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4.2/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Lyon , le 04/12/1829
Mort(e) à : Lyon , le 19/05/1887
Biographie :

Guillaume-Alfred Heinrich, connu sous le nom de plume de Constant Pautrier, est un écrivain français.

Il étudie au lycée de Lyon puis à l'école normale supérieure où il se lie d'amitié avec Adolphe Perraud (1828-1906). Il suit également les cours de Frédéric Ozanam (1813-1853) à la Sorbonne. Docteur ès lettres (Paris, 1855).

Il devient professeur de lettres étrangères à la faculté des Lettres de Lyon où il succède à Antoine Dareste de La Chavanne (1820-1882) comme doyen (1880).

Il intègre en 1869 l'académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur le 7 août 1870.

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Bibliographie de Guillaume-Alfred Heinrich   (8)Voir plus

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Mais si le génie allemand a laissé son empreinte sur ces imitations étrangères, il semble aussi qu'il ait voulu jeter un défi aux cycles légendaires de l'Europe néo-latine, en leur opposant l'épopée germanique des Nibelungen. C'est en effet au plus beau siècle de la poésie des minnesinger qu'il faut aussi placer la date de cette œuvre, à la fois si étrange et si belle, où les vieilles traditions du paganisme et des invasions revivent confondues avec les mœurs chevaleresques.
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Les dames de Mayence récompensèrent Frauenlob du culte qu'il avait voué à leur sexe en le portant sur leurs épaules jusqu'au tombeau qu'on lui éleva dans la cathédrale, en 1317. [...] Ce qui avait charmé ses admiratrices, c'est qu'il avait décidé d'une bien grave question. Vaut-il mieux dire, en s'adressant à une femme, Weib (femme) ou Frau (madame) ? Les raisons pour et contre furent longtemps discutées. La préférence finit par être accordée au mot madame ; et, pour couronner la discussion, le poète fait observer que le mot madame (Frouwe) ressemble au mot joie (Froude). Voilà certes une raison bien décisive et digne d'assurer à un poète l'immortalité.
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Le génie est impuissant sans le secours de l'art.
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Longue est la route qui conduit chez un faux ami, quand même sa maison toucherait la nôtre ; courte est la route qui conduit chez l'ami fidèle, quand même il habiterait parmi les écueils... Voyageant une fois dans ma jeunesse, je me perdis sur un chemin désert ; mais j'y trouvais un homme, et dès lors je fus riche ; car l'homme est la joie de l'homme. L'arbre arraché à la forêt se dessèche et perd ses feuilles ; ainsi en est-il de celui qui n'a pas d'amis. Quand l'aigle plane au-dessus des flots, il s'agite et se trouble, les yeux fixés sur la mer sans rivages ; ainsi en est-il de l'homme qui, dans la foule, ne trouve pas un ami.
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Schiller semblait avoir renoncé au théâtre lorsqu'il se lia intimement avec Goethe : l'auteur de Don Carlos ne faisait cependant que se recueillir pour se préparer de nouveaux triomphes ; il avait cessé d'écrire pour la scène parce qu'il avait senti lui -même que de grands progrès lui restaient à accomplir. La paix a maintenant succédé dans son âme aux orages de sa jeunesse ; il peut désormais prétendre à peindre plus fidèlement ce monde qu'il envisage d'un regard plus calme. L'expérience lui a révélé combien les caractères empruntés à l'histoire ont plus de vie et de naturel que les conceptions de la fantaisie.
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J'ai élevé près de moi une jeune faucon durant plus d'une année ; je pris plaisir à l'apprivoiser et à orner d'or son beau plumage. Un jour, il prit son essor ; il s'éleva bien haut et s'enfuit en d'autres contrées. Depuis je l'ai vu passer au vol, le joli faucon, il portait encore à la patte le ruban de soie que j'y nouai ; son plumage était rouge d'or. Dieu puisse bientôt réunir ceux qui veulent vraiment s'aimer !
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L'auteur d'une grande épopée est comme le dépositaire d'un trésor qui appartient à tout un peuple ; il n'en est ni le maître, ni le créateur.
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Madame de Staël compare l'impression que cause la lecture du Messie à ce recueillement involontaire qui s 'impose à l'âme quand on entre dans une grande église au milieu de laquelle un orgue se fait entendre. Une sorte d'émotion respectueuse saisit l'âme même la plus incrédule, et la réconcilie un instant avec les croyances qu'elle combattait naguère.
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C'est le charme de cette poésie ; c'est aussi le principe de sa décadence. Le besoin qu'éprouve le scalde de se surpasser sans cesse, d'oser toujours davantage, l'entraîne hors de toute mesure ; et ce qui a débuté par la force finit par la subtilité et le raffinement.
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Sage est celui qui sait interroger et répondre, qui sait ce qu'il faut dire et ce qu'il faut taire.
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