A vivre et à travailler dans ces grands espaces, où la vue porte à l'infini, on finit par perdre ses repères. Un berger à qui j'avais demandé de me décrire le Wyoming, m'a répondu : C'est pas grand-chose rien que du vent et des serpents si bien qu'à force tu sais plus ni d'où tu viens, ni où tu vas... et ma foi, ça ne fait pas de différence...