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Critiques de Guillaume Dorison (142)
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Les Pionniers, tome 1 : La machine du diable

La fin du XIXème siècle a été propice à des inventions qui allaient totalement changé le monde comme l'automobile ou le cinéma. On va intéresser au septième art à savoir l'art du spectacle.



Tout était encore possible pour des entrepreneurs qui partaient de rien. On va suivre justement l'un d'eux à savoir Charles Pathé qui a été un industriel et un producteur de cinéma français parmi les pionniers. On voit encore de nos jours le logo du coq gaulois sur les écrans de cinéma.



C'est intéressant de voir son parcours qui a été marqué par de nombreux échecs au début notamment lorsqu'il revient complètement exsangue d'Argentine. L'épisode des perroquets est d'ailleurs assez caractéristique. Bref, il ne renonce jamais.



C'est en août 1894, qu'il va découvrir le phonographe d'Edison à la foire de Vincennes. Il a immédiatement le coup de foudre pour cet appareil et veut en acheter un pour commencer à faire des démonstrations sur les foires. Il découvrira par la suite le kinétoscope qu'il souhaite étendre partout. Il fondera d'ailleurs en 1896 la société Pathé Frères avec Emile.



Certes, la présente œuvre va se focaliser sur le tragique incendie du bazar de la charité lié à l'une de ces machines. Derrière la magie de l'invention du cinéma, il y a eu ce drame. Cette tragédie, qui a marqué bien des esprits de l'époque, a suscité de nombreuses réactions, dont certaines remettaient en question l'avenir du cinéma, un loisir encore très récent et considéré comme un simple divertissement de foire. Cependant, le mouvement ne s'arrêtera pas là et se poursuivra fort heureusement.



Le dessin de Jean-Baptiste Hostache est parfaitement réussi notamment au niveau de sa fluidité avec une excellente mise en page. A noter également que les décors sont très précis. Bref, la forme contribue à une lecture qui s'avère agréable.



Cette BD nous fait découvrir la vie de ces personnes qui ont été les pionniers de l'industrie du cinéma entre échec et drame mais également réussite. C'est une lecture assez instructive qui nous fait découvrir le rôle de chacun alors que ce n'était pas forcément clair au vu des multiples participants à cette nouvelle technologie. Cela se concentre surtout sur la rivalité entre Pathé et Gaumont qui ont été le moteur de cette expansion.

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Ayakashi, tome 2

Ce tome 2 est initialement très frustrant car la grande bataille annoncée à la fin du tome 1 est reportée, puisque que la flotte de Koxinga le roi des pirates ne sert que de diversion tandis que le Clan Mori envahit le Nord de Kyushu. S'ensuit un débat houleux entre ceux qui pense que la betsuhikime est un magicienne au service des humains et ceux qui pensent qu'elle est une sorcière au service des démons...

En suivant Hiro le samouraï manchot et Yue la miko albinos on découvre le volcan Sakurajima, siège des sohei rouges (remembrer Kaer Morhen, siège des sorceleurs ^^), et on développe le relationship drame du guerrier ténébreux et tourmenté, et de la magicienne ingénue et gaffeuse mais puissante donc redoutable... Ce n'est pas nouveau dans le genre (voir "Berserk", de loin le meilleur manga fantasy de tous les temps), mais c'est fait avec beaucoup de bonne volonté et beaucoup bonne humeur : on ne s'ennuie pas car VanRah est une très bonne dialoguiste qui sait alterner les moments légers et les moments graves, la lumière et les ténèbres, du coup le flashback marche très bien et passe très bien !

Reste maintenant à voir quelles vont être les plus-values apportées au récit par le scénariste Guillaume Dorison et l'historien Julien Peltier à ce mélange entre "Princesse Mononoke" et "Le Sorceleur" / "The Witcher" réalisé dans le plus pur style d'Hiromu Arakawa... On verra ça dans les tomes suivants ! (et on verra aussi si VanRah trouve une solution à l'encrage et au tramage ^^)
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Clockwerx - Intégrale

Londres, fin du XIX e siècle, à l'ère de la Révolution Industrielle.

Un robot immense recouvert d'une carapace cuivrée, possédant de puissants membres articulés qui s'en prend aux dockers, un bateau en pleine tempête chargé d'une cargaison mystère qu'une jeune fille nommée Molly Vane tente désespérément de sauver, un ancien flic de Scotland Yard qui revient après cinq ans de taule...

Ainsi, débute ce premier cycle de Clockwerx se déroulant à Londres.

Si le lecteur est un peu perdu au début, il comprend assez rapidement qu'il s'agit d'une course au pouvoir galvanisée par la découverte du lucifernium, minerai qui permet de construire des machines incroyables ; course qu'une troupe de mercenaires tente de contrer.

Au final, rien de révolutionnaire dans cette guerre menée entre la Golden Shell, puissante organisation et le groupe de mercenaires menée par la charmante mais non moins audacieuse et volontaire Molly Vane.

Le scénario se révèle plutôt simpliste avec des personnages un peu stéréotypés mais il reste plaisant et plutôt prenant.

A défaut d'une histoire époustouflante, on s'attachera, sans doute, davantage au graphisme car les décors londoniens sont magnifiques. Cependant, je regrette l'emploi de couleurs trop sombres qui, bien qu'elles traduisent le côté menaçant de l'histoire, donnent à l'ensemble une ambiance bien trop sinistre à mon goût.



Si je devais résumer en un seul mot, je dirais que c'est une Bd plutôt sympa ; je lirai avec plaisir le second cycle annoncé mais j'ai bien peur d'avoir oublié l'essentiel de l'histoire d'ici là.



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Ayakashi, tome 1

Oh que voilà un manga fantasy intéressant entre "Le Sorceleur" / "The Witcher" et "Princesse Mononoke" ! Et ouais rien que cela, et en plus c'est un manga français !!!



"Ayakashi", c'est d'abord un récit uchronique, puisque qu'il met en scène un Japon ou le Sengoku Jidai a été remporté par le Clan Shimazu de Satsuma Tsunataka et non par le Clan Matsudaira de Tokugawa Ieyasu. Les vaincus de la Bataille de Sekigahara, qui ont du effectuer IRL une retraite héroïque de 1000 kilomètres à travers les lignes ennemies du Clan Mori ayant trahi, sont ici les unificateurs du Japon, issus à la fois du clan le plus moderne grâce à ses liens avec l'Occident et le clan le plus traditionaliste car à la tête de la même province depuis leur installation par le mikado au IXe siècle…

"Ayakashi" est ensuite un récit fantastique, puisqu'on fait la part belle à de redoutables créatures chimériques (les ayakashi qui donnent leur nom à la série), et aux Betsuhikime, de puissantes prêtresses-magiciennes capables de les soumettre à leur volonté au risque de perdre leur humanité. C'est tous les rapports entre l'homme et la nature qui sont revus avec l'apparition des uns et des autres… Et les samouraïs du Clan Shimazu grâce aux prêtres-guerriers du Temple de Sakurajima sont les seuls à pouvoir les affronter ! C'est ainsi qu'ils ont mis en place tout un système basé sur les chasseurs de démons ramenant le Cina qui grâce à l'alchimie permet d'allier science et magie, canons et sortilèges… Ouais, de la Flintlock Fantasy ! blink





Dans ce tome 1 nous découvrons l'univers et son fonctionnement en suivant les heurs et malheurs de l'équipe du « Bato Kannon » composée du samouraï Hiro, de l'artificier Hagane, du vieux chasseur Haitani et du jeune apothicaire Seishu, qui recueille Yue la jeune et belle miko albinos, dernière de son ordre pourchassée par les démons… Et tout ce petit monde se retrouve à Kyushu quand l'immense flotte de Koxinga le roi pirate assiège la capitale du Clan Shimazu dans la baie de Kagoshima…





Tout cela est assez pour ne pas dire très cool, sans parler des annexes réalisées par Julien Peltier, grand amoureux du Japon et passionné par son Histoire et sa civilisation : Guillaume Dorison est dans tous les bons coups du manga français (comme son frère Xavier Dorison est dans tous les bons coups de la bande dessinée française, décidément c'est de famille ^^). Bon après, c'est vrai que à la fois très bavard et un peu rapidos car on veut exposer l'univers et les personnages en un seul tome alors que tout cela aurait pu s'étaler sur plus de pages, mais les mangas français ne peuvent pas ce permettre ce luxe pour les raisons que l'on sait…

J'ai beaucoup de tendresse pour les graphismes de la mangaka française VanRah. Après les loups-garous de "Stray Dog", elle doit s'éclater avec les loups démons d'"Ayakashi". Après comme tout les mangakas, elle n'échappe à la malédiction du charadesign clonesque, et comme tous les mangakas français / françaises elle n'échappe pas aux au côté fanboy/fangirl d'où l'air de déjà vu qui apparaît ici ou là. Mais ici, l'air de déjà vu s'appelle Hiromu Arakawa, alors avec un univers arcanepunk et un héros manchot c'est la fête pour les lecteurs de "Fullmetal Alchemist". Toutefois, je pense qu'il y a un truc qu'il faut absolument améliorer, c'est l'encrage un peu lourd et le tramage qui ne l'est pas moins…

Voilà un chouette manga fantasy qu'on aimerait voire mis en avant plutôt que telle ou telle hype, et je félicite Glénat de laisser de plus en plus leur chance aux mangas français qui ont de moins en moins à envier les mangas japonais.
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Black Lord, tome 2 : Toxic Warrior

Deuxième tome de cette BD sur les pirates somaliens. Dans le premier épisode, le capitaine Maxime Stern avait vu son navire de tourisme capturé par les pirates. Il s’en était échappé et avait été recueilli par un pêcheur somalien Djad.

Dans cette deuxième partie, les choses se compliquent. Djad a été fait prisonnier par les pirates pour avoir voulu aider Stern, et surtout pour avoir vu ce qu’il ne devait pas voir. Stern a désormais une dette à régler. Entre caïds locaux ultra violents, occidentaux sans scrupules, et intermédiaires véreux, Stern va devoir essayer de manipuler tout ce petit monde pour récupérer son navire et faire libérer les otages.



Le scénario montre bien qu’il n’y a malheureusement que peu d’espoir que cette région du monde retrouve la paix. Personne n’y a intérêt. Le développement local pouvait passer par la pêche, mais les navires-usines des pays développés ont raclé les fonds. La pêche locale n’est pas compétitive. L’enseignement est réduit au minimum. Seule la violence est valorisée…

Les dessins réalistes de Jean-Michel Ponzio et le choix de multiplier les ombres rendent le climat presque anxiogène.
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Black Lord, tome 1 : Somalie année 0

Cette BD est centrée sur l'activité des pirates somaliens. le sujet a déjà été traité au cinéma avec le film Capitaine Philips, avec Tom Hanks. L'arraisonnement du navire et l'enlèvement d'otages s'arrêtait alors aux côtes somaliennes. Ici, les touristes présents sur le navire dirigé par Maxime Stern, un capitaine des plus nonchalants, sont immédiatement amenés à terre pour en obtenir une rançon. A la violence de l'abordage succède la réalité d'un pays désorganisé, où les petits chefs locaux font leur loi. le respect dû au caïd local est imposé à coup de brimades et de kalachnikovs. Stern, lui, a été jeté par-dessus bord, mais il parvient à atteindre une plage, où une famille le recueille. Il va faire montre d'une grande adaptation aux circonstances, en parvenant à obtenir leur aide, avant de s'avérer manier avec talent couteaux et mitraillettes. Un John McLane en puissance. C'est le début des ennuis…



Les frères Dorison, co-scénaristes, tentent de faire comprendre comment la Somalie est devenue le refuge des pirates d'aujourd'hui. Lorsque la pêche locale s'effondre du fait des méthodes des chalutiers industriels étrangers, que le quotidien est incertain, que la haine de l'Occident est poussée par l'idéologie religieuse, l'enlèvement contre rançon apparaît comme l'activité la plus rentable pour d'anciens pêcheurs. Pas de scrupules à avoir...



En découle une BD âpre, délibérément réaliste – un phénomène accentué par le choix des dessins de Jean-Michel Ponzio, sans doute travaillés à partir de photographies. L'histoire ne convainc pas vraiment pour autant. Doit-on compatir au misérabilisme somalien ? Applaudir la furie de Stern tentant de s'en sortir ? Trouver romantique les démêlés de la fille de la famille avec des un adjoints du boss local – encore un sicaire violent, même s'il fait des études à l'étranger ?
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Assassin's Creed Conspirations, tome 1 : Di..

De Assassin's creed, je ne connaissais que les jeux, sans jamais y avoir joué, mais l’ayant offert à ma sœur pour un anniversaire, je savais un peu de quoi ça parlais (un peu).



La possibilité m’ayant été offerte de découvrir cette bédé, je me suis penchée dessus sans rien attendre d’elle, sans savoir où j’allais être embarquée.



Premier constat avec la couverture : Tower Bridge qui semble être en feu… Curiosité piquée au vif, j’ai ouvert la bédé et me suis retrouvée dans la neige de Norvège !



Ce récit se déroule durant la guerre, sur la période allant de 1940 à 1943 et la plus grande partie de l’album se passera à Londres, juste avant le Blitz.



Eddie Gorm est le patron des docks et n’en a rien à foutre de la guerre qui se profile à l’horizon. Sauf quand elle le touche juste où ça fait le plus mal…



L’espionnage et moi, nous ne sommes pas copains : les agents doubles, triples, quadruples, qu’à la fin on ne sait plus qui entube qui, qui est le plus retors et qui trahi quel pays…



Pourtant, ici, j’ai apprécié le côté obscur de certains qui, pour sauver bien des vies, devront en sacrifier d’autres et vivre ensuite avec ce poids sur la conscience le reste de leurs jours.



Comment être sûr que ce que l’on accomplit est vraiment utile à la nation ? Comment être sûr qu’on ne se fourvoie pas ? Qu’on ne nous entube pas, nous aussi ?



Cette bédé va directement à l’essentiel, elle ne s’embarrasse pas du superflu et c’est au lecteur de faire le grand saut dans l’aventure. Que les non-connaisseurs se rassurent, pas besoin d’avoir un master Assassin's creed pour comprendre ce qui se trouve dans ce récit.



L’originalité n’est pas le maître mot de cet album, le conspirationnisme est au cœur du récit, au départ, cela reste un peu flou, avant que le scénariste ne soulève doucement le voile pour nous montrer ce que se cache, sans pour autant tout nous montrer. Il faut en garder pour la suite, c’est normal.



La bédé nous parlera de bombes, de scientifiques bossant pour les nazis, qui sont très vilains, qui font de la science sans conscience, des expériences pas catholique du tout avec Mengele que j’ai vu passer lors de la réception et de SF.



Sans révolutionner le genre, le récit nous fait passer agréablement le temps tout en nous donnant quelques frissons.

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Assassin's Creed Conspirations, tome 1 : Di..

Je connais le jeu de nom, l'ayant beaucoup entendu prononcer, souvent avec intérêt, dans mon entourage composé d'un tas de frères/cousins/amis, accros aux jeux vidéos.

J'ai entamé cette BD motivée par beaucoup de bonnes volontés mais je suis un peu restée sur le quai...

Je pense que cette BD est surtout faite pour les fans (un peu comme les apartés et les scènes de fin de générique dans les films de Marvel). J'ai été peu sensible au référentiel, peu touchée par les ressauts qui manquent d'émotion.

Côté dessin, ça ressemble fort à du travail de contrat : ça présente peu d'intérêt et peu de personnalité.
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Crusades, Tome 3 : La Bataille de Mansourah

J’ai vu pas mal de critiques négatives sur ce tome 3, certains ayant trouvé le déroulement totalement flou.

Et effectivement on donne des bâtons pour se faire battre :

1) comme pour le 4e tome d’"Arawn", il se passe tellement de choses et tellement rapidement qu’il faut mieux relire ce qui précède pour ne pas être perdu

2) on voit que les auteurs qui ont la trouille que leur série ne s’arrête prématurément : ils précipitent donc les choses (et c’est bien dommage quelque part)

3) une narration à rebours plus alambiquée que d’habitude : il faut être attentif, sinon c’est foutu !

Du coup les éléments qui auraient permis d’expliciter certains points et d’étoffer l’ensemble n’ont pas su trouver leur place.



C’est vrai que c’est un peu con d’avoir développé un univers, une ambiance, une équipe de mercenaires charismatique, le tout mis en valeur par de très bons dessins… pour finir l’histoire au pas de course ! Mais à la limite je préfère une série au dénouement précipité à une série qui allonge la sauce, ou pire inachevée.



Une chouette introduction avec Jules César himself en guest-star, une narration à rebours bien maîtrisée pour ménager le suspens et faire la transition avec les cliffhangers à la fin du tome 2, de la baston, des croisés, des assassins, des zombies, des morts en veux-tu en voilà et un boss de fin bien monstrueux à souhait… Bref de l’action bien rythmée et bien sentie qui mène à un épilogue et une fin ouverte optimiste qui constitue clairement un appel du pied à la Science-Fiction.



Bref elle m’a bien plu cette 7e Croisade à la sauce "Resident Evil" !

Hâte de revoir scénaristes et dessinateurs sur d’autres titres…
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Assassin's Creed Conspirations, tome 2 : Le..

Dans cet album, il est difficile de choisir un camp: celui des Assassins ou celui des Templiers. Tous les deux convoitent le même artefact, pour plus ou moins la même chose, sauf que l’un veut dominer le monde et l’autre jouer à Dieu.



Au moins, cela évite les stéréotypes des Bons très bons, des Méchants super méchants et on évacue la dichotomie du Bien contre le Mal. Pas un pour relever l’autre, même si chacun est persuadé qu’il possède les meilleures raisons du monde pour obtenir et utiliser l’artefact.



Mon bémol sera pour le changement de dessinateur qui ne m’a pas plu : les cases sont plus sombres et les dessins moins bien réalisés. Dommage.



L’intrigue est toujours correcte, même si on ne révolutionnera pas le genre.



L’action et le suspense sont au menu de ce second et dernier tome de cette série (on suivra la suite dans la saga Assassin's Creed Bloodstone).



Peu de temps mort, peu de temps pour se reposer, le récit fera le grand écart entre les événements de 1943 et ceux du temps présent, en 2017.



S’appuyant sur des faits réels, les auteurs y ont ajouté leur touche de SF et ça marche plutôt bien, je trouve. En tout cas, c’est divertissant !

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Les Pionniers, tome 2 : Le rêve américain

Après l'âge d'or place au désenchantement avec ce tome à la couverture tellement évocatrice sur la fatigue et la lassitude de ses pionniers en prise avec une nouvelle industrie qui désormais les dépasse.



Quand on est fan d'Histoire et de cinéma, Les pionniers est vraiment une série fantastique pour relater les dynamiques qui ont donné naissance à celui-ci. Après un premier tome très accès sur la partie technique, voici un second où c'est plus l'humain qui est mis en avant. On assiste ainsi avec une tristesse pour autant addictive à la lutte que continuent de se livrer Pathé et Gaumont, les deux grands hommes français à l'origine de cette nouvelle industrie, qui bientôt se verront rattrapés et dépassés par les autres.



C'est avec le même enthousiasme que j'ai entrepris ma lecture de cette suite où nous retrouvons cette fois les acteurs du cinéma français sur le sol américain. Là où la guéguerre française était très technique, elle se révèle bien plus humaine cette fois. Gaumont en veut à Alice Guy qui l'a quitté. Pathé cherche à piéger Gaumont qui l'a entourloupé. Et Gaumont cherche à piéger tout le monde. Ce trio infernal n'aura de cesse que de faire tomber l'autre mais sans se protéger chacun se retrouvera mis à mal.



Quand on s'embarque dans cette lecture, il faut vraiment suivre car les auteurs nous régalent de mille détails sur cette industrie naissante, des rivalités entre personnes, en passant par les contrats, les tournages, les nouvelles inventions, les nouvelles formes données au cinéma et les grands visages qui apparaissent, on ne s'ennuie pas. On croise ainsi aussi bien la naissance du Feuilleton chez Gaumont, avec notamment les Fantomas de Feuillate. On entend parler de Max Linder chez Pathé, grand comique qui inspirera plus d'un Charlot ou d'un Buster Keaton. On assistera à la naissance et à la chute des studios d'Alice Guy aux Etats-Unis tandis que ces derniers développent leur propre cinéma en Californie, à Hollywood. C'est aussi le passage du cinéma muet au parlant et la lente disparition des premiers grands noms du genre comme Melliès. Une certaine fougue teintée de tristesse emplie donc cette lecture singulière.



Les auteurs vont vraiment oeuvre de vulgarisateur de cette histoire et en nous mettons à hauteur de ses hommes à l'origine de tout mais en les rendant petits et humains, ils nous font vivre cette grande aventure au plus près avec ses espoirs et ses chutes. Passionnant ! Bien qu'assez classique dans la forme au final, j'ai beaucoup aimé plonger dans ces années-là sous cet angle-là. Et d'ailleurs les cahiers explicatifs à la fin sont de vrais bonus pour les curieux qui souhaitent en savoir plus sur tel ou tel personnage.



Diptyque entre ombre et lumière, Les pionniers conte aussi bien l'ascension que la lente chute des premiers inventeurs d'un art révolutionnaire qui comme toujours dans ces cas-là va échapper à ses inventeurs. C'est une lecture prenante et solide, sous un format classique, qui offrira des informations pertinentes au lecteur curieux et lui donnera envie de plonger encore plus dans cette histoire déjà rendue si vivante ici pour continuer à comprendre les mécanismes qui ont conduit le cinéma à ce qu'on connaît aujourd'hui. Merci à Pathé, Gaumont, Alice Guy et tant d'autres pour ce qu'ils nous ont apporté, notre vie ne serait pas pareille sans eux. Et merci à Dorison, Maric et Hostache de les faire revivre aussi justement avec leurs forces et leurs faiblesses.
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Les Pionniers, tome 1 : La machine du diable

Il y a les artistes et les hommes d'affaires, les saltimbanques et les scientifiques, les forains et les citadins, les visionnaires et les conservateurs, les winners et ceux qui veulent leur revanche, les hommes et les femmes d'action et les intellectuels, il y a le cinéma naissant et il y a le public.

Les Pionniers : La machine du diable est l'histoire de la course que se livrent Pathé et Gaumont pour maîtriser et populariser - on dirait de nos jours marketer - le 7ème art alors encore entre brevets concurrents et magie noire. Chacun des deux hommes a dans cette course une partenaire, son épouse pour l'un, une secrétaire - recrutée pour la sténo qu'elle ne connait pas - mère du cinéma de fiction pour l'autre. Méliès et d'autres complètent ce quatuor où la famille joue aussi un rôle social et humain essentiel, sans jamais que la galerie de personnages ainsi créée nous perde ou nous lasse. Caractère et physique, symétrie et opposition, tous imposent leur image et nous parlent, même et surtout encore au temps du cinéma muet !

Le scénario est un bijou de narration fluide, rythmée, intelligente et captivante. Pas une seconde on ne s'ennuie et sans le moindre gramme de didactisme en trop, on se... projette et se sent aussi "acteur" de cette fable biographique aux intérêts concurrents et aux destins croisés.

Ajoutons à cela des décors parfaitement "raccord" avec le souci de réalisme et de proximité de l'histoire, depuis les locaux de Gaumont rue Le Peletier jusqu'aux studios des Buttes Chaumont construits pour Alice Guy : on comprendra notre plaisir à lire ce 1er tome et attendre avec impatience sa suite avec, entre autres, la création de Solax. Go West Woman !

Vivant, accessible et haletant.
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Les Pionniers, tome 1 : La machine du diable

Léon Gaumont, Charles Pathé, Georges Méliès, Louis et Auguste Lumière ou Alice Guy…. Les pionniers du cinéma.



Leur histoire est là, entre ces pages. Rivalités, ruine ou fortune, drames, exploits… les débuts de cette machine du diable ont été mouvementés. Il y a ceux qui y ont cru tout de suite, ceux qui y ont vu le démon, ceux qui ont cherché à en tirer profit ou ceux qui ont investi à perte…



Ces noms résonnent à nos oreilles et leur histoire vaut le détour. Le regard de la société sur cette invention est particulièrement intéressant. L’incendie du Bazar de la Charité causé par la lampe d’un projecteur n’aidera pas à faire évoluer le regard posé sur le cinématographe.



Le dessin de Jean-Baptiste Hostache est impressionnant, il pose parfaitement le contexte historique. Il est élégant, soigné, les couleurs vintage conviennent à merveille. C’est une réussite couplée à un objet-livre magnifique : qualité du papier, couv… bravo encore @ruedesevres !



Une belle épopée que celle des débuts du cinéma racontée dans un superbe album ! Encore une suite à attendre…

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Les Pionniers, tome 1 : La machine du diable

En passionnée d'Histoire que je suis quand on me propose une vaste fresque sur les débuts du cinéma : son accueil par le public, ses innovations techniques et les grands noms qui en firent l'industrie qu'on connaît, forcément ça m'interpelle, surtout que je ne connais que peu le sujet.



Aux manettes, un trio fort pédagogue pour nous immerger dans cette histoire complexe entre innovation de l'appareil photo aux salles de cinéma qu'on connaît, et entre rivalité entre deux grands noms : Pathé et Gaumont.  Pour cela, Rue de Sèvres, l'éditeur, nous offre un très bel ouvrage à conserver dans sa bibliothèque avec dos toilé, papier ultra épais imprimé en France avec un superbe rendu de ces couleurs un tantinet sépia. On sent qu'ils ont mis les petits plats dans les grands et ça fonctionne très bien sur moi !



Avec Guillaume Dorison au scénario, d'après une idée originale, une documentation et des conseils historiques de Damien Maric et Jean-Baptiste Hostache aux dessins et à la couleur avec l'aide de Jean-Baptiste Merle sur ce dernier point, nous avons là un groupe d'auteurs chevronnés pour un ouvrage de qualité. Cela s'en ressent dès les premières pages avec une narration accrocheuse et un contexte historique soigné et immersif. J'ai adoré plonger dans cette France de la fin du XIXe siècle en pleine ébullition scientifique où le concept de brevet n'avait encore que peu d'importance. On y fait la connaissance de Charles Pathé, qui sera notre guide ici, qui jeune aventurier revient d'Amérique et cherche à faire fortune pour échapper au destin prévu par son père boucher. Rien à voir avec le cinéma et pourtant, il va vite être fasciner par les possibilités des évolutions des appareils en lien avec la photo et bientôt le cinéma et il va s'y lancer à corps perdu.



Pour le néophyte comme moi, c'est une plongée aride mais bien accompagnée qui se produit dans ce premier tome riche et dense. Nous y faisons la découverte de la course à l'invention et l'innovation en cette fin XIXe si fertile. C'est passionnant et fascinant de voir ces hommes et femmes courir après la nouveauté et essayer de sans cesse dépasser les autres juste avec un petit truc en plus mais qui se fil en aiguille va révolutionner la vie des gens. Nous le vivons de l'intérieur mais avec notre regard averti d'hommes et femmes du XXIe ce qui forcément fascine encore plus puisqu'on connaît l'impact de tout ça. J'avoue que malgré toute la bienveillance des auteurs, je n'ai pas toujours bien suivie et compris les évolutions techniques mises en scène mais c'est déjà passionnant de voir l'évolution générale de ce temps qui passe de la photo à l'image animée.



J'ai donc appris énormément de choses ici et c'est quelque chose que j'aime beaucoup, surtout quand c'est enchâssé dans une vaste intrigue comme ici, et ici tout est historique en prime. Je connaissais la rivalité entre Pathé et Gaumont mais je ne savais pas vraiment comment elle avait débuté ni à quoi elle ressemblait concrètement. Ici, on y assiste aux premières loges. Je savais que les frères Lumières étaient à l'origine de notre cinéma, je n'imaginais pas toutes les étapes entre ce moment et ce qu'on connaît désormais. Je connaissais leurs premières projections avec ces trains entrant en gare, je n'imaginais pas que le cinéma fut d'abord un spectacle de foire avant de se développer dans les salles qu'on connaît. Non vraiment, je ne connaissais pas grand-chose et j'ai vraiment appris plein de choses grâce à la pédagogie des auteurs et nous n'en sommes qu'au début.



J'ai apprécié que les auteurs mettent autant de données historiques. Ils parlent autant de la grande que de la petite histoire, des inventions que des hommes et femmes derrières, des grandes réussites que des grands échecs. J'ai ainsi appris sur les lampes qui permettaient de projeter et étaient bien dangereuses, sur les différents appareils permettant de produire des films, sur la façon dont ils étaient prêtés ou loués, sur les personnes derrières les premiers films aussi et sur leur philosophie différente : produire de l'imaginaire ou le reflet du quotidien. L'auteur parle aussi bien des hommes que des femmes derrière cette épopée, dressant un portrait souvent sans concession en montrant leurs réussites comme leurs erreurs, leurs qualités comme leurs défauts.



Il y a cependant, peut-être, un côté un peu trop classique et rigide ici qui rend cet ouvrage fort convenu. Faire un récit historique, un récit documentaire, ça empêche souvent de mettre son grain de folie et c'est malheureusement le cas ici. C'est passionnant à lire mais pas surprenant. Les dessins et la mise en page sont convenus et sans panache. Ils ont ce côté fidèle à la réalité qui me plaît mais il me manque aussi cette patte unique qui peut me faire vibrer.



Le premier tome de ces Pionniers est donc une réussite dans l'intention de ce groupe d'auteurs de nous produire une somme solide et passionnante sur la naissance et les débuts du cinéma. Grâce à une belle documentaire, on retrouve ou découvre fidèlement les inventions et les hommes et femmes qui ont permis la naissance de cet art. Entre des noms comme Pathé, Gaumont ou Méliès, on retrouve aussi des moins connus comme Mademoiselle Guy qui n'en fut pas moins importante. Une belle épopée qui ne fait que commencer et que je suivrais avec grand intérêt pour encore apprendre plein de choses.
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Black Lord, tome 2 : Toxic Warrior

Toxic warrior est le deuxième tome de la série Black Lord signée Xavier et Guillaume Dorison (scénario) et Jean-Michel Ponzio (dessin).

Max Stern, capitaine d'un yacht attaqué par des pirates, a été recueilli par Djad. C'est maintenant à son tour de l'aider.

Un deuxième volume qui clôt ce diptyque. Un thriller violent qui met en lumière une problématique bien réelle.
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Mont Tombe, tome 1 : La dernière légende du Mon..

La quatrième de couverture de ce manga m'a mise l'eau à la bouche : le Mont Saint-Michel serait à l'origine de l'Apocalypse. Le Mont abriterait le Dragon de l'Apocalypse enfermé suite à sa défaite avec l'Archange Michel. Suite à un éboulement, les archéologues qui fouillent le sol risquent de provoquer la fin des temps.



Le point de départ est franchement réjouissant, dommage que l'histoire ne tienne pas ses promesses. En effet, le récit est tout ce qu'il y a de plus classique et il n'y a pas de suspense. La petite flic et les deux comparses qui l'aident dans son enquête comprennent tout avec bien trop de facilité pour capter l'attention.



Et il y a bien trop de références historiques et bibliques ! On se retrouve noyés sous les noms et les références. C'est bien de se documenter mais à trop vouloir bien faire, l'auteur finit par se montrer gavant.



Il y a aussi des scories qui parasitent le récit : le papa gendarme qui se mêle de tout, l'histoire d'amour... Ça ne fait pas avancer l'énigme d'un iota, ça occupe l'espace inutilement.



Et comme si ça ne suffisait pas, le graphisme d'Asan est moche. C'est le premier manga que je lis et c'est loin d'être encourageant. Le graphisme ne facilite pas la lecture et la rend même rébarbative. Au fur et à mesure que je lisais, j'ai abandonné les dessins pour me concentrer sur les bulles tant le graphisme m'a déplu. Pour une BD, c'est tout de même dommage.



C'est un manga ésotérique, je m'attendais donc à plus de détails. L'architecture du Mont Saint-Michel est tellement riche qu'il aurait peut-être mieux valu confier les dessins à une personne plus inspirée par les lieux.



Au final, je me suis ennuyée car l'histoire est molle et le dessin a fini de m'achever. Une déception !
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Mont Tombe, tome 1 : La dernière légende du Mon..

Qui n’a jamais entendu parler du Mont-Saint-Michel, ce haut lieu de pèlerinage et de tourisme ? Situé en Basse-Normandie, le Mont se trouve en plein milieu d’une baie envahie par les plus grandes marées de l’Europe. Mont Tombe vous propose de partir à la découverte des lieux à travers les aventures du lieutenant Clotilde, une jeune femme embarquée dans une histoire capable de changer la face du monde…



Reçu dans le cadre d’un partenariat avec les Éditions Glénat, je ne savais pas trop à quoi m’attendre avec ce manga. De ce fait, je n’ai pas été spécialement déçue mais pour autant, il ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.

En effet, que ce soit tant au niveau du visuel que du scénario, le manga n’est pas exceptionnel. L’histoire est assez classique : Clotilde Dumont est une jeune policière récemment promue au grade de lieutenant. Alors qu’elle vient tout juste d’entrer en fonction au Mont Saint Michel, un effondrement révèle l’entrée d’une mystérieuse grotte abritant un sanctuaire. Chargée de la sécurisation du site, elle va rapidement découvrir que cette grotte fait l’objet de nombreuses convoitises et se retrouver embarquée à la poursuite de précieuses reliques. Thriller ésotérique sous forme de manga, Mont Tombe est un one-shot où le suspense n’était malheureusement pas assez au rendez-vous. Peut-être est-ce la forme qui ne favorise pas ce genre littéraire puisque toute l’intrigue tient en moins de 200 pages. Difficile alors de garantir un suspense jusqu’au bout puisque tout doit être bouclé à la fin.

Néanmoins, ces quelques points négatifs ont été agréablement contrebalancés par la dimension historique de ce manga. Pour avoir déjà visité le Mont Saint Michel, j’ai pu constater que cette histoire était extrêmement bien documentée, ce qui est vraiment intéressant. J’ai ainsi pu en apprendre davantage sur l’histoire du Mont et à plus d’une reprise, j’ai interrompu ma lecture afin d’aller chercher davantage d’informations. De plus, les lieux sont très bien redessinés sur les planches et j’ai eu l’impression de visiter de nouveau les lieux.



Mont Tombe, la dernière légende du Mont-Saint-Michel est un thriller ésotérique sous forme de manga qui n’a pas su me conquérir. Malgré un fond historique intéressant, l’histoire s’est révélée bien trop classique.
Lien : http://drunkennessbooks.blog..
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Black Lord, tome 1 : Somalie année 0

Somalie : Année 0 est le premier tome de la série Black Lord signée Xavier et Guillaume Dorison (scénario) et Jean-Michel Ponzio (dessin).

Des pirates somaliens attaquent un yacht qui croisait trop près des côtes et prennent en otage les occupants. Seul le capitaine parvient à s'échapper.

Un premier volume intéressant malgré des maladresses. Un thriller violent qui met en lumière une problématique bien réelle.
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Clockwerx, tome 2 : Déluge

Ce second tome est dans la même veine que le premier.

Très verbeux, et au final je ne suis pas convaincue de tout comprendre.

Les dessins sont toujours aussi précis. Mais pas assez pour que je sois capable de distinguer certains personnages des autres dans la foule, parce qu'ils ont tendance à tous se ressembler. Et je ne sais pas non plus reconnaître un méchant robot d'un gentil : donc pour comprendre ce qu'il se passe dans un combat en 3 cases, c'est gênant.

Car toutes les actions se passent très vite. Trop vite à mon goût.

Il semblerait que cette série n'est pas eu le succès escompter : la fin de ce second tome laisse espérer une suite.... qui n'existe pas. Au moins, je n'ai pas à me demander si je veux en continuer la lecture.

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Le Cycle de Nibiru, tome 1 : La Loi du sang

Vient de commencer chez Glénat une nouvelle série intitulée Le cycle de Nibiru, de Izu et Moreau. Il s'agit ici d'un récit de science-fiction (et non pas d'une fantasy orientalisante comme on pourrait vaguement le croire en regardant la couverture.) qui se déroule dans un futur assez lointain, même si certaines zones historiques sont très floues du fait du scénario qui nous embarque sur au moins deux époques bien distinctes. On suit avant-tout dans ce monde post-apocalyptique où un virus a rendu le sang humain malade et ou la transfusion hebdomadaire devient nécessaire pour survivre, une jeune femme promise à devenir reine. Son monde et sa cité vont s'écrouler quand le roi va mourir dans un attentat fomenté par des intégristes (tout rapport à la réalité, etc, etc.) et que le régent pas très cool va organiser un coup d'état. Obligée de fuir, notre zentille princesse va vite comprendre que son esprit cache des souvenirs zarbis, et qu'elle est peut-être au cœur d'une destinée incroyable, en rapport avec l'arrivée annoncée de la planète Nibiru (cette fameuse planète à la révolution erratique que serait censé héberger notre système solaire) qui doit détruire la Terre.

Si cet album ne révolutionne rien, le chouette dessin et la dynamique du récit nous embarquent facilement. On engouffre l'album comme un pot de pop-corn. Il y a de l'aventure, de la trahison, un secret planétaire, des méchants-méchants, et même de bonnes idées (autour de l'utilisation du sang humain notamment). Du coup, comme les ingrédients se marient plutôt bien, on passe un moment bien sympa de SF, en se délectant à l'avance du prochain tome !
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