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Critiques de Guillaume Griffon (59)
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Apocalypse sur Carson City, tome 3 : Entre ..

Mais que se passe-t-il à Carson City ? L’hôpital grouille de malades inhospitaliers. Beverly, la rousse que l’on croit blonde et le motard queutard vont-ils s’en sortir ? Le général va-t-il se rendre compte que le véhicule de ses hommes est tombé dans le lac de Chrystal Bay déversant ainsi ses produits chimiques mutagènes issus d’expériences douteuses ? Chuck Norris et Steven Seagal en chasseurs de vampires vont-ils parvenir à éradiquer cette épidémie de zombies ? No limit pour cette drôle et horrifique BD en hommage au cinéma bis.
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Apocalypse sur Carson City, tome 4 : Hallow..

Un quaterback zombie sous stéroïde, un shérif endeuillé dans le déni, une pom pom girl au cerveau atrophié mais revancharde, nos malfrats toujours coincés dans le manoir, assiégé par une horde de zombies.

Les chances de survie sont de plus en plus minces à Carson City...
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Apocalypse sur Carson City, tome 7 : Sorti ..

Me voilà arrivée au bout du bout du bout du bout du bout du bout ( faut écrire 250 caractères ) de Carson City. C'était très divertissant. Très contente également de croiser le chemin d'une guest star : le top de l'acteur de cinéma de genre. Et si vous souhaitez savoir de qui je parle, et bien courrez lire cette BD !!
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Apocalypse sur Carson City, Tome 2 : Le com..

On continue

Un gang de malfrats mal organisé, un cimetière boueux, un motard queutard, une nénette topless, une journaliste trop curieuse, des poissons zombies mutants, un groupe de jeunes adultes pas très futés.

Des chapitres qui commencent par des citations de film de genre et de nombreuses allusions à des scénarii bien connus… Bel hommage au cinéma Bis !

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Apocalypse sur Carson City, tome 6 : Sorti ..

Tandis que nos "héros" tentent d'accéder à l'immeuble en face, grâce à l'idée ingénieuse de faire un lasso en nouant des intestins de tous les morts-vivants présents sur le toit de l'hôpital (mon dieu oui), et que les frères Blackwood (au sol) tentent désespérément de se débarrasser de ce shérif très récalcitrant et de la pieuvre mutante géante, un "missile" appelé Jiminy, se dirige vers Carson City dans un but probable d'extermination de masse.

Nous arrivons bientôt à la fin, et c'est de plus en plus gore et de plus en plus invraisemblable. Mais on s'en moque, parce que c'est drôle.

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Apocalypse sur Carson City, tome 5 : L'Apoc..

Surpercoptère (oui oui comme dans la série des années 80) s'invite à Carson City pour tenter de rapatrier le général, Steven Seagal, Chuck Norris, le motard queutard et la blonde infirmière rousse. Mais voilà qu'ils sont attaqués par Linda Piranha, une sorte de mutante topless qui a des poissons zombies au bout de plusieurs tentacules...

BD toujours aussi horrifiquement drôle. Heureusement que c'est en noir et blanc, car le dessinateur ne lésine pas sur les scènes gores.
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Billy Wild - Intégrale

Billy Wild, tel est son nom.

Billy le fou, le sauvage, l'immortel.

Plus de 200 victimes au tapis, ça vous pose un chasseur de prime, une légende.

Alors qu'il n'était encore qu'Hans Güt, gamin de ferme filiforme raillé par tous, une rencontre allait radicalement changer sa vie.

Un médecin itinérant, parfaite illustration du charlatan à la mine patibulaire mais presque, et répondant au doux nom de Linus.

Son invincibilité, Billy la doit à son mentor et son mystérieux élixir.

Aujourd'hui, son maître a penser à disparu.

Billy Wild est seul.

Seul avec ses sombres pensées et sa soif de vengeance.

Tout a un prix.

Billy Wild n'attend qu'une chose, présenter l'addition.

Meurtrière et définitive, si possible...



Un western gothique, ça vous dit.

Fantastique en tout point de vue, ce récit brille paradoxalement par sa parfaite maîtrise du clair/obscur et les gueules improbables qui animent cette boucherie open H24.

On ne compte plus les cadavres. Zéro mort naturelle. Rien que de l'enragé, du brutal, de la barbarie à l'état brut.

Pas le moindre p'tit bisou à se mettre sous la dent, le parti prix de l'ultra-violence assumée essaime à chaque planche.

Si le scénario trash convainc sans forcer mais sans grande originalité, le coup de crayon agressif associé à un travail bicolore qui vous explose littéralement à la tronche enlève le morceau haut les flingues.

Du gun fight comme s'il en pleuvait.

On aime ou on déteste.

J'ai adoré !



4.5/5
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Billy Wild - Intégrale

Cela fait maintenant 2 ans que Billy connaît Linus. Mais est-on sûr de jamais connaître quelqu'un? Car, Linus a disparu, cela ne lui était jamais arrivé jusque-là et ça fait un paquet de temps que Billy, ce fin tireur aux 240 morts au compteur, le cherche sans pouvoir mettre la main dessus...

Quand Linus est venu à la rencontre de Billy, celui-ci n'était pas du tout le même homme. D'ailleurs, il habitait encore chez sa pauvre mère et s'appelait Hans Güt. C'était un gamin qui avait peur de la petite racaille. Un jour, Linus, ce charlatan, ce petit bonhomme sur pattes qui vendait ses produits soi-disant miraculeux de ville en ville, lui est venu en aide en réglant leurs comptes, à ses gnomes. Il voit alors en Hans Güt un gars qui a de la trempe, un vrai cow-boy qui ne demande qu'à s'exprimer. C'est pour cela qu'il lui a fait boire son fameux élixir...

Aujourd'hui, dans cette chambre d'hôtel, après avoir été touché au torse, nul besoin de médecin. Il retire les balles de son corps et les plaies se referment d'elles-mêmes...



Mêlant judicieusement le western et le fantastique, ce dyptique nous emmène dans les plaines de l'Ouest. Avec cette voix-off plus que jamais pénétrante et inquiétante, l'on est plongé dans une ambiance noire et étrange. En effet, Billy Wild, grâce à cet élixir, semble plus que jamais invincible. Ce scénario intrigant aux personnages coupés au couteau est servi par un graphisme remarquable: un trait nerveux, élancé et tout en finesse, une mise en page dynamique et soignée, presque cinématographique, et un noir et blanc subjuguant et profond. Un dyptique original et efficace.



Billy Wild, tout en puissance...
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Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite ..

Une base militaire secrète, un scientifique bizarre aux expériences douteuses, un Général qui crie et qui n'a peur de rien, un soldat un peu flipette, des produits chimiques, un lac, un restauroute, un cuistot très très laid, une serveuse bimbo, trois gangsters, un shérif et son adjoint de fils assoiffés de justice... Voilà le cocktail explosif pour faire une bonne BD en hommage aux films de série B. C'est drôle, c'est glauque.

Ah oui j'oubliais, y a des zombies évidemment.
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Billy Wild - Intégrale

L'enthousiasme des première pages c'est malheureusement vite estompé.

Le dessin est tout en contrastes de noir et blanc, le trait saillant et fin, les lumières dans chaque planche de bois ressortent, la noirceur des personnages est sublimée par ces contrastes. Mais voilà, je me croyais dans un western spaghetti mêlé d'ésotérisme, mais on est loin de la série Lincoln des frères Jouvray, adieu les subtilités scénaristiques, ni humour ni passion. On tombe dans la deuxième partie du livre à la démonstration de la virtuosité du dessinateur, avec un scénario qui tombe trans le trivial d'une banale histoire de vengeance, Pan pan, Boum, Couic... Le dessin tombe dans le style à la mode, il suffit de voir la planche de portraits des 12 cavaliers de l'apocalypse, des caricatures, des caractères stéréotypés de jeux vidéos et dont l'intérêt pour l'intrigue ne mérite à peine le détour. Je croyais retrouver des références de Tarentino, Chabouté, du "Lincoln" des frères Jouvray... et on fini par se retrouver dans le jeu League of Légende... Clic clic clic clic clic clic... Dommage
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Billy Wild - Intégrale

Hans Güt croise le chemin de Linus, un marchand ambulant, qui lui promet de changer sa vie. Il lui propose d empire un élixir qui le rend invulnérable. Hans devient alors Billy Wild le chasseur de primes le plus redouté.

Mais alors que sa fille d'élixir arrive à sa fin, Billy n'arrive pas à retrouver Linus. Que cache son bienfaiteur ?



Une excellent BD en noir et blanc qui nous mène sur les traces de Billy Wild et de sa vengeance.
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Billy Wild - Intégrale

Billy Wild est à la croisée des chemins, un mélange des genres décapant qui nous offre un western à l'état brut assorti d'une pointe d'ésotérisme et d'un petit quelque chose de... Romero.

Très vite, le FarWest devient donc le DarkWest, notamment sous l'impulsion de Linus et de ses remèdes miracles. Ce bonhomme tout à fait antipathique, charlatant à ses heures, a pris Billy sous son aile. Il se montre particulièrement tenace, impitoyable et surtout scrupuleux dans ses comptes d'apothicaire...



[...]



J'ouvrais cette chronique sur des références à peine déguisées et elles sont nombreuses et ma foi plutôt bien digérées. On pense évidemment au 7ème Art quand on lit Billy Wild et les musiques de Sergio Leone reviennent régulièrement en tête. Le « Kid » devient grand beaucoup trop vite et apprend tout par la force des choses : brutalement.

La seconde partie de l'histoire nous rappelle à nos bons souvenirs des Sept mercenaires dans un final plutôt jouissif.

Pour continuer sur le cinéma, vous vous rendrez rapidement compte que Billy Wild s'inscrit dans la veine des films de Romero : une société vérolée comme un fruit trop mûr et des protagonistes aussi mauvais morts que vivants.

Un univers glauque au possible à ne pas mettre entre toutes les mains : ça tue, ça gicle et ça déchiquette !



[...]



Le dessin très noir de Guillaume Griffon (qui poursuit son trip en solo avec Apocalypse sur Carson City, toujours chez Akileos) est l'habillage parfait pour le récit développé par Céka (Egovox, Lutte majeure). L'ancrage est sauvage et les contours sont gras : une utilisation des noirs particulièrement intense qui rend les ombres omniprésentes et qui renforce un contexte sombre et sans espoir (sinon la mort). Par opposition, le dessinateur use de traits plus fins pour peaufiner les détails, silhouetter les plis des vêtements et affirmer les rides d'expressions. Le corps de Billy Wild est chétif et ses os sont anguleux, laissant un contraste saisissant entre le gamin et la musculature saillante de la plupart de ses ennemis... et ils sont nombreux !



[...]





La chronique complète à lire sur BenDis... !
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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Billy Wild - Intégrale

Quel rapport entre un ou des chasseurs de prime, George Washington, la bd et des adorateurs de Satan ?



Bin, Billy Wild justement. La sorte de livre qu'"on" vous glisse innocemment dans les paluches alors que vous êtes en période post-café, normalement un moment où il vaut mieux vous adresser la parole avec douceur et gentillesse. Ce livre est loin d'être doux et gentil.



En outre, c'est la sorte de livre qui, une fois ouvert, est condamné à le rester, les yeux scotchés dessus (et sans whisky). Vous êtes happé, vampirisé (étonnant d'ailleurs qu'il n'y en ait pas) et ce qui s'annonce comme un simple western avec une fine gâchette en guise de héros, se transforme en récit fantastique, épique et angoissant.



Les traits uniquement en noir et blanc, les cadrages, le peu de paroles, les angles aigus, les tronches, les silences, je me demande ce que j'aime le plus. Tout.



Bien sûr on peut le résumer à une simple combat entre le bien et le mal avec un héros qui se fait gruger au début par le mal. Mais que c'est réducteur. Un peu comme dire qu'un tournedos rossini c'est du boeuf.

Et le rapport entre le tournedos Rossini et Billy Wild ? Bin, les deux sont saigants pardi !
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Billy Wild - Intégrale

Ce Noël, la famille s'est échangé un tas de BD toutes plus fabuleuses les unes que les autres mais c'est Billy Wild qui m'a laissée un peu essoufflée après un coup d'œil à peine, avec ses merveilleuses planches toutes en finesse et en noir et blanc, et ses rares et subtiles lignes courbes.

C'est une drôle de lecture, une traversée du paysage graphique tout droit tirés de bons vieux Westerns classiques, la bouche bée, puis un nouveau voyage en lecture, avant de traîner à nouveau sur les détails des visages caricaturaux, dont les dents et les angles m'ont rappelé les personnages de Templeton, et les lignes de perspectives et points de vue et fils de fumée...

Des paysages fixes et lugubres traversés par le mouvement magnifique des personnages...

Une histoire à lire et à relire, dans laquelle on peut être sûr de trouver des références nouvelles à chaque fois. Et une fin suspendue, comme ça... J'ai écouté quelques lecteurs qui ont eu le livre entre les mains avant moi, pendant les fêtes, conter leur légère déception du Livre 2 et de sa fin. Et bien moi je le trouve aussi bon dans sa différence avec le premier. J'aime la soudaine accélération, l'explosion de violence et vengeance contée en contraste, mouvement et quelques mots seulement.

Un beau voyage sombre dans un Darkwest aux sens plus ou moins cachés, vous laissant en négatif à l'intérieur des paupières, quelques fantômes des mythes américains... et un petit goût de reviens-y.

Superbe découverte!
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Billy Wild - Intégrale

2009, Dijon. Toinou me montre sa collection de bandes dessinées et me tend celle-ci. Je suis encore totalement ignorante de la secousse qu'elle allait provoquer, de la fascination qu'elle allait exercer encore des années plus tard, au point de parer mon blog de ses couleurs. Exercice délicat que de chroniquer Billy Wild, même après tant de lectures...



L'histoire sanglante d'un jeune bouseux devenu la terreur de l'Ouest marque ma première rencontre avec Guillaume Griffon, maître du noir et blanc, virtuose de la ligne acérée, génie de la caricature. Les bras m'en tombent encore lorsque je me rappelle que Billy Wild est sa première bande dessinée. Nul besoin d'aller très loin pour comprendre que ce diptyque est un western d'un genre nouveau... Saloons à la propreté douteuses, bottes poussiéreuses, colts encore fumants, tumbleweed (mais siiii, ces petites boules de pailles emportées par le vent) ou encore vols circulaires de charognards, Billy Wild puise allègrement dans les stéréotypes du western spaghetti mais possède une ambiance gothique et cabalistique qui lui est propre. En lisant le synopsis de cette histoire, impossible de ne pas faire le rapprochement avec le conte populaire allemand Faust qui relate la dramatique histoire d'un homme signant un pacte avec le Diable.



Lorsque le jeune Hans Güt accepte l'élixir du docteur Linus, il n'imagine pas une seule seconde les conséquences terribles de son geste. A la fois bourreau et victime, il n'a d'autre choix que d'explorer les tréfonds de l'âme humaine pour essayer de réparer son erreur. Âmes sensibles, passez votre chemin : Billy Wild ne lésine pas sur les duels sanglants et les meurtres macabres. On se retrouve rapidement aspiré par l'atmosphère lourde et énigmatique de cette histoire qui réussit à combiner plusieurs genres sans jamais se résumer à une bête suite de clichés dépourvus d'intérêt.



La force de Billy Wild réside sans nul doute dans ses illustrations agressives et goudronnées, incroyablement puissantes. On se promène entre les pages comme dans une galerie de miroirs déformants, où chaque reflet prend un caractère monstrueux et fantastique. Billy Wild est une œuvre à la fois laconique et dense, à la portée beaucoup moins simplette qu'il n'y paraît. Prenez garde, on n'en sort pas sans séquelles...


Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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Billy Wild - Intégrale

Billy Wild... Ou le western en noir et blanc, mais plus juteux bin... tu meurs.. remarque dans cette histoire on meurt beaucoup...



Pitch:

Alors y a Billy... c'est pas la meilleure gâchette de l'ouest, et pourtant lui il reste toujours debout... le côté increvable malgré les quantités de plomb dans l'organisme, avec ça on friserait le saturnisme... faut dire que y a longtemps il a bu une mixture cheloue offerte par Linus, une sorte de docteur Doxey qui passait par là (référence Lucky Luke.. même si on est vachement loin de Lucky Luke, ou alors un Lucky Luke gore!).. ceci explique peut-être cela... Mais même lui se pose des questions... Et puis c'est qui ce gars, un charlatant ? Ou autre chose? Mais qui est Linus?...



Et c'est d'ailleurs avec cette question que s'ouvre l'histoire...

Un western fantastique en noir et blanc, qui envoi du pâté...

Ultra sanglant, ultra violent, les flingues n'ont pas vraiment le temps de refroidir... âmes et coeurs sensibles s'abstenir sérieusement... on frôle le film d'horreur et vu que niveau dessin c'est ultra chiadé... Enfin moi perso je trouve ça chiadé ^^

niveau détail, mise en place, cadrage de case...

Mais si vous cherchez du dessin classique .. heu non...

Alors bon faut dire que les tronches peuvent surprendre, ça faut le dire...

Elles me font parfois penser à du McFarlane... peut-être à cause des dents...



Bon le Billy est peu benêt au début, quand il s'appelle encore Hans... Nous on le sait bien qui est ce foutu Linus...

Et on le sait bien que c'est pas une bonne idée...

va comme qui dirait y avoir des sacrées répercutions...



Et c'est le cas de le dire.. même si sacrée avec le Linus... pas sûre ^^

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Billy Wild - Intégrale

Quelle claque! Un graphisme aussi percutant ne peut pas laisser indifférent. Le découpage, les angles, les personnages stylisés: c'est un travail de maître.

Darkwest, XVIIIè siècle, Billy Wild s'est fait rouler par le diable en personne. Grâce à un élixir pour le moins suspect, il est passé d'adolescent loser à chasseur de prime imbattable. Mais il y a un prix à payer, un contrat à honorer.

L'histoire est simple tout en étant originale, un western fantastique où les assassins sont à la botte du diable, et où le héros prend une revanche sanglante! Tout plein d'action et de d’hémoglobine en perspective!

Il n'y a pas grand chose à dire, sinon qu'il faut le lire absolument! (Âmes sensibles s'abstenir cependant).
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Apocalypse sur Carson City, tome 3 : Entre ..

Général Matthews : » Diable !! Mes craintes étaient fondées. Nous avons une piste sérieuse. »



Braddock : » Nom de Dieu ! J’ai failli chier dans mon froc ! »



Général Matthews : » Je m’en doutais, ils sont encore vivants… Messieurs, on ne se sera pas déplacé pour rien. Braddock, faites le ménage, et visez entre les yeux… et en silence ! »



Le shérif « Bufford Justice » est remonté comme un coucou, où qu’ils se cachent, il retrouvera les frères Blackwood coûte que coûte pour leur faire comprendre une bonne fois pour toute qui est le patron, et accessoirement pour venger ce pauvre junior.



Speed quant à lui arrive à l’hôpital de Carson City avec sa petite amie Fiona, euh non, Petra où alors… bref, peu importe, elle est salement amochée et Paxton le brancardier saura certainement raccommoder un peu tout ça. Malheureusement, c’est loin d’être certain que l’hôpital soit le lieu idéal pour obtenir de l’aide, n’oublions pas que des fûts toxiques se sont échoués dans le lac et que la population semble en subir les lourdes conséquances.



Quelques heures avant, le général Matthews mesure enfin l’ampleur de la catastrophe, il semblerait qu’un « problème » similaire ait déjà eu lieu quelques années auparavant. Et dans les moments critiques, il n’y a qu’une seule solution, appeler Ryback et Braddock à la rescousse. Seulement il y a un « hic », les deux mercenaires sont à des centaines de kilomètres de Carson City à traquer un vampire sanguinaire.



Enfin, petit à petit, les frères Blackwood commencent à se rendre compte que la situation est loin d’être simple, ce n’est plus juste l’imbécile de shérif Justice qu’ils ont aux trousses, mais une horde de zombies mutants tous plus enragés les uns que les autres. Buster, le plus jeune des frères l’apprendra à ses dépends…



Un scénario surréaliste au rythme diabolique et au trait toujours aussi flamboyant, Guillaume Griffon réussit une fois de plus un coup de maître, en parvenant à tenir en haleine le lecteur après pourtant près de 300 pages d’une aventure complètement tarabiscotée fortement inspirée du cinéma de seconde zone des années 80′. Aucun signe d’essoufflement à la lecture de ce troisième tome, au contraire, c’est à regret qu’on referme le livre (limite la larme à l’œil) en se disant : « punaise ! dire qu’il va falloir attendre plusieurs mois pour savourer la suite… »



C’est truffé de références cinématographiques croustillantes tirées des innombrables séries B qui ont accompagnées la jeunesse de l’auteur. Ça aide sans doute beaucoup, mais j’ai l’impression que ma culture personnelle en la matière se rapproche assez de celle de Griffon, je me vois encore étouffant un spasme de plaisir en découvrant Ryback et Braddock, les deux « nettoyeurs » à la solde du général Matthews… interprétés dans l’ordre par Steven Seagal et Chuck Norris… une pure merveille. Que dire lorsque quelques pages plus loin, c’est au tour du mythique « C’est arrivé prés de chez vous » de Benoit Poelvoorde d’être sollicité par le scénario. Et il y en a des dizaines d’autre dans le genre, c’est tout simplement jouissif.



Vous l’aurez compris, je trouve ce troisième opus particulièrement bien réussi. C’est maîtrisé de la première à la dernière page, plus que plaisant à lire et le découpage reste bluffant. Pour peu que vous soyez sensible à une certaine pop culture ultra violente des années 80′, je pense qu’il ne vous reste plus qu’à vous procurer cette saga (oui, n’ayons pas peur du mot) dans les meilleurs délais.
Lien : http://testivore.com/apocaly..
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Apocalypse sur Carson City, tome 1 : Fuite ..

Carson City, Nevada. Le « général Matthews » est en route vers une base militaire top secrète pour une tournée d’inspection. Oui, il semble que les choses ne tournent pas rond par là-bas. Il doit surtout vérifier que le professeur « Allan Phobic » ne fait pas n’importe quoi avec ses expériences mystérieuses. Une fois sur place, le général ne peut que constater qu’il est bien trop tard, Phobic expérimente en secret une sorte d’élixir de jouvence qui permettrait d’obtenir la vie éternelle… Bien sûr, cela n’a pas fonctionné et tous les cobayes se sont transformés en d’horribles zombies mutants. Toute la clique de militaires s’en sortira de justesse, mais un soldat n’a pu éviter une vilaine morsure au bras. Celui là même qui est chargé de transporter par la route toute une cargaison de fûts remplis de la substance toxique qui a engendré les zombies…



Parallèlement, on suit les pérégrination du shérif « Bufford Justice » et de son adjoint de fils. Ils sont sur le qui-vive, les trois « frères Blackwood », bandits sanguinaires notoires de la région, viennent de commettre un nouveau braquage meurtrier, il est vraiment nécessaire de les interpeler. Par le plus grand des hasard, gangsters et policier se retrouvent dans le même bar (il faut dire qu’il n’y en a pas des masses dans la région aussi), s’en suivra une inévitable fusillade avec effusion de sang, le tout suivis de la traditionnelle course poursuites sur des routes escarpées et désertiques.



Un camion militaire sur les routes sinueuses des alentours de Carson City, une course poursuite infernal, c’est une sorte de scénario catastrophe qui petit à petit se met en place, on vibre de tout son corps, on croise les doigts pour que l’inévitable ne se produise pas, pour que l’humanité garde une petite chance de survie.



On avait déjà découvert Guillaume Griffon avec le magnifique « Billy Wild » (chronique ici), on le retrouve cette fois avec une saga annoncée en cinq volumes qui démarre sur les chapeaux de roues. C’est ultra violent, c’est complètement déjanté, les personnages sont tous plus hallucinants les uns que les autres et, cerise sur le gâteau, c’est particulièrement addictif.



De l’action, de l’action et encore de l’action, un peu comme une sorte d’hommage à Robert Rodriguez & Quentin Tarantino (ou pas) combiné à un trait radical et sans faille rend l’ouvrage particulièrement plaisant, il serait franchement dommage de passer à côté.
Lien : http://testivore.com/apocaly..
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Billy Wild - Intégrale

Ce western vire totalement au fantastique dans sa seconde partie. C'est une évolution fort intéressante mais qui n'est pas nouvelle dans le genre (voir par exemple Lune d'argent sur Providence). L'ésotérisme est une recette qui fait vendre. Pourtant, je dois bien avouer que les auteurs ne s'en sortent pas trop mal dans l'ensemble avec ce Billy Wild.



J'ai été tout d'abord impressionné par la qualité du dessin en noir et blanc. Certaines planches sont véritablement magistrales. D'autres font véritablement peur avec ces visages difformes aux dents acérées. Le visuel est en tout cas hors norme.



Que dire également des scènes d'action et de combat ? C'est formidablement bien orchestré avec de bons cadrages tel un film de Quentin Tarantino. On ne s'ennuie pas et c'est bien là l'essentiel.



On regrettera juste que le scénario soit quasiment absent du second tome qui se résume à des scènes de combat très macabres. La lecture est bien trop rapide. Oui, le second tome se révèlera un peu décevant au vu des promesses du premier.

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