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Citation de Ziliz


C'est le 22 septembre 1978 exactement, sur les coups de 22h30, juste avant le film au rectangle blanc, que Frédéric Belvédère avait eu la vocation. Il serait écrivain-qui-passe-à-la-télé. Il serait TÉLÉCRIVAIN.
N'étant pas américain ni mort, donc, il ne lui restait plus qu'à écrire des romans français d'actualité. Spitiruels (don't forget !) de préférence. C'est-à-dire nombrilistes et désenchantés.
Ce n'était pas très compliqué, deux choses lui suffiraient.
Premièrement, s'inspirer de sa vie de pauvre petit garçon riche et de sa première expérience professionnelle dans le monde de la mode. Un milieu cynique et superficiel. Dont il décrirait la superficialité et le cynisme en se mettant en scène au moyen d'un double littéraire d'origine slave, Oktav Pirbot, grand buveur de vodka. Da !
Deuxièmement, passer à la télé.
Comme chroniqueur, tout d'abord, puis animateur-présentateur.
En observant bien Jean de Moisson [...] il avait compris qu'il suffisait d'apprendre par coeur quelques citations littéraires pour paraître cultivé. Et spirituel, donc. Toujours. C'était la règle d'or.
(p. 19-20)
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