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3.75/5 (sur 95 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : San Francisco , le 19/06/1945
Biographie :

Diplômé de sciences politiques à Berkeley, journaliste pour le magazine Rolling Stone entre 1975 et 1980, Greil Marcus est d'abord un critique rock. Il est l’auteur du célèbre Lipstick Traces, de Mystery Train ou de Dead Elvis.

Ecrivain, critique rock mais aussi prof de civilisation, il a passé sa vie à étudier la société américaine à travers la musique, le cinéma et la littérature. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands spécialistes de la culture populaire américaine.

Source : www.galaade.com
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Chronique consacrée à "Three Songs, Three Singers, Three Nations" de Greil Marcus, diffusée dans l'émission "Polarisation" (Radio Zinzine) en mai 2018.

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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Les Sex Pistols ont été à la fois un coup de fric et un complot culturel, lancé pour changer le business de la musique et tirer profit de ce changement - mais Johnny Rotten, lui, chantait pour changer le monde.
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Greil Marcus
Acteur, on se cherche soi-même, comme on cherche à combler les aspirations de tous ceux qui ont moins de courage que soi, en sachant qu’échouer dans sa propre quête revient à trahir tout le monde.
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Dada est la seule caisse d'épargne qui paye ses intérêts dans l'éternité.

(Dada = les dadaïstes)
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[A propos de la chanson Like a Rolling Stone] : En une minute et demie, le temps d'un couplet et d'un refrain, il s'est produit plus de choses que dans n'importe quelle autre chanson écrite cette année là.
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« Sam [Phillips] est cinglé », déclara [Jerry Lee] Lewis à John Grissim bien des années plus tard.
« Piqué des hannetons. Il est comme moi, il ne raisonne pas. Qui se ressemble s’assemble. Il nous a tous engagés pour foutre la merde dans le monde. Et c’est ce qu'on a fait. »

[En mémoire de Jerry Lee Lewis, décédé hier à 87 ans.]
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Dylan demanda à Bloomfield de lui trouver un groupe. Accompagné d'Al Kooper, Bloomfield recrute le batteur Sam Lay et le bassiste Jerome Arnold, venus du groupe de Butterfield, et le pianiste Barry Goldberg. Ils répétèrent toute la nuit. Le soir suivant, le 25 juillet, ils montèrent sur scène. "Je portais un Levi's, une chemise à col boutonnée et une veste", raconte Bloomfield. "Les noirs de Butterfield Band portaient des chaussures dorées et testaient d'autres styles de fringues pas encore à la mode. Dylan portait des habits de rocker : une veste de cuir noir, une chemise jaune sans cravate. Et il avait une Fender Stratocaster. Il avait l'air d'un personnage tout droit sorti de West Side Story.
" Le public le hue, lui crie de jeter sa guitare électrique", rapportait Nelson à l’époque. Il y avait des sifflets et des hurlements et des cris et des acclamations. Le groupe joua un féroce "Maggie's Fram", avec Bloomfield en éclaireur, et un fracassant "Phantom Engineer", une chanson qui allait revenir sous un autre titre et une forme totalement différente sur Highway 61 Revisited. Entre les deux, se trouvait "Like a Rolling Stone", déjà sur toutes les radios, et échappant donc à ses créateurs. Ils ne parvenaient pas à trouver la chanson. Elle se traînait et gémissait, jusqu'à ce qu'elle revienne finalement à ses origines, une valse, jusqu'à ce que Dylan cesse de la chanter et commence à la déclamer comme si c'était un discours. Musicalement, ce fut un non-événement. Mais du point de vue scénique, après la troisième - et-au-dessus-de-la-ceinture- apparition d'Elvis au Ed Sullivan Show en 1957, et à la première des Beatles dans cette même émission en 1964, "Like a Rolling Stone" est peut-être l'événement le plus chroniqué de l'histoire de la musique populaire moderne.
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Dans la société moderne, les divertissements avaient pris la place des loisirs. Tout le potentiel des libertés possibles était remplacé par la fiction d'une fausse liberté : j'ai assez de temps et d'argent pour voir tout ce qu'il y a à voir, tout ce qu'il y a à voir les autres faire. Parce que cette liberté était fausse, elle était insatiable, elle était ennui.
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Les vraies énigmes ne peuvent pas être résolues, mais elles peuvent devenir de meilleures énigmes.
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"Il faut que je parle à un garçon qui s'appelle Elvis Presley", disait la principale d'un lycée londonien en 1956, "parce qu'il a gravé son nom sur tous les pupitres de l'école."
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Disciple de Kandinsky - et émule de Thomas Müntzer, Bakounine et Kropoktine - Hugo Ball était toujours écartelé entre la profanation de l'autorité et l'humiliation devant elle. Ayant fait l'expérience des narcotiques en 1915, il écrivit dans son journal : "Je peux m'imaginer qu'un jour je me mette à rechercher l'obéissance autant que j'ai goûté à la désobéissance : Jusqu'à la lie."
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