présentant chacun des points forts et des points faibles. Avec le personnage très ambigu de l'enregistreur #451, Kieron Gillen donne l'impression de poursuivre la thématique entamée dans "No time to breathe" (minisérie sur l'agence SWORD), avec l'inénarrable Unit.
Commenter  J’apprécie          40
Iron Man Marvel Now, tome 1

Si l'ensemble est bien boulonné – le scénariste connaît son métier -, la lecture de ce premier arc n'en demeure pas moins dramatiquement superficielle, pour ne pas dire plus.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
Commenter  J’apprécie          40
Iron Man Marvel Now, tome 1

Ce tome fait suite à la série réalisée par Matt Fraction et Salvador Larocca (à commencer par Dans la ligne de mire). Il comprend les épisodes 1 à 5 de la nouvelle série qui a débuté en 2013, dans le cadre de l'opération Marvel NOW. Le scénario est de Kieron Gillen (un scénariste qui avait déjà succédé à Matt Fraction sur Uncanny X-Men), les dessins de Greg Land, l'encrage de Jay Leisten, et les couleurs du studio GURU-eFX.



Le tome s'ouvre avec Tony Stark dans une armure noir & or survolant New York et faisant partager sa profession de foi par le biais de sa voix intérieur : il ne croit pas en Dieu, il croit dans le futur. Peu de temps après il reçoit un appel de Maya Hansen lui indiquant qu'il s'agit d'un message pré-enregistré, qu'elle est vraisemblablement morte et que des individus aux objectifs criminels ont mis la main sur la technologie Extremis (une technologie à base de nanites programmables que Stark avait utilisé pour sa dernière armure). Première objectif pour Tony Stark : s'immiscer dans une vente secrète animée par l'AIM (Advanced Idea Mechanics) pour détruire les exemplaires d'Extremis, et déterminer combien en ont déjà été vendus. Réponse : 4. Il ne reste plus qu'à Iron Man de récupérer ces 4 souches ce qui va l'emmener de la Colombie au vide spatial en passant par les catacombes parisiennes.



Passée la première scène, le lecteur peut avoir l'impression de lire la suite des épisodes de Fraction, sans solution de continuité. La première scène dépare un peu parce que Tony Stark avait dû reconnaître l'existence de notions échappant à la science pendant Fear Itself. Passé cet étrange credo, le lecteur retrouve un Tony Stark hâbleur, sûr de son génie (non sans raison), séducteur (il commence avec une belle blonde), toujours angoissé à l'idée que sa technologie puisse être employée à des fins criminelles, avec une capacité intellectuelle impressionnante pour changer de système de références (penser en dehors de la boîte). La structure de l'histoire est un peu plus traditionnelle que celle de Matt Fraction qui visait une épure, et donc plus facilement accessible. Une fois les détenteurs illégaux d'Extremis identifiés, Stark apporte des aménagements à son armure pour s'adapter à l'environnement et à l'ennemi et il affronte le criminel (et ses hommes de main). Du fait qu'il s'agit de la technologie Extremis, Gillen reprend l'idée de Fraction : Iron Man se bat exclusivement contre des individus dotés d'armure technologique, ou améliorés par la technologie. Le lecteur retrouvera même Firebrand et le Living Laser (dont Greg Land donne une interprétation encore plus élégante que celle de Larocca).



Les dessins clairs, réalistes et très propres sur eux de Land, sont encrés avec minutie et un grand sens du trait joli, pour un rendu très léché qui met aussi bien en valeur le monde de la haute société que fréquente Stark, que la haute technologie lisse et impeccable. Le tome comprend quelques pages de crayonnés de Land, en vis-à-vis des mêmes pages une fois encrées, en noir & blanc. Le lecteur peut apprécier le travail de chacun des artistes et l'importance de la mise en couleurs pour l'aspect final. Il émane des images un fort pouvoir de séduction qu'il s'agisse des personnages féminins (avec cette charmante blonde qui explique qu'elle fait semblant d'avoir un QI moitié moindre, ou encore Pepper Potts et ses moues méprisantes), ou des scènes d'action. Greg Land sait rendre les combats visuellement intéressants, sans donner dans le surenchérissement d'effet spéciaux. Il sait aussi s'appuyer sur eux pour les capacités spécifiques de l'armure furtive, très bien rendues par GURU-eFX. Land prend le temps de s'appesantir sur un ou deux décors par épisode pour donner plus de crédibilité à ces endroits. Il ne généralise pas ce dispositif à tous les lieux. D'un coté le bureau de Potts dispose d'une magnifique bibliothèque et d'une belle baie vitrée ; de l'autre Land n'a pas du passer beaucoup de temps à chercher des références visuelles pour les catacombes. Globalement les illustrations permettent au lecteur d'accompagner Tony Stark dans un monde glamour et high-tech, et d'être aux coté d'Iron Man dans les affrontements entre coups assénés avec force, et fournaise générée par les décharges d'énergie.



Kieron Gillen et Greg Land relancent la série en conservant l'ambiance installée par Fraction et Larocca dans la précédente. Le récit est plus premier degré et moins épuré, avec affrontements en bonne et due forme, et Tony Stark conservant toujours une longueur d'avance sur ces opposants. Ces derniers réservent plusieurs surprises au lecteur, Gillen ayant pris soin de présenter 4 cas de figure différents. Contrairement à ce que laissait croire la fin de la série précédente, Iron Man ne s'élance pas tout de suite dans l'espace à la recherche de nouveaux stimuli. Le lecteur peut supposer que Gillen a dû concocter une histoire intermédiaire pour que l'éditeur Marvel coordonne les différents plannings de sortie des séries, afin d'avoir une concomitance entre la série Iron Man, et la participation du personnage à la nouvelle série des Les gardiens de la galaxie de Brian Michael Bendis et Steve McNiven.
Commenter  J’apprécie          30
Marvel Legacy : Avengers Extra nº1

En m'occupant de ma bd thèque personnelle, je suis retombé sur ce 1er numéro de Marvel Legacy - Avengers Extra.



Que dire de ce numéro introductif, eh bien, il est long et c'est le principal reproche qu'on peut retrouver dans ce 1er volume. On ne voit que des amorces et la pluralité des dessinateurs rend parfois la lecture difficile. Lorsque j'ai eu affaire à Dauterman, Acuna, Del Mundo, ça allait, mais les autres ne brillent pas vraiment... Quand on voit qu'Aaron se démène pour mettre en avant les Avengers, j'espere que le second volume sera plus intéressant !

Commenter  J’apprécie          10
La renaissance des héros Marvel, tome 7 : Pho..

Je n'ai jamais vraiment été fan des X-Men, même quand j'étais petit je n'aimais pas trop la série animée, je préférais la Ligue des Justiciers, j'avais quand même bien aimé les films. Mais bon, j'ai décidé de me lancer dans cette lecture quand même, et je confirme j'accroche moyennement, je trouve les histoires trop compliquées et il y a trop de personnages à mon goût. Certains comics sont parfaits pour débuter mais je trouve qu'ici on arrive comme un cheveu sur la soupe. J'ai un deuxième livre sur les X-Men, j'essayerais celui-là.

Néanmoins, je suis quand même resté dans l'histoire, surtout la première "Le chant du Phénix" car le dessin et les couleurs sont tout simplement sublimes. Cela reste une bonne lecture.



Mention spéciale à cette magnifique couverture.
Commenter  J’apprécie          00
Marvel Legacy : Avengers Extra nº1

Ce premier numéro est une très bonne surprise. Trois très bons récits qui font plaisir à lire.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Greg Land (77)Voir plus

Quiz Voir plus

La mare au diable

Comment s'appelle le personnage principal ?

la petite Marie
Petit Pierre
Germain
le père Maurice

7 questions
96 lecteurs ont répondu
Thème : La mare au diable de George SandCréer un quiz sur cet auteur

{* *}