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3.15/5 (sur 79 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Madison, New Jersey , le 13/11/1972
Biographie :

Greg Olear a effectué ses études à l’Université de Georgetown, où il a suivi des cours de théâtre.

Il est rédacteur en chef du magazine en ligne The Nervous Breakdown.

Totally Killer (Gallmeister, 2011) est son premier roman. Son second roman, Fathermucker, paraîra en 2011 chez Harper.

Il vit à Hudson Valley.

Source : www.gallmeister.fr
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Totally killer de Greg Olear Marque-Page 30-03-2011


Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
La meilleure façon de dissimuler quelque chose, c'est d'écrire un livre dessus, ou de faire un film - présenter la réalité sous forme de fiction. Tu as déjà vu cette nouvelle série, X-Files, aux frontières du réel ? Celle qui parle d'extra-terrestres ? La moitié des conneries dans cette série est la stricte vérité. Mais si un journaliste publiait la vérité aujourd'hui, les gens diraient : "Ça peut pas être vrai, on a déjà vu ça dans X-Files." tu piges ?"
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- Alors, qu'est-ce qui vous amène chez Fraulein ?
- C'est votre annonce dans le Times qui a retenu mon attention.

Je me souviens encore de cette annonce, je l'avais découpée pour elle deux jours plus tôt :
Rédactrice/Éditrice, magazine en pleine croissance,
public jeunes adultes, environnement génial,
avantages intéressants, salaire 20 000 environ
Appeler Debbie, chez Fraulein

D'un geste de sa main squelettique, Debbie balaya tout ça.
- Oui, bon, j'ai bien peur qu'ils ne cherchent quelqu'un d'un peu plus expérimenté.

Si vous avez bien tout suivi, c'était la neuvième fois que Taylor entendait ces gens-là lui servir le même refrain. La tactique qui consiste à faire miroiter une offre intéressante pour finalement en placer une autre avait encore de beaux jours devant elle.
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S'il est clair aujourd'hui que 1991 était le début d'une décennie nouvelle et bien distincte, à l'époque on avait l'impression de vivre les derniers soubresauts de la lamentable décennie précédente. Et comme on le dit communément, les années 1980, c'était craignos. Tout était craignos : la musique, les vêtements, Ronald Reagan, la cocaïne, le SIDA, Donald Trump.

[Écrit en 2009, donc le nom de Trump placé ici n'a rien à voir avec son accession à la Présidence des États-Unis, mais c'est justement ce que j'ai trouvé drôle]
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Il n'était pas beau de façon conventionnelle, mais ses yeux pétillaient d'un "on-est-tous-les-deux-embarqués-dans-la-même-blague" qu'elle trouva plutôt attirant.
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Chez Quid Pro Quo, nous ne voulons pas nous contenter de vous trouver un job, nous voulons vous trouver le job parfait, le job qui vous plaît véritablement. Le job pour lequel vous seriez prête à tuer.
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Notre génération comprend que les gens sont des gens, contrairement à ces hypocrites de babyboomers. Et la vérité, la vérité qui gêne, c'est que n'importe quelle personne noire dans ce pays, sans la moindre exception, est bien mieux ici qu'en Afrique, où les droits civiques n'existent pas, ni le rap, ni le basket professionnel. En Afrique, ils n'ont pas tout ça pour sortir de la boue. Ici les possibilités existent. Tous ces gens se conduisent comme s'ils réclamaient un dû, mais on ne leur doit ren. On les a sauvés, c'est aussi simple que ça. On les a sauvés d'eux-mêmes. Qu'importe si nos motivations n'avaient rien de pur.
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Je n’ai jamais aimé Taylor Schmidt. Malgré tout ce que vous avez pu entendre dire.
Cela dit…je peux comprendre une telle confusion. Il faut dire qu’elle me faisait sacrément bander. Même encore aujourd’hui, et ça fait dix-huit ans qu’elle est morte.
Son histoire n’est pas une histoire insignifiante, ses implications ont une portée considérable, et il est essentiel de la replacer dans son contexte historique. Il faut en convenir, les années 1990 n’inspirent pas particulièrement la nostalgie. Mais un jour viendra où la signification de la première année de cette décennie apocalyptique apparaîtra plus évidente. La tonalité et l’importance de cette annus mirabilis ne sauraient être sous-estimées. Au cours de ces douze mois brefs, tout est devenu parfaitement clair: culturellement, politiquement, socialement – tout le toutim….C’était l’argent qui était à l’origine de notre mécontentement. Comprenez bien, de mémoire d’homme, nous étions la génération la plus pauvre, avec peu d’espoir de voir notre situation financière s’améliorer.
Bref, l’été 1991 était le pire moment de toute une génération pour se trouver dans la position de Taylor Schmidt.
Et c’est là que notre histoire commence
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Il n'y a pas d'expression de la puissance plus primaire que l'acte qui consiste à ôter la vie d'un homme. Pourquoi tous les Saddam Hussein et les Charles Taylor du monde entier, les Hitler, les Staline, les Caligula et les Ivan Le Terrible auraient-ils régulièrement commis tous ces massacres, si cela n'avait pas été pour se repaître de ce sentiment de pouvoir? Nos ancêtres le savaient bien ; les sacrifices humains n'étaient pas que métaphoriques, ils essayaient littéralement d'étancher la soif de sang des dieux.
Evidemment, la plupart des gens n'ont pas devant le meurtre la réaction d'un amateur de sensations fortes. Konrad Lorenz avait raison, tuer est bel et bien une expérience traumatisante. Les soldats souffrent de désordres nerveux posttraumatiques. Lady Macbeth se lave les mains compulsivement [...] Beaucoup de meurtriers vont en prison, éprouvent du repentir et trouvent Jésus ou Allah. Lorsque des atrocités sont commises dans des pays livrés au chaos - la Sierra Leone, le Kurdistan, le Darfour-, c'est toujours, nous disent les spécialistes des sciences sociales, un infime pourcentage de la population qui est responsable de l'essentiel des tueries.
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Je n'ai jamais aimé Taylor Schmidt. malgré tout ce que vous avez pu entendre dire.
L'amour est quelque chose de plus dur que cet alliage brut de désir et de fascination et de pitié dont étaient faits mes sentiments à son égard.
On ne peut transformer les métaux vils en or, tout brillants qu'ils soient.
Cela dit, à défaut de jamais la pardonner, je peux comprendre une telle confusion. Il faut dire qu'elle me faisait sacrément bander. Même encore aujourd'hui, et ça fait dix huit ans qu'elle est morte
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Ce que je veux… tout ce que je veux, c’est ne pas oublier. Mais ce n’est pas une bataille gagnée d’avance. Avec le temps,l’image se brouille, le parfum se dissipe,le souvenir s’efface. Le souvenir de Taylor,objet de mon désir, de ma pitié, de mon obsession et , par-dessus tout, de mon amour.
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