C’est l’un des plus illustres enfants de Nîmes que célèbre aujourd’hui le musée des Beaux-Arts en consacrant une exposition à l’abondante production graphique de Charles-Joseph Natoire. Près de quatre-vingt-dix feuilles sorties exceptionnellement des réserves de collections privées et publiques offrent un large panorama de l’usage qu’il fit du dessin tout au long de sa carrière, des bancs de l’Académie de peinture et de sculpture de Paris à la direction de l’Académie de France à Rome. Sanguines, pierres noires, lavis, études rehaussées à la craie ou à l’aquarelle illustrent les différentes étapes du processus de création, de la copie de motifs d’après les maîtres au premier tracé, de l’étude de variantes à l’esquisse minutieuse et jusqu’au dessin comme œuvre autonome. (éditeur)
Je retiens dans ce numéro :
- Entretien avec Pierre Rosenberg, de l’Académie française
- Les techniques graphiques au XVIIIe siècle
- les dessins de paysage
- Les dessins du XVIIIe siècle du musée Fabre (Montpellier)
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