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5/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Poitou , le 22 Octobre 1071
Mort(e) le : 11 février 1127
Biographie :

Guillaume IX d'Aquitaine ou Guillaume VII, comte de Poitou (en limousin, Guilhem VII de Peitieus), né le 22 octobre 1071, mort le 11 février 1127, surnommé depuis le XIXe siècle le roi des troubadours, comte de Poitiers sous le nom de Guillaume IX et duc d'Aquitaine et de Gascogne du 25 septembre 1086 à sa mort. Il est également le premier poète connu en occitan.

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Je ferai un poème de pur rien, Guillaume d'Aquitaine lu par Sapho


Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Dans la douceur du Renouveau
Viennent les feuilles, et les oiseaux
Chantent, chacun en son langage,
Selon le son du nouveau chant :
Il est donc bon que l'on jouisse
De ce que l'on désire le plus.
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Farai un vers de dreit nien :
Non er de mi ni d’autra gen,
Non er d’amor ni de joven,
Ni de ren au,
Qu’enans fo trobatz en dormen
Sus un chivau.

Je fais un chant de pur néant :
Il n’est de moi ni de nul autre,
Il n’est d’amour ni de jeunesse,
Ni de rien d’autre,
Puisqu’il fut trouvé en dormant
Sur un cheval.
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Je connais raison et folie
Je connais la honte et l'honneur
Je sais le courage et la peur ;
Si un jeu d'amour m'est offert,
Niais en rien
Je saurai choisir le meilleur
Non les mauvais.
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Je ferai une chanson neuve
Avant qu'il vente, gèle et pleuve
Ma dame me sonde et éprouve
La manière dont je l'aime.
Jamais, quelque discorde en vienne,
Je ne me délierai d'elle.
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Guillaume d' Aquitaine
Chanson



Tout éjoui je ressens en amour

Une joie que je veux éprouver plus vive,

Et puisque à cette joie je veux m’en tenir

Je dois faire tout mon possible

Auprès de la plus belle entre les dames

Que l’on peut voir et entendre.



Vous le savez, je n’ai de quoi me faire valoir

Et je ne sais m’envelopper de grands éloges.

Mais si jamais une joie peut fleurir,

Par-dessus toutes celle-là doit donner grain

Et sur les autres l’emporter en éclat

Comme le soleil éclaire un sombre jour.



Jamais homme ne put en imaginer

Une telle, ni en vouloir ni en désir,

Ni en pensée ni en songe ;

Une telle joie ne peut trouver son égale

Et qui s’aviserait de la louer

N’aurait trop d’un an pour y parvenir.



Toute joie lui doit soumission,

Et tout pouvoir obéissance

A ma dame, pour son bel accueil

Et pour son égard si plaisant ;

Et il gagne plus de cent ans de vie

L’homme dont s’empare cette joie d’amour.



Par sa joie peut guérir les malades,

Par sa colère les bien-portants faire mourir,

D’un homme sage faire un fou,

D’un homme beau la beauté changer,

Le plus noble rendre vilain

Et du plus vilain faire un noble.



Puisque plus gente on ne peut trouver

Ni voir de ses yeux ni dire de sa bouche,

Près de moi je la veux retenir,

Pour rafraîchir l’intérieur de mon cœur,

Pour rendre jeunesse à ma chair

Et l’empêcher de s’envieillir.



Si ma dame veut m’accorder son amour,

Je suis prêt à le prendre avec reconnaissance,

A le tenir secret et à le choyer,

A ne dire et faire que pour son plaisir,

A tenir grand cas de ce qu’il vaut

Et ses louanges faire retentir.



Je ne lui ai rien fait savoir par autrui

Tant j’ai peur qu’aussitôt elle se fâche,

Et pour moi non plus, tant je crains de faillir,

Je n’ose lui déclarer mon amour ;

Mais c’est elle qui doit choisir au mieux pour moi,

Puisque je sais qu’elle seule me peut guérir.
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Puisque j'ai désir de chanter,
Je ferai un « vers » sur ma peine :
Je ne servirai plus
Amour
En
Poitou ni en
Limousin.



Je m'en vais partir pour l'exil :
En grande peur, en grand péril.
En guerre laisserai mon fils :
Ses voisins lui feront du mal.



Qu'il m'est cruel de m'éloigner
De ma seigneurie de
Poitiers !
Je laisse en garde de
Foucon
Toute la terre et son cousin.



Si
Foucon d'Angers - ni le roi
De qui je tiens mon fief- ne l'aident,
La plupart lui feront du mal :
Félons
Gascons et
Angevins.



S'il n'est très prudent et très preux.
Quand je serai parti de vous,
Ils l'auront vite mis à bas,
Le voyant si jeune et si faible.



Si je fis tort à mon prochain,
Je crie merci, qu'il me pardonne !
J'en prie
Jésus, le roi du ciel,
Dans mon roman et mon latin.



J'ai été tout
Joie et
Prouesse,

Mais je dois quitter l'une et l'autre,

Et partir, ores, vers
Celui

Où tous pécheurs trouvent la
Paix.



J'ai été bon vivant et gai,
Mais le
Seigneur ne le veut plus ;
Et j'ai peine à porter le faix.
Tant je suis proche de la fin.



J'ai laissé tout ce que j'aimais :
La chevalerie et l'orgueil...
Tout ce que
Dieu veut, je l'accepte,
Et le prie de m'unir à lui.



Je prie mes amis qu'à ma mort
Ils viennent tous et fort m'honorent
Car j'ai connu
Joie et



Liesse,
Loin et près, et dans ma demeure ;

Je quitte ici
Joie et
Liesse
Et vair et gris et zibeline...
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Je ferai chansonnette neuve
Avant qu'il vente, gèle ou pleuve.
Ma dame me tente et m'épreuve
Pour savoir quel amour me tient.
Malgré les peines qui m'émeuvent
Je ne dénoue pas ses liens.



Je me rends à elle et me livre.
Elle peut m'inscrire en ses livres.
Ne croyez pas que je sois ivre,
Désir de ma
Dame me tient.
Sans elle je ne peux pas vivre.
De son amour j'ai si grand faim !



Vous êtes plus blanche qu'ivoire,
Je vous adore et vous veux boire.
Je veux bien mourir de mort noire



Si je n'ai secours d'amour vrai.
Par la tête de saint
Grégoire
Au lit ou sous l'arbre, un baiser !



Que gagnerez-vous jolie
Dame À me tenir loin de votre âme ?
Ne jouez pas la sainte femme !
Sachez donc, tant je vous chéris,
Que je crains dur tourment de larmes
Si vous n'entendez pas mon cri.



Je sombrerai en patenôtres
Si vous ne me tenez pour vôtre.
Toute la joie du monde est nôtre
Bonne dame, si vous m'aimez.
Je te prie, mon ami
Daurostre
De chanter ces vers sans bramer !



Car pour elle j'ai froid, je tremble
Tout amour en elle s'assemble.
Il n'en est point qui lui ressemble
Dans la lignée du père
Adam.
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Chanson



Dans la douceur du temps nouveau
Les bois verdissent, les oiseaux.
Chacun dans son langage, chantent
Les vers plaisants du renouveau.
Il faut bien que tout être cherche À satisfaire son désir !



Tant que j'ignore en vérité

Si nos cœurs sont bien accordés.



Ainsi va-t-il de notre amour
Comme la branche d'aubépine
Tout au long de la nuit, tremblante
Elle endure le froid, la pluie,
Le lendemain vient le soleil
Sur la feuille et le rameau vert.



Je me souviens d'un beau matin
Où nous mîmes fin à la guerre.
Elle me fit le don, ce jour-là
De son amour, de son anneau.
Dieu veuille que je vive assez
Pour passer les mains sous sa cape !



Peu m'importe ce que l'on dit
Pour me pousser à fuir
Voisine.
Je sais ce que valent les mots.
Et comment ils vont çà et là.
D'autres d'amour se gargarisent
Moi j'en ai la chair et le dard.



Ne me viennent du lieu béni
Ni message ni lettre close,
Et mon cœur ne dort ni ne rit.
Accourir vers elle je n'ose
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