Découvrez la 2e partie le programme fantastique proposé par les 48H BD en Live ! Cuvée 2022
1️⃣ de 19h00 à 20h00 : Master Class "Les Femmes résistantes" avec Jean-David Morvan
2️⃣ de 20h00 à 21h00 : Battle de dessin avec Philippe Cardona, Dav, Rich et Clément Schoendorff
3️⃣ de 21h00 à 22h00 : Master Class "Manga" avec ZD., Sourya, Guillaume Lapeyre et Rémi Guérin
4️⃣ de 22h00 à 23h00 : Dédicaces "Les Créateurs de Manga Français" avec Federica Di Meo, ZD., Guillaume Lapeyre et Romain Lemaire
5️⃣ de 23h00 à 00h00 : Débat "Erotisme et BD" avec El Diablo, Gregory Mardon, Isa Python, Grazia La Padula et Fabien Vehlmann
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Le temps. Quelle drôle de chose que le temps...
Le passé n'existe plus.
Le présent n'existe pas.
Le futur n'existe pas encore.
Le temps passe, c'est tout.
Il se rythme selon nos désirs.
Nos ambitions.
Ou nos moments de stress.
Il passe trop vite.
Ou pas assez.
Le temps est subjectif.
Il n'est rien...
Et tout à la fois.
Le temps est absolu.
Il est plus fort que nous.
Mais on ne s'y résout pas.
On l'organise.
Et il s'arrête.
Entre-temps on aura eu notre temps...
Le temps que tu me regardes...
Ou que tu me dises "je t'aime".
Le temps d'une chanson...
Le temps de la passion...
Le temps de la routine...
Le temps qu'on s'éloigne...
Le temps qu'on se quitte...
Le temps des regrets...
Le temps que je vieillisse...
Et que je meure...
Le temps d'une vie si rapidement racontée.
Ce qui est fait est fait, il ne s'agit pas d'oublier le passé mais de continuer le voyage. Il faut tout faire pour être heureux parce qu'un jour, on meurt et c'est fini.
Tu as grandi dans un bar, tu es bien placée pour savoir que l’humanité n’a pas attendu Internet pour commenter de la merde.
S'il fallait prendre soin de sa santé comme on prend soin de se divertir, alors on ne serait jamais malade.
Adolphe était un gars du Nord, un t'chi, il avait dans les yeux le bleu qui manque à son décor, et dans le cœur le soleil qu'il n'y a pas dehors, comme dans la chanson d'Enrico.
Grandir n'est pas si facile. La soupe ne suffit pas toujours.
Chaque kilomètre parcouru m'éloigne des bistrots, des restos et des musées où nous allions. De chez Rosa... des tourons du Lidl de la rue du chemin vert, de ta maîtrise du hip-hop... de ton « Dites-moi tout » au vendeur de chaussures... de petit pan... de ta collègue qui fait du vélo... des grenouilles grosses comme l'ongle d'un pouce... des crêpes au fromage... des oeufs su'l'plat... de la petite lumière derrière le rideau qu'on allumait pour faire l'amour... de ton nez, de ta peau, de tes mains, de tes seins, de tes yeux brillants, de ton chignon, de Samantha et Rodrigo. De la cabine du capitaine, de ton matelas en mousse, de ton imitation du... (…) et de la confiture de myrtilles. Toutes ces petites choses qui n'évoquent rien à d'autres que nous...
Je me suis toujours demandé si ses histoires [ de mon grand-père] étaient vraies. Mais à cette pensée, j'éprouvais aussitôt un sentiment de honte. Vraies ou fausses, elles étaient une réelle richesse et l'héritage le plus précieux qu'il m'ait laissé. Elles avaient sur moi un impact plus puissant que tout l'imaginaire des contes merveilleux et récits de princes charmants. Quelle importance qu'il ait ou non exagéré certains épisodes de sa vie, je préfère croire qu'ils ont été plus forts que ça encore.
Je déteste l'espoir. Il est si décevant.
— " T'as d'beaux yeux, tu sais ! "
— T'as d'beaux yeux, t'as d'beaux yeux,... Môssieur joue les durs à cuire tendrement amoureux... Mais n'empêche que moi l'Gabin, j'l'ai vu quand il était marin !... ... Ça roulait des mécaniques sur le pont, ça signait des autographes tout azimuts... Mais quand il fallait se foutre à la flotte, y'avait plus de fort en gueule. Il savait pas nager l'acteur. Alors sauf votre respect, mesdames messieurs, j'vous passe le bonsoir. T'as d'beaux yeux, j't'en fouterai moi !