Au premier abord, la favela n'avait rien de l'image misérable décrite dans les guides touristiques. Alors que Nikki et Sebastian s'étaient préparés à pénétrer dans un coupe-gorge, ils se retrouvaient dans un quartier populaire et bon enfant. Les rues étaient propres et les maisons bétonnées, reliées à l'eau courante, à l'électricité et aux chaînes câblées.
Certains petits immeubles montant jusqu'à trois étages étaient certes recouverts de graffitis, mais ils étaient colorés et apportaient une touche de gaieté et de bonne humeur.