Je trouve au contraire que les ronces sont très présentes, elles parsèment le livre, par petites touches, c`est en tous les cas ce qui m`est apparu très clairement lors de mes nombreuses relectures.La dictature des ronces était le titre d`un poème que j`ai écrit il y a quelques années. Il a resurgi et j`ai trouvé qu`il correspondait à merveille à ce roman alors j`ai choisi de le recycler. C`est finalement une belle carrière et une sacrée promotion je trouve, pour un titre de poème, que de devenir celui d`un roman.
C`est en effet en partie en rapport avec le prénom grec Pélagie, qui signifie « Pleine mer », mais aussi avec une ancienne prison parisienne nommée Sainte-Pélagie. L`île représente pour le narrateur un mix de ces deux idées, quelque chose d`étrange qui pourrait ressembler à une prison pour touriste...
J`ai moi-même quelques soucis de santé, alors peut-être que ça a tendance à déteindre sur ce que j`écris. Par ailleurs je crois n`avoir encore jamais rencontré quelqu`un qui soit totalement bien dans sa peau. Nous sommes tous un peu mal en point, non ? Tenez, par exemple vous seriez étonné de voir le nombre de gens amputés de leurs rêves qu`on peut apercevoir régulièrement à l`arrêt de bus devant chez moi.
C`est sûr, le temps passe trop vite, alors autant que faire se peut, j`essaie d`écrire avec les deux pieds sur le frein.
Je serais bien incapable de vous décrire mon univers. C`est à vous de me le dire. Disons que j`ai le droit à un joker et que je l`utilise ici...
Pourtant le personnage principal du roman est féminin et tout ce qu`il y a de plus réel. Le narrateur passe tout le livre à arpenter son corps et en tombe amoureux. Vous voyez ?
Le rôle premier d`un roman est de faire le taxi. De prendre quelqu`un à tel endroit et à telle heure, et de le déposer à un autre endroit dans les temps.
Il n`y a pas un livre en particulier... C`est l`acte de lire qui m`a donné envie d`écrire.
J`admire de nombreux auteurs, mais ils me donnent plutôt envie d`écrire que d`arrêter de le faire. Je n`écris pas pour me comparer. Je m`en fous de savoir qui pisse le plus loin. J`écris par besoin.
Sans doute les premiers livres de Stephen King que j`ai lu vers 10 ans. C`était comme faire le mur tout en restant dans mon lit. Même si je ne lis quasiment plus rien de cet auteur (son écriture ne m`accroche plus vraiment...), je lui dois une fière chandelle.
Je relis rarement deux fois le même livre, il y a tellement de livres et trop que je n`aurai pas le temps de lire... En fait c`est con mais je crois bien que celui que j`ai relu le plus de fois c`est justementLa dictature des ronces, pour les corrections...
Y a pas de honte à ne pas avoir lu un bouquin. Mais faudrait quand même vraiment que je lise un de ces quatre Ulysse de James Joyce. Il est sur mon étagère depuis plusieurs années, j`attends le bon moment pour lui mettre la main dessus.
Peut-être qu`ils la connaîtront déjà, mais c`est une nouvelle de Nathaniel Hawthorne qui a été rééditée aux éditions du Chemin de fer, qui s`appelle Wakefield. C`est grand.
Ce n`est pas que je trouve sa réputation surfaite, mais chaque fois que j`essaie de le lire, rendu vers le milieu il me tombe des mains. Une sorte de triangle des Bermudes, je me perds en route et j`abandonne. Ca me désole parce qu`il a tout pour me plaire, l`univers, les personnages, l`ambiance... Je ne sais pas combien de fois j`ai essayé de le terminer, mais rien à faire... Qui sait, peut-être qu`un jour j`y arriverai. Il s`agit deLa Montagne magique, de Thomas Mann.
C`est pas vraiment une citation issue de la littérature, mais ça pourrait. C`est ce que disait un type du petit village d`où je viens, quand il était ivre et qu`il sortait en chancelant du bar en fin de soirée : « À moi les murs, la terre m`abandonne ».
Un sms de ma copine qui me dit qu`elle ne rentrera pas manger ce midi. J`avais prévu de faire un peu de cuisine, mais pas grave, finalement je crois que je vais simplement me faire des pâtes...
Un livre de Cathy Cassidy