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Critiques de Gretel Ehrlich (15)
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La consolation des grands espaces

A la suite d’un deuil, Gretel Ehrlich a tout quitté pour s’installer dans le Wyoming. Elle espère y trouver un endroit où son chagrin et sa peine puissent s’exprimer, un endroit où elle pourra se recueillir et se consoler de cette profonde tristesse. Elle devient donc bergère, accompagne les troupeaux, côtoie bergers et cow-boys, parcoure les grandes pleines du Wyoming et du Montana. Plus essai que roman, ce livre offre la possibilité de vivre par procuration quelques instants anodins d’une vie banale de cow-boy ou de berger. Une écriture, une lecture proche de la nature qui m’a totalement immergé dans ces grands espaces, la consolation en moins. Car de la douleur de Gretel, il n’en n’est presque pas question. Au milieu de cet espace, elle ne l’oublie peut-être pas, mais elle revit, tout simplement. Elle découvre une nouvelle façon de vivre au milieu des herbes, à un autre rythme basé sur celui de ses moutons, sur celui des saisons et du chant des oiseaux.



J’aime le silence, ce silence lourd et pesant qui vous enferme dans une profonde solitude. « La Consolation des Grands Espaces » n’est pas une lecture à mettre dans toutes les mains. Certains vont s’ennuyer ferme, bailler aux corneilles devant ce spectacle si barbant en compagnie d’un troupeau de moutons incapable de faire autre chose que brouter ou bêler. Pour ma part, c’est tout le contraire. J’ai envie de découvrir cette vie, de m’échapper de mon urbanisme grisâtre moribond, de m’isoler et me sentir perdu au milieu de la nature, d’arrêter de courir derrière un métro bondé pour préférer courir derrière une brebis. Je rêve du Montana, du Dakota, du Wisconsin, du Wyoming et parfois du Kentucky. J’ai envie de devenir éleveur de bisons mais je pourrais débuter ma reconversion vers une nouvelle « carrière » comme gardien de moutons, histoire d’appréhender ces territoires sauvages au climat si rude et austère.
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La consolation des grands espaces

Vu le titre, je m'attendais à un livre davantage axé sur le rapport homme-nature, davantage d'introspection, de sensibilité peut-être, de paysages... Au lieu de cela, l'auteur raconte, à travers sa vie dans le Wyoming, où elle est partie à la suite d'un deuil, une succession de petites situations, elle décrit des personnes vivant comme des cowboys, des interactions entre bergers, etc...

Ce n'est pas du tout un récit de solitude, pas très descriptif non plus, c'est plutôt un instantané de la vie des agriculteurs (cowboys, bergers, etc...) dans les années 80 au Wyoming. Ce n'était pas ce à quoi je m'attendais, donc j'ai trouvé cela un peu superficiel et j'ai été déçue.

Néanmoins, quelques passages sont passionnants : la description et l'explication d'un concours de rodéo notamment est vraiment précise et fascinante.

Sinon, une lecture en demi-teinte pour moi.
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La consolation des grands espaces

Journal sans découpage chronologique, « La Consolation des grands espaces » est le récit de la renaissance d’une femme meurtrie par le deuil, frottée à l’âpreté des paysages du Wyoming : « L’espace a un équivalent spirituel et peut guérir ce qui est divisé, pesant en nous-mêmes ». Des considérations générales, sociologiques, historiques, des anecdotes extraites du quotidien émaillent le discours intérieur de la narratrice. Loin des clichés, elles sont destinées à rendre compte du vécu, des comportements, de l’atmosphère et de l’essence du Wyoming. « Ce qui pour les Indiens représentait une source de vie était le cauchemar des fermiers qui étaient arrivés encombrés de leurs familles et de leurs traditions pour s’implanter dans ce pays pratiquement inhabitable. Les énormes distances, la pénurie en eau et en arbres ainsi que la solitude leur infligeaient des souffrances auxquelles ils n’étaient pas préparés. » Les grands espaces désertiques imprègnent et modèlent les esprits. Les saisons modifient les façons d’être : « Pendant le solstice d’hiver, il fait -34°… nos liens avec nos voisins ne peuvent plus être négligés car c’est une question de vie ou de mort ».

Ce petit livre de 172 pages ne se dévore pas d’une traite. Il se sirote, les yeux voyageurs, à l’image de la femme photographiée en couverture. Les courts chapitres ont des intitulés laconiques ou sibyllins : « Autres vies ; Des hommes ; Orage, champ de maïs et wapiti… » Le récit est surtout composé de comptes-rendus. Parfois, l’écriture prolonge l’anecdote et ouvre sur une brève réflexion philosophique avec une portée poétique : « Observé avec intensité, le monde se transforme » ; « Dans la nature, il n’y a ni récompense ni châtiment, seulement des conséquences ». Récit de vie, de limbe et de renaissance, il y a peu de place laissée aux autres auteurs mais cela n’exclut nullement la profondeur de la pensée et la portée du témoignage.
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La consolation des grands espaces

Dans ce récit faussement simple d'apparence, Gretel Ehrlich raconte son installation au Wyoming après un deuil. Elle nous fait découvrir ces grands espaces très faiblement peuplés, et particulièrement la vie des bergers et des cow-boys. Quelques cow girls aussi. Ce n'est pas la petite maison dans la prairie, il peut y faire très, mais vraiment très froid, la solitude n'est pas un vain mot, mais au final Gretel Erhlich donnera un nouveau sens à sa vie.







La nature a évidemment sa place dans cette histoire, pourrait-il en être autrement ? Mais jamais on ne s'attarde sur les descriptions.







"La nuit, au clair de lune, le pays est rayé d'argent- une crête, un rivière, un liseré de verdure qui s'étend jusque dans la montagne, puis le vaste ciel. Un matin, j'ai vu une lune toute ronde à l'ouest, juste au moment où le soleil se levait. Et tandis que je chevauchais à travers un pré, je me suis sentie suspendue entre ces deux astres, dans un équilibre précaire."



"En sortant de l'étable, nous vîmes une aurore boréale. On eut dit de la poudre tombée d'un visage de femme. Rouge à joues et ombres à paupière bleue veinaient les flèches de lumière blanche qui fusaient et vibraient, associant les couleurs -comme s'associent les destins- avant de s'effacer."







Mais ce qui est surtout remarquable et que je retiendrai, c'est le beau portrait des rudes habitants de la contrée, qui ont su conquérir le coeur de l'auteur.







"Parce que ces hommes travaillent avec des animaux, pas des machines ni des numéros, parce qu'ils vivent en plein air dans des paysages d'une beauté torrentielle, parce qu'ils sont assignés à un lieu et un quotidien embellis par d'impressionnants impondérables, parce que des veaux naissent et meurent dans leurs mains, parce qu'ils vont dans la montagne comme des pèlerins pour connaître le secret des wapitis, leur force est aussi de la douceur, leur dureté, une rare délicatesse."







Mille petites notations "vraies" émaillent le récit, qui propose aussi un reportage sur le rodéo ou des cérémonies indiennes ancestrales dans un monde moderne cependant.
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La consolation des grands espaces

Mes dix mots inspirés par cette lecture :

- Abandon

- Isolation

- Communautés

- Eclats de passé

- Nature hostile

- Nature onirique

- Animisme

- Féminité

- Déterminisme

- Travail
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La consolation des grands espaces

Immersion dans le Wyoming, ses étendues, sa nature, son climat, sa vie avec les éleveurs, les cow-boys, le rodéo, les fêtes amérindiennes, par le regard d'une femme réfugiée là après la perte tragique d'un amour.

Un certain hasard et quelques challenges babelio m'ont rapprochée de ce livre et c'est sans regrets. Il faut se laisser porter par le côté "réflexions en fouillis" : ce n'est pas un livre où l'on suit une histoire linéaire, c'est plutôt un tableau impressionniste, faisant découvrir un endroit du monde et invitant à laisser résonner en soi quelques aphorismes poétiques.

(livre en écho avec le très beau film The Rider sur les cow-boys Lakota dans les prairies du Dakota).
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La consolation des grands espaces

La Consolation des grands espaces est plus un essai (bien que Gretel Ehrlich n'essaie pas, elle fait !) qu'un roman, le témoignage d'un mode de vie plutôt qu'une fiction.

Elle parle de son entourage et de son environnement avec tellement d'empathie et de bienveillance qu'elle nous laisserait croire que le côté râpeux des vieux endurcis est d'une douceur infinie.

Elle nous laisserait penser que le froid et les averses prolongées sont d'une telle pureté que c'est vraiment quelque chose à vivre.

Elle décrit et notre esprit vagabonde derrière elle.

La consolation des grands espaces est vraiment un titre merveilleux et dit exactement ce que le livre contient.

Peu importe le pourquoi de sa vie au Wyoming, l'image qu'elle nous en donne est une consolation en soi, la lecture en est apaisement.

A lire dehors, les cheveux au vent, pieds nus. Interrompre sa lecture pour regarder la campagne infinie. Un petit bouquet de sauge peut être utile pour s'imprégner des parfums qu'on lit.

Ce n'est pas indispensable bien entendu.

Une bonne tasse de thé et un vieux canapé peuvent parfaitement faire l'affaire, du moment que les images nous remplissent la tête !
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La consolation des grands espaces

Rien que le titre et on imagine trouver en lisant le livre cette consolation que seule la nature inviolée et ces fameux grands espaces de l'ouest américain peuvent apporter. Gretel fait ce que certains d'entre nous n'osent pas réaliser même s'ils en éprouvent le désire secret, partir... A la suite d'un deuil, elle devient bergère et accompagne les grands troupeaux à travers les grands espaces qu'elle décrit avec un lyrisme empreint de gravité. Un livre superbe qui nous offre l'évasion de sa lecture à défaut d'oser entreprendre une telle aventure.

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La consolation des grands espaces

Gretel Ehrlich retrace avec émotion son parcours de deuil suite au décès de son compagnon. Elle est scénariste ce qui favorise une écriture simple et précise. Les relations humaines, l'entraide, la nature hostile et magnifique. Ce court roman "résonne". C'est presque physique. A conserver dans sa bibliothèque et à partager avec ses proches.
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La consolation des grands espaces

Voilà un bien beau titre pour inaugurer le challenge Nature Writing, non ? Pour ce premier billet, je vous emmène dans l'un des états les moins peuplés des U.S.A., le Wyoming, patrie des cow-boys, des paysages somptueux et du parc de Yellowstone.



Ce livre est un essai rédigé sur plusieurs années par Gretel Ehrlich qui s'exila dans le Wyoming, en 1976, à la suite d'un deuil. Il ne fallait rien moins que la solitude et la beauté des grands espaces pour supporter la perte d'un être cher. C'est l'Ouest américain dans toute sa splendeur, âpre, démesuré, sauvage (encore un peu, mais oui) et grandiose. Gretel choisit l'isolement dans une ferme où elle va exercer le métier de wrangler notamment. Elle garde les immenses troupeaux de moutons, participe un peu à la vie des ranches, décrit ses rares rencontres avec les locaux, disserte sur le mythe du cow-boy, rencontre des Indiens lors d'un pow-wow... des petits moments de sa vie qui paraissent bien anodins mais qui sont tout empreints de la nature qui l'entoure. C'est elle qui imprime sa marque sur les gens : au Wyoming, chacun, hommes et bêtes, agit en fonction de la saison, du relief, du temps. On affronte le froid et la neige, la chaleur et les insectes, le manque d'eau. Vos meilleurs amis ne sont pas nécessairement vos plus proches voisins - même si une solidarité instinctive s'établit rapidement - mais bien votre chien et vos chevaux; compagnons d'errance, témoins de vos joies et de vos peines.



Dans ces immenses étendues, propices à la rêverie et à la réflexion, Gretel finit par relativiser beaucoup de choses. "un jour passe. Chaque brin d'herbe compte". J'ai aimé que, pour une fois, un tel texte soit écrit par une femme. J'étais curieuse de savoir si les femmes sont aussi réceptives que les hommes au pouvoir de la nature, et comment elles envisagent leurs relations avec la nature. Gretel Ehrlich est lucide.



Une fois le livre terminé, on a l'impression que l'auteur (qui n'habite pas le Wyoming toute l'année) ne vit pleinement que lorsqu'elle est au contact de la nature, au sein d'une relative solitude. Il ne se passe pas grand-chose, surveiller les moutons, planter, semer, nourrir les bêtes, contempler les paysages, mais chaque geste, même le plus infime, le plus banal, est empreint de grâce et possède sa propre importance : marcher le long d'un ruisseau, se préparer une tasse de café, écouter les jappements du coyote, empiler du bois pour la cheminée... Gretel nous donne enfin un aperçu de la vie des cow-boys modernes, ceux qui travaillent encore pour les gros éleveurs, les héritiers des pionniers de l'Ouest qui tentent de survivre dans une société où tout tourne autour de l'argent. Il reste encore des irréductibles... Vous savez, le genre d'homme qu'incarne Robert Redford dans le film "L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux"...
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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La consolation des grands espaces

Gretel Ehrilch part pour le Wyoming en 1976, à la suite d'un deuil, en quête de nature, de solitude et elle est servie ! Elle revit, se sent à nouveau vivante, libre grâce à ces grands espaces qui l'entourent. Elle nous fait part de toutes ces expériences pratiques, comme spirituelles. Elle devient gardienne de troupeau de mouton, découvre la magie des Pow wow lors de cérémonies et fêtes indiennes et rencontre des cow boys solitaires.
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La consolation des grands espaces



Le titre est très beau. Inspirant en lui-même. Les ingrédients sont de ceux qui séduisent mes papilles littéraire. Et pourtant, je suis restée étrangère aux grands espaces du Wyoming. La quatrième de couverture refermée m’a laissée sur un vide.



Pour un récit proche de la terre et essayant de voir la vie en face, l’écriture manque singulièrement de naturel. L’expérience est mise à distance par le mental. L’esprit poétique est lourd. Le lyrisme parfois ne rime à rien. Fioritures vides. Trop d’intentions nourries aux valeurs communautaires, de petite philosophie rassurante au ras de l’herbe, bien qu’exprimée sur un ton rude.



"L’automne nous enseigne que tout accomplissement est aussi une mort; que la maturité est une forme de déliquescence. Les saules, à force de rester près de l’eau commencent à rouiller. Les feuilles sont des verbes qui conjuguent les saisons." (172)



Gretel Ehrlich a envie d’être un écrivain américain et elle y met les formes. Seul l’avant-dernier chapitre sur la danse du soleil et le Crow Fair apportent un brin de vie à un ensemble globalement ampoulé.


Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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La consolation des grands espaces

Un voyage en toute simplicité dans sa vie dans le Grand Ouest Américain c’est ce que nous propose Gretel Ehrlich dans la désolation des grands espaces. Ni roman, ni vraiment journal intime, elle consigne sa vie, ses expériences, ses rencontres et ses pensées inspirées par ces vastes étendues désolées.
Lien : https://juliejuz.wordpress.c..
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La consolation des grands espaces

Gretel Ehrlich vient dans le Wyoming en 1976 pour tourner un documentaire sur des bergers locaux. Son compagnon qui fait parti du projet ne l'accompagne pas : il est très malade et presque mourant. Pourtant, elle va s'immerger avec bonheur dans le monde difficile des éleveurs et des cowboys. Quand son compagnon disparait, elle décide de rester dans cette région où nature et grands espaces l'aideront à se retrouver elle-même.



Contrairement à ce que la 4ème de couverture et mon résumé laisse penser, ce livre n'est absolument pas centré sur le deuil de l'auteur et sa difficile reconstruction. Les mentions de son ami, de sa maladie et de sa mort ne sont présentes que dans quelques lignes. L'essentiel du récit porte sur le wyoming et la vie de ses habitants. Ce texte, disons le clairement, autobiographique est surtout une plongée dans cette région désertique qui connait des conditions difficiles (températures qui oscillent entre 40 et -50°).

Au rythme des saisons, nous allons vivre avec Gretel la vie de ces éleveurs qui, face à la difficulté de leur existence, y opposent une entraide et une chaleur humaine hors du commun.



Gretel se fait guide de troupeaux de moutons et partage la vie des ranchers conditionnée par les animaux.

Elle évoque avec chaleur ces hommes qui, le plus souvent silencieux, connaissent la valeur de la parole rare. Elle nous entraîne dans les restes myhiques des anciens pow wow indiens et nous rappelle que ces terres désolées leur appartenait autrefois. Elle nous fait découvrir le monde des rodéos, décrira avec précision les épreuves et leurs difficultés et souligne le lien qu'entretiennent les hommes avec les animaux.



Fascinée par cet Ouest sauvage, l'auteur nous emporte avec brio loin des clichés de cow-boys solitaires et machos. Les femmes ont toute leur place ici et la confiance que ses habitants généreux lui donnent l'aideront à surmonter la souffrance du deuil et de la solitude.

Son écriture, belle et poétique, réussit à animer les paysages que le lecteur découvre sous sa plume. L'homme, face à l'immensité, n'est que fétu de paille et il se doit de respecter cette nature exigeante qui lui rappelle la nature éphémère de sa condition.



C'est ce face à face avec la Nature qui la remettra sur les rails et lui permettra d'avancer à nouveau dans la vie. Une errance saine où l'on se perd pour mieux se retrouver.



La consolation des grands espaces est une véritable ode au Wyoming. Amoureuse de ces terres battues par les moutons et les vaches, l'auteur célèbre une vie au contact de la Nature et des animaux, en opposition à notre mode de vie contemporain, moderne et tourné vers la consommation et l'argent.
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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La consolation des grands espaces

C'est un livre court, écrit avec une grande simplicité. Gretel Ehrlich est directe, pour parler de choses concrètes: le travail des bergers, le froid, les paysages. Abrutie par la douleur du deuil au début de son récit, Ehrlich se réveille peu à peu. C'est par le travail et le contact avec la nature et les hommes qu'elle redécouvre le monde. Un livre de vie.
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